Aaron (neuvième partie)

Récit érotique écrit par creamy2009 le 08-10-2012
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Catégorie Gay

Tout en marchant, Aaron chantonne doucement et me souris.                                                                     Je lui souris également.
Sa douce voix me transporte.

Mais soudain je me sens à nouveau tendu à notre approche du lycée.
Nous sommes maintenant tout proche du grillage du terrain de sport et à partir de ce moment là, n'importe qui se trouvant au niveau des escaliers de la cour peut nous voir.
Sans oublier la classe de Benjamin qui peut arriver à tout moment.
Je mets un doigt sur la bouche d'Aaron.
Celui ci y dépose un baiser, mais comprend alors que tout comme à l'aller il va nous falloir etre trés discret.
Je jete un coup d'oeil rapide vers le terrain de sport, puis vers le chemin qui nous fait face, personne.

J'attrape Aaron par la main et nous nous mettons à courir, quand soudain:
-"Hé! vous là-bas" lance une voix féminine.
De peur, Aaron s'accroche trés fort à mon bras.
Nous nous mettons à plat ventre pour tenter de nous cacher le mieux possible.
Pourvue que la classe de Ben'j n'arrive pas, pourvue qu'elle n'arrive pas.
-"Je crois bien que je vous ai parlé" gronde à nouveau la voix.                                                                         C'est étrange car la voix semble venir d'assez loin.
De plus, il me semble la reconnaitre.
Je relève alors doucement la tete, personne.

Je me redresse un peu plus et je reconnais alors la propriétaire de la voix.
Il sagit d'Anne-Sophie, une des surveillantes, future petite amie de Laurent.                                                    C'est en bonne voix en tout cas.
En effet, elle a intégrée le bureau des surveillants seulement quelques mois aprés l'arrivée de Laurent.
Tous deux sont devenus vite trés complices.
Laurent (le petit coquin) a dès le premier jour d'Anne-Sophie toujours trouvé une excuse pour lui expliquer ceci ou cela, bref pour etre le plus souvent possible en sa compagnie.                                                                Anne-Sophie quand à elle ne se prive pas non plus pour trouver de bonnes raisons pour etre en compagnie de Laurent.                                                                    Si c'est pas ce qu'on appelle un coup de coeur.

Mais revenons à notre histoire.
De ma place, je m'apperçois qu'Anne-Sophie se trouve en fait au sommet des escaliers de la cour et ce sont deux filles qui semblaient venir vers le terrain de sport qu'elle interpelle.                                                                  De l'endroit ou elle se trouve, il lui suffit de relever un peu plus la tete pour nous appercevoir.

Aaron toujours collé à moi semble aussi tendu que je ne le suis.
Il serre toujours mon bras et ne bouge pas.
Je regarde ma montre et je vois qu'il ne nous reste plus que quelques minutes avant que la sonnerie ne retentisse.

De plus, nous devons nous rendre jusqu'au batiment ou se trouve le CDI pour faire croire à nos deux classes que nous y avons passé notre heure de permanence.

Ouf, j'apperçois Anne-Sophie qui semble partir vers le bureau des surveillants.                                               Le champ est libre.
Toujours pas de classe de Ben'j en vue.
Tout en restant un minimum baissés et collés l'un à l'autre, nous faisons alors un sprint jusqu'a l'endroit ou se trouve le passage dans le grillage.
Là nous nous jetons à plat ventre dans l'herbe.
Aaron me regarde en souriant.
Nous reprenons doucement notre souffle.
Mon regard reste fixé sur la bouche délicieuse de mon amour qui vient se coller à la mienne dans un doux petit baiser.                                                                      
Le stress de la situation semble s'etre envolé car soudain sans me demander mon avis, Aaron attrappe mon sac qu'il jete par le trou du grillage.
-Moi: "Mon sac, t'es pas un peu dingue?" lui dis-je en riant.  Il éclate lui aussi de rire.

Je me faufile alors par le passage, attrappe son sac qu'il me lance et lui tend la main pour l'aider à passer à son tour.
Là nous nous pressons de nous diriger vers le fond du terrain ou se situe un petit escalier menant derrière le batiment du CDI.

Au moment ou nous arrivons prés de l'escalier, j'entend du chahut derrière nous.                                                 Le temps d'un rapide coup d'oeil et je vois la classe de Benjamin arrivée.                                                    Ouf, juste à temps.

Nous voici maintenant à coté de l'escalier du CDI.
Nous montons les premières marches et nous asseyons, caché par le mur qui sert de rampe.
Aaron approche son doux visage de moi, regarde s'il n'y a personne et....
-Aaron: "Ce etre le merci pour ce incroyable cadeau".
Et il m'enbrasse fougueusement, mélant sa douce langue à la mienne tout en passant sa main dans mes cheveux.
Et à cet instant précis......

A cet instant précis, nous voila sortie de nos rêves à cause de cette saletée de sonnerie qui retentie.
En même temps, nous sommes soulagés et fiers d'etre rentré au lycée sans encombres.
Voici les élèves qui étaient au CDI déboulant les éscaliers en courant.
Aaron et moi nous dirigeons d'un pas normal vers le batiment des secondes comme si de rien était.
Nous nous appuyons contre la baie vitrée du batiment et de ma place, mince.....                                         

J'apperçois Adrien qui sort du CDI.
Aie, Grégoire et ses autres clones qui sortent de la salle de perm.
Non, mais stop, minute là, j'ai la berlue ou quoi?
Comment Adrien peut t'il arriver du CDI et Grégoire de la salle de perm?
Je ne suis quand même pas fou, je les ai bien vu tout à l'heure, revenant vers le lycée, main dans la main.
Aaron les a vus lui aussi.
D'ailleur il me regarde tout étonné.

Il en ouvre une à un moment, nous montrant une blonde véritablement affreuse.                                                De plus elle est complètement nue et à quatre pattes.
La photo offre une vue imprenable sur ses parties intimes.
Je détourne la tete , pendant que Grégoire, lui reste bouche bée.                                                        

Tout à coup je décide de briser le silence.
Faisant mine d'apprécier le spectacle, je lui dis en riant:
-"Et bien dis moi, tu as de quoi te rincer l'oeil avec tout ça".
Grégoire ne semble pas gêné par ma réflexion.
Je lui demande alors sans détours si il lui est déjà arrivé de se branler en regardant ses photos.
Il me répond franchement qu'il a déjà essayé, mais que ça ne lui a pas apporté autant de plaisir que ce qu'il aurait voulu.                                                                       Franchement étonné par ce qu'il me raconte, je lui pose quelques questions afin de savoir de quelle manière il se branle.                                                                      Je comprend trés vite d'ou vient le problème.
En fait, il se branlait en entourant son sexe de son pouce et de son index et faisait des mouvements de va et vient très lents.
Beaucoup, beaucoup trop lents.
Je lui mime alors le mouvement exact qui doit faire pour resentir au mieux le plaisir que donne la masturbation.
Il me regarde d'un air incrédule, presque inquiet, puis me répond qu'il ne sait pas si il saura bien s'y prendre.
Ah, Grégoire faut pas me dire des trucs comme ça.
Moi qui craque sur lui depuis le jour de la rentrée, je lui proposerais bien de lui montrer véritablement.
Mais je ne fais rien par peur de sa réaction.

Je lui propose d'aller essayer aux toilettes en pensant à son plus grand fantasme ou aux filles des photos que nous avons regardé.
Il se décide enfin et y va.

Je me suis posté devant la porte des toilettes.
J'attend quelques instants, puis n'entendant aucuns bruits je toque à la porte en lui demandant si tout va bien.
Il me répond que oui, mais que sa bite est sèche, que son prépuce reste collé à son gland et que ça lui fait mal.
Je lui conseille de prendre un peu de salive et d'en déposer sur son gland.
- "Mais t'es fou!, c'est dégueu!" s'écrie t'il.
-"Mais non, t'inquiète, tu vas voir, aprés ça tu y arriveras plus facilement." lui répondis-je.
Il ne dit plus rien, certainement parce qu'il a du suivre mon conseil.

Soudain sa respiration bruyante et des petits gémissements de plaisir se font entendre.
Une douce odeur de sexe commençe à flotter.
Grégoire doit etre dominé par le plaisir que lui procurent ses caresses sur son sexe car ses gémissements laissent place à des cris.

Puis la porte s'ouvre.
Grégoire semble dans un état second.

Il a la bouche entre-ouverte et respire fort.
Sa bite bandée dépasse de sa braguette.
Je vois pour la 1ère fois l'objet de mes desirs de l'époque.
Ah, quelle queue.
Sur sa main droite coule son sperme clair.
Je me serai bien chargé du nettoyage.

Sous son pull sa main gauche se promenne sur son torse, s'attardant sur ses tétons.
Je ne l'ai jamais vu comme ça.
Il n'a vraissemblablement pas l'habitude d'avoir des orgasmes de cette intensité.
Je suis assez fier de moi de lui avoir appris comment se donner correctement du plaisir.
En ce temps-là , je lui en aurais tant donner moi même.

Tout à coup il semble redescendre de son petit nuage.
Il envoit le sperme qui lui reste sur la main dans le lavabo de la salle de bains, puis avec du papier toilette il essuit le bout de sa bite.
Sans un mot, il se dirige toujours la bite hors de son jean vers la chambre et va s'assoir devant son ordi.
Son sexe commençe à débander.
Il me jete un petit regard avec un large sourire qui veux tout dire et prenant conscience de ce qui s'est passé, il range son sexe dans son slip.

Me concernant, je vous raconte pas l'état de mon sexe dans mon boxer.
Je bande dur et j'ai bien entendus trés envie de me soulager.                                                                 Je demande en riant à Grégoire si je peux lui emprunter ses toilettes.
Pas besoin d'explication, il accepte d'un sourire et d'un clin d'oeil.


Arrivé dans les toilettes, je commence à  me caresser au travers de mon pantalon tout en pensant au images du magnifique sexe de  Grégoire.
Je défais ma ceinture, baisse mon pantalon et mon boxer et commençe à toucher mon sexe bandé.
Sachant que Grégoire est derrière la porte j'exagére un peu les sensations que ma masturbation me procure en gémissant et en respirant aussi fort que lui ne l'a fait.
Je me caresse en gémissant en me mordant la lèvre inférieure imaginant que c'est  Grégoire qui me donne autant de plaisir.
Mon bassin ondule lentement.
Je sens que je suis sur le point de jouir.
Je laisse alors échapper des gémissements plus aigus et accélére les mouvements de va et vient, puis dans un grand cri de plaisir, j'éjacule dans ma main gauche.

Quand je sors des toilettes,  Grégoire n'est plus derrière la porte.
Quelques peu déçu, je rentre mon sexe tant bien que mal dans mon  boxer passe ma main sous l'eau du lavabo et le rejoins dans la chambre.
Honteux envers moi, peureux de ce qui pourrait se passer ou tout simplement hétéro, il souhaite reprendre les révisions comme si rien ne c'était passé.
D'ailleurs, aprés ça plus rien de ce genre ne s'est produit entre nous.


Et puis est venue notre entrée en classe de 4ème.
Adrien et Maxime font leurs apparitions dans notre quotidien.                                                                   Ils commencent tout d'abord par etre insuportable avec Grégoire , se moquant de son attitude gentille à tout bout de champs.
Ils l'ont même surnommé "la naine blonde" de part sa petite taille.
Puis profitant du caractère facilement (hélas) influançable de Grégoire, ils réussissent petit à petit à le façonner à leur image.
L'année suivante, l'arrivée d'Hugo et Cédric n'arange pas les choses, bien au contraire.


Bien attendu, plus le temps passe, moins Grégoire me fréquente.                                                                Comme si une amnésie avait frappée notre amitié.
J'ai bien essayé à maintes reprises de la raisonner, mais en vain.
Il m'a à chaques fois envoyer chier.
Puis est venu le moment ou l'élève a surpassé les maitres et ou Grégoire a été nommé chef de la bande.

Je me demande encore comment une personne peut autant changer en si peu de temps?
Est-ce bien le même Grégoire qui d'adorable est passé au rang de peste, ayant plaisir à se moquer de moi et des autres?                                                                     J'ai vraiment du mal à le croire.
En tout cas notre amitié semble bien loin derrière nous.
Chaques jours, il me tape de plus en plus sur les nerfs.

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08-10-2012 0 3655

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