Hélène 1

Récit érotique écrit par Odan le 29-07-2023
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Catégorie Infidélité

Voilà plusieurs années que je connais Hélène. C’est d’abord en tant que DRH que je l’ai rencontrée. Je devais réaliser un entretien d’embauche, qui s’est déroulé de façon assez inattendue : une fois les présentations faites – une femme avec beaucoup de classe, pas encore la quarantaine, un compagnon, deux enfants, qui revenait vivre dans sa région natale – nous avons commencé à parler des conditions et des exigences du futur emploi potentiel ; tandis que je lui montrais un document, elle s’est très naturellement levée pour venir s’asseoir à côté de moi, plutôt qu’en face, ce qui était évidemment plus pratique pour consulter le document en question ; mais elle s’est assise très proche de moi. Tandis qu’elle se penchait pour me montrer sur le document ce que serait son approche des choses, je sentais l’odeur de son parfum et de ses longs cheveux. Savait-elle qu’elle me troublait, en jouait-elle, je ne sais pas. De toute façon, son profil convenait parfaitement à l’emploi, l’entretien n’était que pure formalité, et elle décrocha le job.

Je la revis rapidement. Nous devions constituer une équipe de travail, et un de mes collègues me la recommanda chaudement. J’en étais ravi, espérant secrètement la revoir, mais ne désirant pas montrer mon intérêt… Malgré un poste à responsabilités, une bonne situation, de l’autorité, de la prestance, je suis un homme plutôt timide. Je n’ai aucune difficulté dans mes relations avec les gens, tant que la sphère de l’intime n’est pas en jeu… Mais dès qu’on entre dans ces eaux-là, je suis à la fois secret, très réservé, et beaucoup moins sûr de moi que ne pourrait le laisser croire mon attitude publique. Nous nous revîmes donc rapidement, et commença entre nous un curieux jeu de séduction. Elle me parlant fréquemment de son compagnon ou de ses enfants, sans que je sache si cela signifiait « pas touche, je ne suis pas disponible Â» ou « je vous en parle comme pour m’assurer à moi-même que je ne fais rien de mal Â», en même temps que toutes les occasions de nous toucher étaient bonnes à prendre, elle s’appuyant sur mon bras un jour de pluie parce que les pavés étaient glissants, moi saisissant son poignet pour en enlever une audacieuse araignée. Moi lui parlant de ma vie, de mon travail, de déontologie, comme pour dire « pas de relations dans le travail Â», ou peut-être plutôt « et si on brisait ces barrières encombrantes ? Â»â€¦ Ce jeu dura plusieurs années, pendant lesquelles les occasions de se voir pour travailler ensemble furent nombreuses. C’était une collaboratrice de qualité, un peu fantasque parfois, mais si différente de la plupart, tellement plus… légère, enjouée, tout en étant sérieuse et fiable. Tout cela semblait nous convenir : un flirt assumé mais sans lourdeur, une séduction réciproque mais qui n’exigeait rien de l’autre, et ne compliquait pas nos vies.

Puis elle trouva un autre poste, en Belgique, pour lequel je lui écrivis une lettre de recommandation qui fit je crois tout basculer. Ma lettre était évidemment très élogieuse, mais aussi professionnelle, factuelle : rien que je n’aurais fait autrement même s’il n’y avait pas eu entre nous ce jeu de séduction. Mais son compagnon la lut et en fit toute une crise. Je crois qu’il trouvait là prétexte à lui dire que notre jeu commençait à l’agacer sérieusement ; mauvais prétexte, mais vraie raison. Elle ne m’en parla pas, me remercia de ma lettre, qui lui avait fait obtenir le poste, disait-elle (je n’en crois rien, elle le méritait simplement). Elle m’écrivit quelques mois plus tard pour me dire qu’elle regrettait d’être partie, que les choses ne se passaient pas comme elle l’avait souhaité, que son compagnon et ses enfants n’étaient pas heureux à Bruxelles, et je sentis dans son mail des non-dits que je levais assez brutalement dans ma réponse : n’était-elle pas partie pour prendre le pouvoir dans son couple, pour imposer les choses alors qu’elle trouvait que la relation de couple lui imposait des lourdeurs non souhaitées ? Et dès lors, fallait-il regretter, ou au contraire assumer ? Elle me répondit très vite que j’avais totalement raison, que les choses s’étaient tendues dans son couple, m’avoua la jalousie de son compagnon, me relata un long voyage en voiture qu’ils avaient fait, les enfants fatigués derrière, lui bougon et cherchant prétexte à la dispute, elle lui en voulant de lui imposer ce trajet qu’elle aurait préféré en train, et les heures de nuit et de pluie.

Nos échanges avaient brutalement pris un tour nouveau : plus de prétexte professionnel, des confidences assez intimes, des épanchements. Je lui avouai combien j’étais depuis longtemps séduit et attiré par elle, elle me parla de son attirance pour moi, de nos jeux de séduction, m’avoua qu’elle n’était pas fidèle et considérait qu’un couple ne pouvait tenir sans écarts ; nous empruntions une pente glissante que seule sécurisait la distance. Je lui parlais de ses cheveux, en cavalcade haut sur son front, de ses chignons que je rêvais défaits, s’épanchant sur ses seins… Elle m’appela, me tutoyant d’emblée alors que nous nous étions toujours vouvoyés, la voix tremblante, fragile et intense ; je la sentais au bord des larmes, j’aurais voulu la prendre dans mes bras, et le lui dis. Elle me demanda de me déshabiller, elle voulait que nous soyons plus proches, sentir mon corps alors même que nous étions au téléphone… J’obtempérais, excité et déjà dur d’entendre sa voix glisser sur mon torse. Elle était nue, me dit-elle, les seins durcis de désir, elle se caressait. Tout avait basculé en quelques instants : mon sexe était tendu, je rêvais ses lèvres glisser sur moi, je lui disais mon état, j’entendais sa voix haleter… et elle raccrocha. Je rappelais immédiatement mais elle ne répondit pas. Que s’était-il passé ? je restais interdit.

Bruxelles n’est qu’à neuf cents kilomètres ; je pris quelques affaires, appelai le bureau pour dire que je serai absent quelques jours, et roulai. Il était trois heures de l’après-midi, il me fallait près de neuf heures, j’y serais vers minuit, si le contournement de Paris n’était pas trop pénible. Je pouvais la voir le lendemain matin. Elle me rappela dans la nuit, tandis que j’approchais de Bruxelles, s’excusant d’avoir coupé si vite, mais son compagnon était rentré… S’en était suivi une longue dispute, dont je la sentais marquée : sa voix était changée, elle avait pleuré, avait crié, ils s’étaient dit des horreurs, ils étaient au bord de la rupture, il était parti avec les enfants chez sa mère ; elle voulait me voir, me demanda si c’était possible. Je lui demandai son adresse sans autre précision. A une heure du matin, je sonnai. Elle mit longtemps à m’ouvrir, inquiète d’abord de savoir qui pouvait sonner ainsi en pleine nuit. Elle me regarda stupéfaite, le visage défait et marqué par sa dispute, comme ayant vieilli de dix ans, mais belle aussi comme une femme surprise dans son sommeil. Elle riait que je sois là sans bien comprendre comment. Je lui pris le visage entre les mains, et l’embrassai longuement, tendrement. Elle me rendit mon baiser, d’abord en se laissant simplement faire, puis en me serrant contre elle plus fort, ses mains plaquées contre mon dos, comme si ce baiser lui procurait un air dont elle avait été privée. Je sentais, à travers le léger tissu du long t-shirt qu’elle avait rapidement enfilé pour ouvrir, ses seins s’écraser contre mon torse, ses cheveux s’étalaient dans mon cou, leur odeur m’enivrant d’un parfum de désir et de nuit. Nos bouches se décollèrent, elle ferma la porte et me prit par la main, me menant dans son salon. Elle voulait juste se lover contre moi. Nous nous assîmes sur le canapé, elle se colla à moi, sa tête au creux de mon épaule, me demandant de ne rien dire, de rester seulement ainsi, tendrement enlacés. Dans la nuit, sans lumière, je devinais son corps collé au mien, je sentais les larmes couler le long de ses joues, et tomber mollement sur moi. Je la serrai plus fort. Et si je voulais respecter sa tristesse, et le moment de tendresse qu’elle attendait de moi, je n’en bandais pas moins douloureusement. Placée comme elle l’était, une main posée sur ma cuisse qu’éclairait le peu de lumière de la lune, elle n’en ignorait rien. Nous restâmes ainsi longtemps, je crus même, ses pleurs ayant cessé, qu’elle s’endormait. Je n’étais pas bien installé, j’avais neuf heures de route dans le dos et dans les jambes, j’avais faim, d’elle mais aussi de nourriture… Je tentai donc de me déplacer doucement mais sa voix claire me surprit : « je manque à tous mes devoirs ! tu veux sûrement manger quelque chose, t’allonger, tu n’es pas bien ainsi, quand es-tu parti, comment as-tu fait ? Â» Au long silence de nos retrouvailles succédait un flot de questions, auquel je répondis à peine : « Oui, je mangerais bien quelque chose, je suis parti vers trois heures Â». Elle me guida vers la cuisine, sortit du fromage, nous servit un verre de Chablis, disparut, revint les cheveux relevés, joyeuse. Je mangeai rapidement, ne but presque rien, craignant que le vin et la fatigue ne m’assomment définitivement.

Je lui demandai où se trouvait la salle de bain, une petite douche s’avérant utile après tant de route. Elle m’y mena, revint tandis que j’étais presque nu me donner une serviette, déposant en riant une petite tape sur mon boxer, et disparut aussi légère qu’elle était apparue. Je fus rapide. En sortant de la salle de bains, l’appartement était dans le noir sauf une pièce faiblement éclairée vers laquelle je me dirigeai. C’était la chambre, dans laquelle elle m’attendait, enfouie sous les draps. Je ne savais pas si elle dormait ou non, mais alors que je me glissai sous les draps, elle me demanda si j’avais l’intention de garder mon boxer, ou s’il fallait qu’elle me l’arrache… J’optai pour la seconde option, et elle ne se fit pas prier pour me l’enlever, me dévoilant en même temps son corps si souvent rêvé, son dos souple et la chute de ses reins. Elle prit immédiatement mon sexe ramolli entre ses lèvres, tandis que j’admirai ses cheveux épanchés sur ses épaules. J’étais épuisé, mais je ne tardai pas à durcir dans sa bouche si chaude. Je cherchai à la caresser mais elle se dérobait à mes attouchements, jouant avec mon désir tendu, prenant et relâchant mon sexe entre ses lèvres, me suçant comme jamais je crois on ne l’avait fait. A ce rythme, je ne pouvais pas tenir longtemps, elle le savait mais voulait ma jouissance, et j’eus beau lui demander de freiner, elle me fit durcir jusqu’à ce que j’explose en elle par longues saccades que je ne pouvais plus retenir. Elle avala ma jouissance, me lécha le sexe qui se détendait rapidement tant j’étais épuisé, puis se retourna, me demandant de me coller à elle en cuiller. A peine avais-je eu le temps de m’installer, de prendre ses seins entre mes mains qu’elle s’endormait. Je réveillai quelques heures plus tard ; nous nous étions endormis enlacés et nous n’avions pas bougé. Elle dormait encore, je sentais sa respiration égale et détendue, son corps chaud et alangui contre le mien. Je n’osais pas bouger mais mon sexe se tendait de plus en plus. Est-ce ce qui la réveilla, cette tension contre ses fesses ? Elle recula un peu, plaquant davantage ses fesses sur mon sexe de plus en plus dur, et me murmura : Â« une petite envie du matin ? Â» La lumière commençait à éclairer la pièce, je la voyais vraiment nue pour la première fois, et cela m’excita davantage encore. Je caressais ses seins qui réagirent sans tarder, tandis qu’elle glissait une main dans son dos pour diriger mon sexe, sans plus de façon, en elle ! Elle était manifestement aussi excitée que moi, tant il fut facile de glisser en elle, déjà abondamment mouillée. Elle se déplaça légèrement pour faciliter mon intromission, et nous entamâmes un long mouvement commun, elle d’arrière en avant et moi inversement. Je la possédai pour la première fois, et cela se faisait comme si nous l’avions toujours fait, d’une façon si simple que je n’en reviens toujours pas. Elle se donnait à moi, prenait son plaisir sur mon sexe et se caressait simultanément le clitoris, je la tenais fermement par les hanches, ayant lâché ses seins, et mes mouvements se faisaient plus amples, plus larges, plus forts. Je venais buter contre ses fesses, cognant mon sexe au fond de son vagin, et elle contractait ses muscles autour de ma verge tendue et brûlante. Sentant monter son plaisir, elle changea de position, me plaqua contre le lit et vint me chevaucher. Pour la première fois, je voyais ses seins de face, au-dessus de moi, je voyais ses cheveux défaits autour d’elle, je voyais son visage dans le plaisir, ses yeux plantés dans les miens et vagues en même temps, pour la première fois, je glissais mes mains sous ses fesses pour contrôler le mouvement, je sentais l’odeur de son sexe, de sa sueur contre la mienne, pour la première fois, je me redressais pour prendre ses seins dans ma bouche, lui sucer les tétons, la mordre, pour la première fois, je participai à son plaisir, j’en étais l’objet le sujet. Elle montait et descendait sur moi de plus en plus vite, haletant et s’agrippant à mes épaules, je la sentais trembler sur moi, et elle s’effondra soudain contre mon torse, presque molle, dans un long gémissement troublant, son corps secoué de spasmes. Je ne bougeai plus, laissant l’orgasme qui l’avait submergé s’éteindre lentement. Elle revint à elle, me regardant longuement sans un mot, le visage à la fois rayonnant et ravagé par le plaisir, et s’appuyant contre moi, elle me glisser hors d’elle pour s’allonger à mes côtés. Je caressai son ventre, attendant que sa respiration reprit un rythme plus normal, puis ma main glissa vers son clitoris encore gonflé, le faisant rouler entre mes doigts. Elle avait fermé les yeux, et gémissait doucement à chaque caresse plus précise. Je me glissai entre ses cuisses et vint lécher son sexe trempé, écartant davantage ses jambes qu’elle avait maintenant remontées contre elle. Elle était totalement offerte, impudique, de la plus belle obscénité que jamais je ne vis. Je dévorais ses lèvres ouvertes en pinçant son clitoris, je léchais son intimité avec délice, elle avait un goût légèrement salé et quelque chose comme certains vins blancs, je m’en délectais. Elle avait mis ses mains dans mes cheveux, et me plaquait la tête avec force contre elle, m’étouffant presque, toute à son plaisir qui montait de nouveau, toute à la jouissance que lui offrait ma langue. Je peinais à la maintenir ainsi quand elle contracta de nouveau les cuisses, explosant sous ce nouvel orgasme qui la fit crier. Puis elle se relâcha de nouveau, les jambes flageolantes, en riant. « Tu vas me tuer Â» murmura-t-elle. Je revins m’allonger à ses côtés, trempé de sa jouissance et de nos sueurs mêlées. Mon sexe était douloureux, tendu, brûlant. Je n’avais pas joui et mon excitation avait cru avec son plaisir. Je la fis se retourner, un oreiller glissé sous son ventre, et sans attendre qu’elle reprit souffle et vie, j’entrai mon sexe en elle presque d’un coup, et entamai un mouvement profond dans ses chairs rougies. Elle murmura je ne sais quoi, je n’entendais plus rien, je grognais pendant qu’elle gémissait, puis elle se mit à crier des mots inaudibles, tandis que je la prenais avec force, m’enfonçant en elle aussi loin que je pouvais, mes couilles gonflées venant battre ses fesses, mon sexe fiché dans son sexe, mon corps dans son corps. Il n’y avait plus un homme et une femme faisant l’amour, il n’y avait plus ces deux êtres affamés qui s’étaient tournés autour si longtemps, il n’y avait plus qu’un puissant rut animal, qu’un assouvissement venu des profondeurs, et le bruit des secrétions et des sueurs, le bruit des respirations hachées. Je ne sais quand j’explosai en elle, en jets douloureux et brûlants, je ne sais quand je l’ai lâchée pour m’effondrer sur son dos, puis à ses côtés. Je n’étais plus de ce monde.

Quand je revins à moi, elle me regardait en souriant, le visage marqué de nos ébats, mais avec dans les yeux la lueur de la jouissance advenue. Elle s’appuya sur moi, ses seins contre mon torse, ses cheveux dans les miens, et m’embrassa longuement, comme pour reprendre le baiser que nous nous étions donné la veille. Je pressai son corps longiligne contre le mien, lui rendant passionnément ce baiser tant attendu, tant désiré. Puis elle se leva, et nous allâmes nous rafraîchir sous la douche. Je ne pouvais m’empêcher de la toucher, de la savonner et de la caresser, et nous aurions certainement repris nos ébats si la sonnette n’avait retenti… Elle sortit précipitamment, inquiète du possible retour de son compagnon.



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29-07-2023 0 1686

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