Un train pour le plaisir

Récit érotique écrit par mazaudier le 06-09-2023
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Catégorie Couple

Plus d’une heure maintenant que je suis dans ce wagon bondé, dans une totale

confusion. On se croirait a un retour de vacances…

Je m’appelle Emma, suis debout, appuyée contre cette cloison, tandis que toutes

les places assises sont prises. Je compte sur le prochain arrêt pour que tout cela

se vide un peu, car je sais que ce voyage dans le sud prendra plusieurs heures.

Mon copain m’attend lui aussi avec impatience. D’autant qu’il m’a promis une nuit

torride sans sommeil, faites de caresses, de baises, de fellation et autres sodomies.

L’ennui s’installe et mon esprit vagabonde, laissant ma nature sensuelle s’étendre lentement en mon imaginaire. Cela s’est toujours fait insidieusement, m’aidant en cela à penser que je ne suis pas de sensibilité perverse.

Mais il est vrai que souvent, lorsque l’ennui s’installe en moi, il laisse rapidement place à des idées pas toujours avouables et qui ont rapport aux plaisirs des sens.

En cette journée d’été, je suis habillée court, et mon petit chemisier laisse paraître le dessin du haut de ma poitrine que beaucoup trouvent superbe.

Car c’est vrai, que je sais détecter le plaisir et celui qui sait le donner. Autant je connais la manière pour éloigner de moi, celui ou celle qui ne m’inspire en rien, autant le partenaire choisi croira que je suis femme facile alors qu’il n’en est rien.

J’ai été parmi les dernières a monter dans ce train, c’est donc pour cela que je me retrouve coincée non loin de la porte, avec juste devant moi, à dix centimètres, le dos de cet homme d'âge mur aux épaules larges qui me prennent toute la vue.

J’appuyais ma tête sur le coté, fermais les yeux, me laissant envahir par le rythme du bruit des roues sur les rails.

Je savais que ce train s'arrêtait toutes les demi-heure à des gares de banlieue, et cela allait encore être le cas.

Arrêt annoncé, portes ouvertes, et échange de voyageurs, pressant, m’obligeant

a me faire encore plus petite. Cette fois ci me voilà touchant carrément cet homme devant moi, qui se retourne, me surplombant d’une quinzaine de centimètres, autant dire que mon visage lui touche presque la poitrine, tandis que sa tête passe par dessus la mienne. J’en arrive a sentir l’odeur de son corps, et cela me trouble.

J’ai cette envie de me laisser aller vers lui et m’en inquiète un peu, lorsque un mouvement du train qui entame une courbe m’appuie contre sa poitrine.

Nous voilà face à face , moi n’osant relever la tête.

Il est curieux de constater comment, au hasard des tailles des hommes et des femmes, les mains peuvent se placer presque naturellement en des endroits les plus incroyables.

Je baissai la tète, et me rendit compte que le dos de sa main arrivait exactement au bas de ma jupe. Cela m’amusa, puis me troubla davantage. Je me dis que si ce n’était un rempart, ses doigts me toucheraient, c’était amusant.

Je détournai la tête sur le coté et relevais doucement le bas de ma jupe, mettant ainsi au contact ses doigts avec ma culotte.

Il le sentit, et se contracta, éloignant immédiatement sa main, et la replaçant doucement.

Je fermai les yeux à nouveau, m’abandonnant a ses doigts, qui au gré de sa volonté, me caressaient lentement. Il faisait cela avec une infinie douceur, presque agaçante, en raison du désir qui montait lentement en moi.

Il rapprocha encore son corps, et je sentis son autre main me toucher la peau du ventre, remontant vers ma poitrine.

Tout cela se passait entre une cloison du train, et une foule dense qui ne se doutait de rien.

Il glissait maintenant ses doigts sur le haut de mes cuisses, cherchant a s'insérer entre ma peau et ma culotte, et ne pouvais en rien lui faciliter la tâche, si ce n’est en écartant légèrement mes jambes...ce que je fis.

Sa main gauche ne put aller bien loin sous mon chemisier, les conditions n'étant pas excellentes, mais cette sorte de complicité avec un inconnu allait au delà d’un simple plaisir d’attouchement, il y avait une part de la crainte d'être vue, il y avait ce plaisir ressenti, il y avait ses doigts qui circulaient maintenant sur mon clitoris, qui me faisaient me pincer les lèvres parfois.

Je me sentais mouillée et cela facilitait sa douce caresse sur moi.

Cela dura plusieurs minutes, quand le train ralentit, rompant le rythme qui s’était crée entre le bruit des rails et les mouvement des doigts que je ressentais.

Les gens bougeaient, et il se déplaça lui même un peu, me délaissant malgré lui, sans que jusqu’à cet instant nous ayons échangé un regard.

Je ne pouvais que constater l’état maintenant dans lequel j’étais, avec cette sorte de désir au bas du ventre, la chatte mouillé, et cette petite douleur au creux de l’estomac.

Un voyageur s’interposa entre lui et moi, préparant sa sortie a l’arrêt prochain. il le fit brutalement, et je le lui fit savoir en cherchant du regard mon doux magicien.

Dans ces situations de mouvement de foule, ma petite taille était un handicap et je pestais contre l’évolution de la situation.

Les choses allèrent vite. le train s'arrêta et enfin, se vida d’un coup.

Je remontais le flux de voyageurs qui quittait le wagon, en m'inquiétant de trouver une cabine enfin libre. Espérant retrouver mon complice d’un moment, je croisais certains regards, incapable de reconnaître un visage dont je réalisais que je ne l’avais jamais regardé.

Les deux heures passées ainsi ajoutées a la séance inattendue de tout a l’heure rendaient mes jambes un peu vacillantes, et une station assise m’aurait fait le plus grand bien.

Je me déplaçais avec cette petite tension au ventre, que m’avait laissé en souvenir de lui ce Voyageur fugace.

Je trouvais le bonheur recherché sous la forme d’une cabine vidée, et pus enfin m'asseoir confortablement.

Le rappel de ma petite aventure de tout a l’heure voulait s’imposer a mon esprit et cela ne me convenait pas, car si j’y avais pris un plaisir infini, je savais que l'environnement ne se prêtait pas à un assouvissement à court terme.

C’est pour cela que je tentais de me plonger dans la lecture d’un journal abandonné, avec un succès tout a fait incertain.

Je croisai mes jambes, serrant entre mes cuisses ce petit bouton de plaisir encore excité d’un moment volé dont l’idée avait peine a me quitter.

Expliquer à quel point je fut dérangée lorsque la porte coulissante s’ouvrit serait peu dire tant j’aspirais à un moment seule.

J’ignorai parfaitement le nouveau venu, qui venait s’installer face a moi, munit d’un journal dans lequel il se plongea sans un regard sur moi.

C’était très bien, et le mouvement du train qui se remit en marche se fit rassurant, me laissant espérer un retour au calme de mes sens qui en avaient bien besoin.

Le temps passait doucement, et cette fois ci je compris qu’il n’y aurait pas de prochain arrêt avant longtemps.

Mes efforts à me détacher de cette idée des mains de l’inconnu me caressant tout a l’heure se révélaient vains. L’intérieur de mes cuisses était encore à vif, et cette humidité entre mes jambes ne me quittait décidément pas.

Je décidais d’en finir avec ce journal, incapable que j’étais de lire le moindre mot, et lorsque je l’abaissa pour le plier, mes yeux tombèrent littéralement dans le regard de cet homme en face de moi.

Je réalisai qu’il me fixait ainsi depuis un moment. Sans nul doute m’avait il remarqué, et était-il sous l’influence de mes cuisses légèrement écartées, lui laissant voir ma culotte de dentelle noire.

Nos regards ne baissèrent pas, et je me demandais s’il savait ce qui se passait en moi, maîtrisant en cet instant difficile un désir dont je n’arrivais pas à me défaire.

Sans me quitter des yeux il s’avança légèrement, quittant sa banquette, sans se lever. Il posa sa main droite sur le dessus de ma cuisse, et cela relança en moi l’envie d'être touchée cette fois ci plus concrètement que ces quelques caresses d’il y a quelques instants.

Je ne voulu pas fermer les yeux, et détournant légèrement le regard, mes mains se dirigèrent lentement vers le bas de ma jupe, relevant celle ci, offrant à sa vue l’intérieur de mes cuisses .

Un léger sourire flottant sur mes lèvres, j’écartai ma culotte noire.

Son regard se riva sur ma chatte maintenant, mouillé de cyprine, réclamant littéralement plus qu’une caresse, quelque chose de fort, de dur et puissant.

Je me savais mouillée, je lisais en ses yeux qu’il commençait a comprendre l’inédit de la situation. Mon corps le voulait, le réclamait maintenant, et je lui était gré de ne pas dire un mot.

Il se leva, se dirigea vers la porte coulissante et la verrouilla en silence. Seul le bruit des roues du train cadençant sur les rails se faisaient entendre.

Il traversa la cabine et tira les rideaux de fenêtre et contre toute attente se rassis en face de moi.

Il posa ses deux mains, cette fois ci sur mes cuisses, les écarta, et se mettant a genoux devant moi, resta un instant comme cela, le visage tout prés de ma chatte mouillé de désir.

C’est a cet instant que je sus que mon corps pourrait facilement succomber à l’assaut d’une bite, tant j’en avais l’envie incontrôlée.

Sa main caressa l'intérieur de mes cuisses, m'électrisant davantage.

D’un geste à la fois précis et puissant, il ôta ma culotte, me soulevant légèrement, puis la mis dans sa poche.

J’étais là, chatte offerte, tandis qu’il entrepris de déboutonner son pantalon en s’approchant de moi, debout.

Mes mains s’animèrent, complétant le mouvement de façon plus fébrile, plongeant maintenant dans son vêtement, pressées de sentir son désir à lui.

Sa queue était dure et chaude.

Je fermais les yeux, l’enserrant de ma main tout en le dégageant, approchant mon visage, l’envie terrible de le sentir plus intimement.

De sa main, il s'insérait entre mes cuisses, les écartant d’un mouvement ferme, caressant mon clitoris en même temps que j’approchais ma bouche de l’extrémité de son calibre mis a nu, sur lequel je passais mes lèvres, en ressentant à la fois le contact doux en même temps que la dureté.

Mes reins se cambrèrent lorsqu’il fit pénétrer son doigt en moi. Il le fit sans brutalité, me faisant sentir le glissement, l’intime caresse que mon corps attendait.

Ma langue remplaçait maintenant mes lèvres le long de sa queue tendue, et s’enroulait autour de son gland, avant de l’introduire dans ma bouche, lui laissant échapper un léger gémissement.

La fermeté de son membre montrait en lui un désir fou qui n’avait d’égal que mon envie d'être pénétrée de cette bite tellement chaude, tellement dure sous ma langue, la faisant coulisser entre les lèvres, les pinçant légèrement, tandis que mes mains caressaient l’intérieur des cuisses, tout en explorant ses énormes couilles, remontant a la base de son calibre tendu a l'extrême.

La caresse de ses doigts ne s'arrêtait pas, troublant le peu de concentration que j’avais à m’appliquer a cette fellation à la sensation puissante.

Le vide au creux de mon ventre déclenchait une douleur, demandait à être comblé, et je le lui fit comprendre, reculant ma tète et ôtant sa main de mes cuisses.

Je me déplaçai un peu, me levais et me penchais sur la banquette en face de moi, me cambrant et lui présentant une fente luisante, n’en pouvant plus d’attendre, je fermais les yeux.

Je sentis ses mains remonter ma jupe complètement tandis que du pied il écarta une de mes jambes, puis je sentis l’approche de son gland contre ma chatte.

Je tentais de me reculer, voulant provoquer cette pénétration qui tardait. Je compris qu’il s'était saisi de son mandrin, et le frottait contre l’entrée de mes lèvres intimes, étalant ma cyprine, frottant sur mon clitoris innervé de désir.

Je reculais mes hanches, j’avais besoin de lui en moi, le désir était fort, ce besoin puissant, j’avais mal de ce vide au fond de moi, l’entre jambe mouillé comme jamais. Il entra en moi d’un coup.

D’un coup je sentis son calibre chaud et dur, me pénétrer jusqu’à la garde et rester ainsi quelques secondes, comme planté, sans bouger, ses mains faisant doucement osciller mon corps, d’un geste accentuant le contact de lui a l’intérieur de moi, puis il se retira un peu et se réintroduit avec la même puissance.

Je le sentais bien, et ses mouvement tout d’abord lents déclenchaient en moi des spasmes de désir, le ventre en feu et mon corps entier a sa merci.

Ses mouvements devinrent plus rapide, et j’aimais la sensation des va et vient de son membre fort qui coulissait en moi, me comblant a chaque fois de sa chaude fermeté

Je sentis alors quelque chose venir, comme une tension qui se rappelle a mes sens, comme une série de spasmes, ou quelque chose comme ça, un orgasme qui ne fut pas ponctuel, mais qui dura, me laissant cette impression de parfait irréel, alors que je goûtais encore ce sexe, qui en même temps qu'il effectuait ses aller, retour incessants me transmettait la cadence de ses tensions incontrôlées.

Ses va et vient s'accéléraient et je sentais qu’ils se faisaient plus courts, puis il y eut ce mouvement de lui qui s'enfonçait plus vivement encore mais ne se retira pas cette fois ci.

Je le sentis jouir en moi, me transmettant toute la chaleur du plaisir qu'il venait de déposer au fond de mon ventre .

Un brusque état de faiblesse m'envahit, mon corps entier venait de n’être que plaisir, au delà de tout, un plaisir extrême à l’orgasme abouti, sans faille.

Je sentis mon amant se retirer doucement tandis que je me laissai glisser sur le coté, les jambes incapables de supporter mon corps, anesthésié et figé dans un espace intemporel et indéfinissable.

Je sentis des bras puissants m’étendre sur la banquette, me couvrant d’une couverture, des doigts me caressant le visage, arrangeants mes cheveux.

C’est ainsi que je sombrais dans un sommeil profond, fait d’une sorte d’extase, aboutissement du désir, accomplissement de volupté.











































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06-09-2023 0 1877

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