J'avais 17 ans (1)

Récit érotique écrit par Katia le 21-01-2024
Récit érotique lu 3764 fois

 (Je sais qu’ici c’est un site de récits érotiques. Je vais raconter ce passage de ma vie au fur et à mesure en plusieurs jets. Il est fort possible qu’à la relecture je corrige et complète des passages me remémorant des détails, des émotions. Je vais tenter de restituer mon histoire comme je l’ai vécu...soyez patient ou passez à un autre récit. Merci à vous).

Je vais écrire à la suite des conseils de ma psychothérapeute. J’avais déjà commencé il y a quelques temps, cela me faisait du bien mais j’ai dû arrêter. Si ma sexualité actuelle est clairement orientée incidemment par ce que j’ai vécu durant mon enfance et adolescence j’ai appris à apprivoiser mes sentiments et ne « souffre Â» pas aujourd’hui de mon passé.

Si mon histoire vous « plait Â», vous « inspire Â» je serais heureuse que vous m’en fassiez part par vos commentaires bienveillants. J’envisage aussi, après ou en parallèle, d’aborder mon enfance à partir de mes 12 ans et quelques passages de ma vie de jeune femme. N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

Je ne suis pas française, je vous remercie donc d'être indulgents pour mes fautes éventuelles.

Cette histoire ne se passe pas en France mais dans un pays à l'Est il y a déjà 10 ans de cela... Pour votre information j’ai fui mon pays et avec quelques recherches pertinentes vous verrez que ce que je relate ici n’était pas si rare il y a encore quelques années et perdure probablement encore. Il est possible que certains détails soient déformés soit car ma perception était partiellement faussée, soit parce que ma mémoire les a partiellement modifiés...Mais je vais tenter de restituer cette petite partie de ma vie comme moi je me rappelle l'avoir vécue

J'ai changé TOUS les prénoms...

Bonjour, Bonsoir...

Je vous remercie de me lire... si vous le jugez utile...

Je me présente rapidement afin que vous puissiez éventuellement visualiser qui je suis...

Aujourd'hui j'ai 27 ans, j'ai toujours eu les cheveux noirs longs ou mi-longs. J'ai les yeux marrons. Aujourd'hui je mesure 1m74 pour un poids de 94 kg. Au début de cette histoire je mesurais environ 1m70 et j'étais déjà à un poids d'environ 85 kg. Je suis donc une jeune femme que beaucoup qualifieront de ronde. C’est comme ça. Désolée pour ceux qui n’aime pas. Et pour ceux qui veulent savoir ma poitrine n’est pas petite.

Je venais de rejoindre ma mère après avoir vécu la plus grande partie de mon enfance chez ma tante. Plus exactement, je venais de fuir de chez ma tante pour tenter de cohabiter avec ma mère... Je venais juste d'avoir 16 ans et mon inscription scolaire s'annonçait compliquée. Ma mère, professeur de français à l'université était à la fois ravie et consternée de me voir arriver dans son petit 2 pièces...

Mon inscription pour mon avant dernière année de lycée arrive enfin à se faire... Mon intégration est assez compliquée, moi qui venais de la campagne, "un peu ronde et grande", pas vraiment habillée à la mode... On me fichait toutefois la paix, ma morphologie atypique pour mon âge tenant les autres à distance. Très vite à l'automne, en cours de sport, nous abordons l'athlétisme... Si j'étais nulle en course et en saut, je surpris tout le monde aux lancers... Je ne me souviens plus de la distance à laquelle j'ai propulsé le poids mais je me souviens de la tête du professeur... A la fin de la semaine j'étais convoqué par le directeur des sports qui me proposait d'intégrer l'équipe d'athlétisme du lycée et de la ville comme lanceuse... Très vite je me suis distinguée et plus particulièrement au lancer de marteau. Je gagnais toutes les compétitions locales et régionales. Et je m'approchais même du record nationale espoir de la discipline alors que je n’étais encore que cadette.

On proposa très vite à ma mère que pour ma dernière année de lycée j'intègre l'équipe nationale espoir en sport étude en internat à la capitale.

Pour être plus précise, on ne proposa pas à ma mère, on nous annonça par une lettre officielle du ministère des sports que j'intégrais l'équipe nationale en sport étude. Le courrier était clair c'était un privilège rarement accordé que nous ne pouvions pas refuser.

Je crois que j’étais fière… J’allais être prise en charge complètement par l’état autant pour ma scolarité que pour le sport dans lequel je me révélais chaque jour un peu plus.

J’en arrivais à attendre la rentrée suivante avec impatience. Motivée par les nouvelles perspectives je redoublais d’effort autant sur le plan scolaire que sportif

Ma mère semblait à la fois soulagée et un peu circonspecte.

Il me semblait qu’elle était triste et que notre cohabitation parfois chaotique commençait à lui plaire bien que sur de nombreux point nous étions très différentes.

Toutefois, bien que professeure à l’université, ma mère était loin d’être riche et les fins de mois étaient très difficiles. Elle envoyait toujours à ma tante une bonne part de son salaire pour entretenir la maison familiale et pour l’éducation de mon frère. Les seuls vêtements que je m’étais achetée durant cette année était un survêtement, une paire de chaussure de lancer et deux brassières de sport, les deux premières !

Je passe sur cette fin d’année scolaire durant laquelle je commençais à être respectée, voir admirée grâce à mes performances sportives et la rumeur de ma rentrée en équipe nationale avait fait le tour du lycée.

Pour mon intégration à l’école nationale du sport je m’attendais à une rentrée « en fanfare Â» avec un défilé d’élèves sportifs, figures de la relève de l’équipe nationale.

Cela a été tout sauf ça !

Nous étions 3 ! Un garçon qui allait avoir 18 ans dans quelques jours, triple-sauteur pour lequel l’administration ne savait pas s’il devait l’intégrer avec les élèves majeurs ou mineurs. Il fut renvoyé chez lui pour être reconvoqué à sa majorité. Et il y avait Hanna coureuse de demi-fond et moi !

Nous avons toutes les deux été placées dans une chambre dans les quartiers de l’administration, sorte de sas, le temps que nous rejoignons les élèves déjà intégrés les années précédentes. Hanna venait d’une famille très pieuse et priait tous les soirs avant de se coucher.

Les deux premiers jours nous avons toutes les deux passé des batteries de tests de langue maternelle, de mathématique, de biologie, de physique, d’économie, etc. pour évaluer notre parcours scolaire. La fin de la semaine nous avons dû passer des tests psychotechniques en tout genre et surtout beaucoup d’attente dans notre chambre à lire. (Il n’y avait pas de télévision !). Le vendredi après-midi, nous avons été reçues Hanna et moi par la directrice adjointe de l’école nationale du sport lors d’une petite cérémonie solennelle durant laquelle nous avons signé notre contrat d’engagement d’environ 50 pages que bien sûr nous n’avons pas eu le temps de lire intégralement mais qui avait été résumé par une phrase laconique de la directrice adjointe : « C’est simple vous faîtes ce qu’on vous dit de faire Â».

 Le week-end fut aussi morne sauf le samedi soir ou une projection cinéma était organisée et nous avons été présentés très rapidement aux autres élèves mineurs de l’école nationale. Nous avons été applaudies, des bienvenues ont été criés et très vite tout le monde gagna une chaise pour assister à la projection. Aussitôt le film fini, nous avons regagné notre chambre.

Le dimanche matin, l’entraineur de lancer est venue me rencontrer au petit déjeuner et se présenter. C’était un homme d’une soixantaine d’année, massif, grand, particulièrement impressionnant. (J’appris par la suite qu’il avait été un immense champion au lancer de disque). Il ne resta pas longtemps, me souhaita la bienvenue et me dit qu’on se reverrait le mardi pour la semaine médicale. Le dimanche soir c’est l’entraineuse d’Hanna qui est venue diner avec nous au réfectoire administratif. Elle semblait très sympathique.

Le lundi avant le diner une dame est venue nous chercher pour nous amener au « magasin Â» de l’école pour nous donner à chacune un survêtement et un t-shirt aux couleurs de l’école et une paire de « claquettes de piscine Â» le tout étant censé être à peu près à notre taille. Elle nous précisa qu’on nous attendrait le lendemain matin à 8H20 dans cette tenue dans le hall administratif.

Un peu anxieuses nous étions le mardi matin à l’heure dans le hall en tenue. Mon survêtement était beaucoup trop grand malgré ma morphologie.

Mon entraineur était déjà là et très vite est arrivée l’entraineuse d’Hanna.

A 8H30 une double porte s’est ouverte et on nous présenta le directeur de l’école, un homme en costume cravate, l’air strict, accompagné de la directrice adjointe. On nous pria de les suivre. On nous a lu les règles d’engagement que nous avions signé le vendredi et on nous rappela que l’engagement sportif et scolaire devaient être au maximum sans quoi nous risquions un avertissement, voir le renvoi et que toute désobéissance et manquement à l’honneur et au devoir national de notre part pouvaient entrainer un renvoi définitif sans avertissement et des pénalités sur des éventuelles allocations que nos familles pouvaient toucher… Je pensais aussitôt à ma mère qui n’était pas fonctionnaire car elle enseignait à l’université mais qui logeait dans un appartement d’état.

(Afin que la suite reflète davantage mon ressenti, voir mon ressentiment, il est probable que je relate des dialogues et des situations comme il me semble les avoir perçus… Il est probable que les mots n’étaient pas exactement les mêmes sauf certains dont je me souviens bien. Je me souviens aussi de certains de mes états « mentaux Â» que je tenterai de restituer…)

Nos deux entraineurs nous accompagnèrent Hanna et moi dans les couloirs du bâtiment. Devant deux portes côte à côte il y avait deux petits paniers à linge en plastique. Yga, l’entraineuse d’Hanna nous désigna à chacune une porte et nous demanda d’entrer avec chacune notre panier :

« - Vous vous mettez en sous-vêtement, pieds nus et vous mettez vos affaires dans le panier et vous prenez le panier quand on vous ouvrira la porte de l’autre côté et vous le posez à vos pieds. Et vous attendez. Â». Je vis le visage d’Hanna se décomposer et devenir pâle. Je ne pense pas que j’étais plus fière.

Nous sommes entrées toutes les deux dans nos cabines respectives. Une fois en sous-vêtements je me souviens que je regardais les aiguilles de ma montre tourner, tourner, tourner… Le temps me paraissait infiniment long. Je n’avais pas très chaud. Au bout de 20 minutes, à 9H la porte s’ouvrit. J’avançais avec mon panier à la main et le déposais à mes pieds. Hanna faisait de même. Je me souviens qu’on s’est regardée et sourie toutes les deux un peu tendues. Le discours du directeur de l’école nous avait sans doute un peu assommé toutes les deux.

Je ne me souviens pas de ce qu’Hanna portait mais comme j’avais pu le voir dans la chambre elle était très mince et quasiment sans poitrine. Moi j’étais vêtue d’une brassière de sport blanche et d’un shorty en coton blanc. J’étais massive et beaucoup plus lourde même si mon corps s’était tonifié l’année précédente

La pièce était assez grande et toute blanche, avec du vieux mobilier médical gris et table d’auscultation. Dans un coin il y avait du matériel sportif.

Deux médecins nous faisaient face, un assis au bureau et l’autre debout à côté. Il y avait aussi une femme que j’identifiais comme une infirmière.

Je fus surprise de voir Yga et Viktor, nos entraineurs assis tous les deux un peu plus loin dans un coin de la pièce. Je me souviens très bien du « petit choc psychologique Â» de me retrouver ainsi en sous-vêtements devant celui qui devait devenir mon entraineur.

L’infirmière mettaient des gants et s’avança vers Hanna avec un tabouret roulant.

Elle demanda à Hanna de s’assoir, passa derrière elle et commença à examiner ses cheveux longs. Au bout de quelques minutes la femme lui demanda de poser un pied sur le tabouret et lui coupa les ongles des deux pieds puis ce fut le tour des ongles des mains.

Personne ne parlait et je ne bougeais pas.

L’infirmière s’avança ensuite vers moi avec le tabouret pendant que le médecin debout s’avançait vers une autre porte et Yga demanda à Hanna de prendre son panier et de les suivre.

Je m’assis sur le tabouret et je sentis les mains de l’infirmière fouiller mes cheveux à la recherche de lentes et de poux. Nous n’étions pas riches mais depuis toujours l’hygiène avait été importante pour moi…Je trouvais presque cela agréable quelques secondes. Puis elle me coupa ce qui me restait d’ongles avant de revenir vers le médecin l’air satisfaite. Elle prit quelques dossiers et sortit de la pièce sans plus de mot.

Le médecin me désigna une croix blanche peinte au sol et me demanda de m’y rendre.

J’avançais vers la croix en silence pendant qu’il me scrutait de la tête aux pieds.

« - Vous êtes Katia V ? Â»

« - Oui dis-je d’une voix qui me parut trop forte Â»

« - Oui Docteur me dit-il avec un sourire ironique… Et Viktor, c’est oui coach…C’est compris ? Â»

« - Oui Docteur répondis-je un peu surprise Â»

Il se tourna vers mon entraineur et avec un sourire complice lui lança :

« - C’est à cet âge qu’on les dresse après c’est trop tard… Pas vrai Katia ? Â»

« - Oui Docteur… répondis-je automatiquement. »

Il rigola avec Viktor de ma réponse.

Je restais sans plus de réaction.

« - Vous venez d’avoir 17 ans ? Â»

« - Oui Docteur Â».

« - Vous gardez vos lunettes mais retirez vos sous-vêtements ! Vous les portez dans votre panier et revenez sur la croix me lança-t-il froidement. Â»

Le choc était violent ! Je restais quelques secondes stupéfaites. Cela me fit l’effet d’une douche froide. J’avais déjà vécu cela, mais je restais tétanisé quelques instants. Il me semblait que mon cerveau c’était déconnecté de ma volonté et de tout forme d’analyse. J’y avais déjà été contrainte par le passé et je comprenais que cela allait recommencer. C’est peut-être pour ça que je pus obéir sans réfléchir davantage... Je me souviens que je me dirigeais vers le panier que je retirais ma brassière et mon shorty, les plaça dedans et revint sur la croix sans oser regarder personne, les bras et les mains devant mon ventre et bas ventre…

Je sentais les regards des deux hommes peser sur moi. Je croyais un instant que je chancelais mais je tins debout, immobile, la respiration courte. J’entendis le médecin dire à Viktor que j’avais une ossature assez incroyable… Je ne savais pas trop si c’était positif ou négatif…

De son bureau le médecin me détailla longuement, de la tête aux pieds et je n’osais pas tourner la tête vers Viktor. Je regardais par terre devant moi, sans un mot les bras croisés sur mon ventre et mes mains sur mon pubis.

« -Portez-vous vos lunettes habituellement me lança le médecin ? Â»

Ma voix eu du mal à se faire entendre, j’ai dû m’y reprendre :

« -Que pour aller au cinéma ou lire au tableau Docteur Â»

« -Pourquoi les portez-vous aujourd’hui alors ? Â»

« -On m’a dit qu’il fallait que je les porte pour les visites médicales. »

« - Vous êtes astigmate ? Â»

« -Oui Docteur Â»

« - Lisez les lettres au tableau Â»

Je m’exécutais avec un relatif succès.

« - Allez sur la balance… Â»

Je cherchais la balance qui ne se trouvait pas loin de Viktor. En marchant, j’entendais le bruit de mon cÅ“ur et il me semblait que mes tempes allaient exploser. Plus j’approchais, plus il me semblait que les yeux de Viktor étaient posés sur ma poitrine assez lourde mais ferme. Je montais sur la balance, le regard face au mur. Je restais ainsi sans bouger, un certain temps avant que le médecin daigne me rejoindre :

 Â« - 85 kilos annonça-t-il tout haut Â». Il saisit la chair d’une de mes fesses qu’il secoua quelques secondes. « - Il va falloir développer du muscle sous tout cela… Hein Viktor ? Â»

Je ne compris pas la réponse mais entendis le rire des deux hommes. Le médecin lâcha ma fesse :

« -Allez sous la toise ! Le dos, les épaules et les talons contre le mur ! La tête droite ! Les bras le long du corps…Voilàààà…Très bien comme ça… En s’approchant le médecin frôlait ma poitrine propulsée en avant par la position contre le mur…1m70…Ne bougez pas, restez là… Â»

 Il partit à son bureau, ouvrit un tiroir et en sortit un petit objet noir avant de revenir juste devant moi. Il posa ces mains sur chacune de mes épaules et me plaqua davantage contre le mur ce qui faisait ressortir encore davantage ma poitrine en avant. Il lâcha une de mes épaules et frôla mes tétons rapidement avec le petit objet qu’il replaça aussitôt dans sa poche.

Il me fixa dans les yeux et attendit que je le regarde.

« -Heureusement pour vous, vos piercings c’est du titane. Vous les portez depuis combien de temps me demanda-t-il en saisissant  mes aréoles et semblant contrôler la cicatrisation de mes tétons Â»

Contre toute attente je sentis mes aréoles se resserrer et mes tétons se tendre. Cela n’échappa pas au médecin car sans attendre ma réponse il me tira en avant par les épaules qu’il avait ressaisi fermement et me tourna vers Viktor.

J’étais mortifiée… Mon regard croisa celui de mon entraineur. Je sentais son regard sur moi et j’avais l’impression qu’il soupesait ma poitrine à distance ou qu’il fouillait du regard la toison fournie de mon bas ventre. J’étais tétanisée. Je sentais ma tête bouillir… Mes sentiments se brouillaient.

« - Alors jeune fille me lança le médecin alors qu’il me tournait à nouveau vers lui avant de me lâcher ? Â»

La gorge serrée je réussis à répondre

« - Un peu moins d’un an Docteur Â»

« -Vous les gardez en permanence ? Parce que s’amuser à les changer c’est risquer une infection. Alors vous avez jusqu’à la fin de la semaine pour décider de les garder ou les retirer, après vous n’y touchez plus… On est d’accord ? Â»

« - Oui Docteur. Â»

« -Retournez sur la croix blanche et tenez-vous droite les bras le long du corps Â»

Il retourna à son bureau et nota quelques informations sur ces fiches alors que je retournais à la croix blanche mortifiée, tremblante. Je commençais même à avoir peur… Mais que pouvais-je faire ?

Puis naturellement sans plus s’occuper de moi le médecin interpella Viktor :

« - Tu veux un café ? Â»

« - Ah oui je veux bien répondit mon entraineur…sans sucre. Â»

Il décrocha son combiné téléphonique :

« - Andréa ! Vous savez si Aron est arrivé ? Oui ? Vous allez lui amener Katia, je vous note ce que je veux. Oh et venez avec deux cafés sans sucre. Merci. Â»

Il raccrocha et composa un autre numéro :

« - Aron ? C’est Floran. Je veux que tu me prennes une nouvelle lanceuse en urgence… Tout de suite c’est possible ? Super ! Andréa te l’amène dans quinze minutes. Elle s’appelle Katia… Oui ! Radiographie et IRM. Andréa va t’amener l’ordonnance.

J’attendais, debout, sans un mot, nue, n’osant pas bouger, les bras le long du corps, le cœur battant, la tête prête à exploser. Je tentais difficilement de retrouver un peu de calme et de contenir ma peur. Les deux hommes parlaient de football. Je pensais à l’invraisemblance de ma situation. Je croyais un peu devenir une héroïne de la nation, et j’étais là, nue sans savoir exactement ce qui m’attendait, devant deux hommes que je ne connaissais pas et qui ne se privait pas de me regarder dans ma nudité sans la moindre gêne. J’éprouvais une honte indescriptible, une nouvelle fois, le sentiment que je n’avais pas la maitrise de ce qui m’arrivait.

La porte du fond s’ouvrit et l’infirmière, Andréa, arriva avec un plateau où les deux cafés étaient servis dans les mêmes bols blancs du réfectoire et posa le plateau sur le dessus d’un petit meuble.

« Je t’ai mis l’ordonnance radiologique sur le bureau mais avant tu peux t’occuper de ça dit le médecin en faisant à geste circulaire devant son ventre et en me désignant de la tête.

Andréa me détailla froidement et sembla comprendre le message du docteur. Elle alla chercher quelques instruments dans une armoire vitrée. Elle tira une table à roulette jusqu’à moi, y posa deux paires de ciseaux, un tube blanc et une paire de gant en latex. Elle tira le tabouret jusqu’à elle, s’assit juste devant moi et avec un sourire presque doux me demanda d’écarter les jambes. Je croisais son regard et il me sembla qu’elle avait perçu mon trouble et probablement ma honte. Elle enfila les gants et passa une de ces mains dans ma large toison en me regardant dans les yeux en me souriant gentiment.

« -Toi, tu n’as pas dû t’épiler souvent le maillot. » Elle soutenait mon regard alors que je rougissais et que des souvenirs particulièrement désagréables envahissaient mon esprit. Je l’avais fait une fois et je l’avais payé cher !

« -Je ne vais pas te faire mal, détend-toi… Â»

Elle semblait évaluer de sa main la densité de ma pilosité pubienne.  Je me souviens qu’à ce moment j’ai jeté un regard vers les deux hommes qui regardaient la scène tout en discutant et buvant leur café. La honte me submergea à nouveau et je sentis des larmes envahir mes yeux. Mon regard se troubla alors que je sentais la main de l’infirmière parcourir mon pubis et même mon entrejambe, ses doigts glissants doucement jusqu’à mon anus en tirant quelques poils volontairement dans son cheminement pour les mettre en évidence alors qu’elle se penchait pour mieux voir entre mes cuisses.

« - Ecarte plus tes jambes ! me lança-t-elle gentiment mais fermement ! Â»

J’obéissais en silence, écartant davantage mes jambes et mes cuisses.

Je me sentis frissonner. Un sentiment trouble parcourait mon corps. Je me sentis rougir davantage. Je sentis mes tétons durcir. Mes yeux s’embrumaient. Je comprenais qu’on allait couper cette toison et je savais trop bien ce que cela pouvait provoquer chez les hommes. J’étais apeurée quant à la suite des évènements.

Andréa retira sa main et saisit une des deux paires de ciseaux.

Puis de l’autre main elle tirait sur mes poils pour les allonger au maximum et les couper lentement mais surement. Elle plaquait les ciseaux sur ma peau puis les décollait à peine pour couper presque à raz ma toison qui tombait au sol entre mes jambes. Rapidement mon pubis était coupé à raz. L’infirmière frotta mon bas-ventre pour faire tomber les poils coupés. Puis elle se leva avec empressement et s’agenouilla devant moi.

« - Pose ton pied sur le tabouret et ouvre bien tes cuisses. Ce ne sera pas du grand art mais on n’a pas le temps… Ouvre mieux si tu ne veux pas que je t’entaille et ne bouge pas ! Â»

J’obéissais et écartais de mon mieux mon bassin. Je sentais mécaniquement mes lèvres s’entrouvrir… Je crois que je fermais les yeux pour empêcher des larmes de couler.

Elle commença à couper les poils qui débordaient sur le haut de mes cuisses sa main plaquée sur ma vulve. Elle me fit changer de jambe et recommença son travail de l’autre côté.

Soudain j’entendis et vis le docteur qui avait posé son bol s’approcher en regardant mon bas-ventre et en maugréant :

« - Tu as fini Andréa ? Aron attend Katia maintenant Â»

Je sentis que l’infirmière prenait ma vulve à pleine main, pour enserrer mes lèvres et en quelques coups de ciseaux elle bâcla son œuvre. Elle saisit le tube sous les yeux du docteur et en sortit une grosse noisette de vaseline qu’elle étala à toute vitesse sur mon pubis dénudé, dans les plis de l’aine, sur ma vulve et jusqu’au sillon fessier alors que je restais immobile, tétanisée.

Le médecin me regarda droit dans les yeux et voyait bien mon trouble et ma honte :

« - Allons ! Ne sois pas offusquée. Tu seras bien plus à l’aise comme ça… Et bien plus présentable au corps médical lança-t-il dans un grand rire en allant taper sur l’épaule de Viktor. Et pose ta montre et tes lunettes sur le bureau, je vais les mettre dans ton panier. Â»

Andréa avançait déjà vers moi, me retirant ma montre puis mes lunettes qu’elle posa sur le bureau en me saisissant le bras pour que je la suive. Elle prit l’ordonnance et m’entraina derrière elle dans le couloir alors que Viktor avait déjà ouvert la porte et nous regardait partir à grands pas.

« - Ne t’inquiète pas me dit-elle, les mardis du mois de septembre sont réservés à l’intégration des nouveaux élèves, il n’y personne dans les bureaux. Â».

Alors que j’étais totalement nue, l’infirmière me tirait par le bras au milieu des portes et des couloirs. Je n’avais pas le temps de réfléchir mais je sentais une angoisse incontrôlable me submerger, la peur évidente qu’une porte ne s’ouvre et que je sois livrée à davantage de regards dans ma nudité.

Nous franchissions une double-porte battante au-dessus de laquelle était inscrit IMAGERIE MEDICALE et nous commencions à ralentir lorsqu’une porte s’ouvrit.

Je me figeais en voyant Hanna comme moi, entièrement nue, le haut des cuisses et le pubis blanchis par ce qui semblait être du talc, sortir en larmes, soutenue par son entraineuse et une autre infirmière qui s’adressa à Andréa en faisant la moue :

« - Elle supporte mal son intégration.  Tu es avec la lanceuse conclut-elle en me regardant ? Aron vous attend. Nous, on va devoir revenir cet après-midi. Bon courage me lança-t-elle avec un gentil sourire. »

« - Merci Katy répondit Andréa en me poussant devant elle dans la salle de radiologie Â»

Aron nous attendait, campé solidement sur ses jambes, tendant le bras pour recevoir l’ordonnance. C’était un homme assez grand, d’une trentaine d’année, beau, c’est ce qui me frappa immédiatement. Il me regarda droit dans les yeux jusqu’à ce que je baisse le regard. Je rougissais alors que je sentais le regard de l’homme parcourir les reliefs de mon corps et plus précisément ma poitrine.  Il commenta l’ordonnance et conclut :

« -J’ai failli t’attendre Katia ! On a du travail… Tu lances à combien ? Â»

Je fus surprise par la question, la première fois me semblait-il qu’on faisait cas de ma personne.

« - Un peu plus de 68 mètres…Monsieur Â»

Alors qu’Andréa s’asseyait sur une chaise et sortait un téléphone portable de sa poche, Aron s’approcha de moi, me saisit les deux poignets, leva mes bras tendus au-dessus de ma tête ; les immobilisa en emprisonnant mes larges poignets d’une seule main et sans plus de précaution attrapa un de mes tétons avant de scruter mes piercing.

« - C’est du titane ? Â»

« - Oui Monsieur  Â»

« - On va commencer par l’IRM continua Aron en lâchant mes poignets et en me prenant par le cou pour m’orienter vers la porte par laquelle je venais de rentrer. Tu restes ici demanda-il à l’infirmière qui semblait absorbée par son téléphone ? Â»

« - Non ! Non ! elle est mineure… Â» répondit Andréa en levant les yeux brusquement de son téléphone.

Je fus surprise par la réaction immédiate d’Andréa tant par la forme que sur la justification de sa réponse.

Mais je fis, un peu plus tard, le lien entre sa réponse et la main d’Aron qui me lâcha le cou immédiatement.

« - Ah oui fit-il en regardant l’ordonnance Â».

L’homme sembla soudain plus froid et distant. Il passa devant moi, ouvrit la porte et me fit signe de le suivre. Andréa nous emboitait le pas…

Je me retrouvais à nouveau nue dans le couloir encadrée par les deux soignants avant de franchir une nouvelle porte qui donnait sur une pièce dans laquelle se trouvait une sorte de gros tube blanc précédé d’une sorte de table d’examen.

« -Allonge toi sur le dos, mets tes bras le long de ton corps, serre tes jambes et tu essaies de bouger le moins possible. Cela va durer un certain temps. Si tu as un problème tu appuies sur cette petite poire me dit-il en me plaçant un objet en main. Â»

Quelques instants plus tard la table d’examen se leva et je rentrais dans le gros tube…

Cela me parut une éternité, j’avais même froid, mes tétons s’étaient contractés presque douloureusement ! Par moment des bruits forts succédaient à des moments de silence, puis cela recommençait.

Je ressortis du tube, la table se baissa et Andréa me raccompagna dans la salle de radiologie. Aron arriva rapidement et très mécaniquement me plaça devant divers appareils de radiologie, debout, allongée et réalisa les clichés de mes articulations, du tronc et de mes membres me semblait-il. Il ne trainait pas et me donnait les directives de positionnement assez froidement…

Je n’avais aucune notion de l’heure et je n’avais pas repéré d’horloge mais la matinée commençait à me paraitre vraiment très longue et j’avais de plus en plus froid au point d’en avoir la chair de poule.

« -Andréa, j’ai besoin d’aller aux toilettes lui dis-je doucement Â»

« -Ah bah c’est parfait car j’ai besoin de tes urines, alors tu te retiens encore un peu car je pense que c’est bientôt fini. Â»

Bientôt fini… J’avais de plus en plus de mal à me retenir… Mais enfin les radiologies c’était terminé. Aron me salua avec un large sourire qui contrastait avec la froideur précédente et Andréa m’accompagna vers des toilettes.

 Derrière une sorte de sas avec un lavabo la pièce était assez vaste pour des toilettes et ressemblait davantage à une immense cabine de douche. Une pile de serviettes blanches était posée sur une étagère et en dessous un grand bac blanc vide

« - Tu attends avant d’uriner je vais chercher un flacon Â» me lança-t-elle avant que je ne m’enferme.

Je me contractais pour ne pas faire pipi par terre et, heureusement, elle revint assez vite avec un flacon transparent. Elle me poussa vers ce qui ressemblait à une douche, ouvrit le flacon qu’elle me tendit :

« - Tu le remplis et après tu peux faire entre tes jambes me lança-t-elle en me désignant le trou par terre Â»

J’attendais qu’elle parte mais Andréa restait dans la porte du sas :

« -Allez, on ne va pas y passer le reste de la matinée, il est déjà tard Â»

Je la regardais, stupéfaite…

« - Ohhhh tu n’es pas la première que je vois pisser ! Allez, dépêche-toi, et comme je récupère le flacon, essaie de ne pas en mettre partout… Â»

Rougissante, j’écartais les cuisses, toujours frigorifiée, les tétons contractés et tendus.

Ma vessie me faisait mal mais je n’arrivais pas à uriner jusqu’au moment où, enfin, je réussissais à me libérer de quelques gouttes puis d’un jet continue. Je remplissais le flacon et Andréa tendit le bras pour le récupérer et le refermer :

« - Prends cinq minutes pour te laver et te réchauffer, je reviens te chercher, tu m’attends ici Â»

Je continuais à uriner, soulagée, alors que j’entendais Andréa partir. Je pris une douche chaude, me lavais rapidement et profitais de la chaleur de la douche avant de m’envelopper et de me sécher dans une grande serviette.

Andréa revint quelques minutes plus tard avec le panier contenant mes vêtements.

« -Habille toi rapidement et tu pourras directement aller manger au réfectoire. Ensuite, tu iras dans ta chambre. Le docteur demande que tu restes tranquillement au repos et tu descendras dans le hall pour 14h50. Je viendrai te chercher. Â»

J’étais soulagée de retrouver mes vêtements, mes lunettes et ma montre qui indiquait déjà 11h30. Je m’empressais de m’habiller et l’infirmière reprit le panier et m’accompagna jusqu’au grand hall.

« - Va vite manger et détend toi ensuite. Cet après-midi tu vas faire les tests d’effort. Ne t’inquiète pas ce n’est pas dur du tout. Â» Andréa partit amenant le panier avec elle.

Au réfectoire deux cuisiniers déjeunaient avec une dame de service.

A mon entrée la dame se leva :

« - C’est toi Katia ? Â»

« - Oui madame… Â»

« - Assieds-toi je t’amène ton plateau repas Â»

La dame revint avec un plateau tout prêt. Il y avait une petite salade de carotte betterave, un morceau de fromage, du pain et une pomme ! Elle déposa aussi une grande bouteille d’eau. Le repas était très différent des précédents

Hanna n’était pas là. Je mangeais lentement espérant qu’elle me rejoigne. J’avais tellement envie de la retrouver pour partager mes émotions avec elle. Mais je restais seule. Les idées tournaient dans ma tête. J’étais encore bouleversée de m’être ainsi retrouvée déshabillée sans qu’on tienne un instant compte du respect de mon intimité. Je ne voulais pas trop y penser et j’évacuais à chaque fois la pensée de ces deux hommes qui m’avaient scrutée sans la moindre gêne. Je tentais de me concentrer sur les compétitions que j’avais pu vivre jusqu’à maintenant et l’espoir de devenir une grande championne pour mon pays.  A midi et demi Hanna n’était toujours pas là et je décidais de remonter dans la chambre en espérant la retrouver. Mais il n’y avait personne. Je m’allongeais sur le lit et m’endormis épuisée d’émotion, des larmes dans le coin des yeux…

Soudain j’entendis frapper à la porte qui s’ouvrit aussitôt.

Andréa était devant moi.

« - Lève-toi sans trainer il est déjà 15h. Â»

Je regardais ma montre : presque 15h. Je me redressais et regardais le lit d’Hanna vide.

J’enfilais les claquettes et suivis aussitôt l’infirmière qui m’accompagna jusqu’au cabinet du médecin.

« -Tu peux y aller Andréa mais j’aurai besoin de toi dans environ deux heures lança le docteur alors que je rentrais dans la salle de consultation Â».

Sur la même chaise que ce matin mon entraineur était assis :

« -Alors Katia, tu as bien mangé me questionna-il aimablement ? Ne t’inquiète pas de ce petit régime de ce midi il ne sera pas habituel. On va retravailler ton équilibre masse musculaire et poids… Â» Il n’eut pas le temps de finir…

« - Katia ! C’est l’heure de te reposer coupa le médecin avec une certaine douceur dans la voix. Tu vas t’allonger sur le dos sur la table d’auscultation. Avant tu enlèves ta montre et ton haut de survêtement qui tu vas déposer dans ta corbeille avec tes sandales. Ensuite tu vas fermer les yeux et tu te détendras quelques minutes sur la table. Tu garderas les yeux fermés et je viendrai prendre ta tension et ton rythme cardiaque. On est d’accord ? Â»

« -Oui docteur dis-je en voyant la corbeille posée sur la croix blanche Â». Je notais que contrairement à ce matin il me tutoyait maintenant.

Je déposais alors ma montre et mon haut de survêtement avant de m’allonger sans un mot sur la table. Je fermais les yeux et me concentrais sur ma respiration… Je sentais mon ventre et ma poitrine se soulever. J’entendais mon cœur battre…

Je restais ainsi quelques temps avant d’entendre le médecin approcher. Il saisit mon bras, ajusta le tensiomètre sur le bas de mon biceps, gonfla le brassard et mesura ma tension.

Il glissa ensuite la tête du stéthoscope sous ma brassière sur le haut de mon sein gauche et resta ainsi un long moment.

Puis il s’éloigna :

« - Bien ! Bien ! Bien ! Une tension un petit peu élevée mais rien d’alarmant et un rythme cardiaque très lent, c’est bien ça ! On va tester ta récupération maintenant. Tu peux ouvrir les yeux et t’asseoir sur la table. As-tu entendu parler du test de Ruffier-Dickson ? Â»

« - Non docteur ».

« -Tu vas voir c’est très simple : tu vas devoir faire 30 flexons en 45 secondes. Juste à la fin je vais reprendre ton rythme cardiaque et je referai la même chose 60 secondes plus tard. Â» Le médecin se plaça face à moi, écarta un peu les jambes, tendit les bras dans le prolongement de ses épaules, ajusta ses pieds pour qu’ils soient alignés aux bras et fit une flexion, bras tendus devant lui, descendant ses fesses presque jusqu’au sol. « Tu vois, ce n’est pas plus compliqué que cela, je te donnerai le rythme au départ et après tu le garderas jusqu’au bout de l’exercice et je t’arrêterai à la fin. Je te conseille de compter dans ta tête pour garder le rythme et n’oublie pas de bien souffler lors de la phase de descente. C’est compris ? Â»

« - Oui docteur Â»

« Parfait ! Tu te mets nue, tu poses tes vêtements et tes lunettes dans ta corbeille, tu viens te placer face à moi et on va commencer. Â»

Ce fut comme si je venais de recevoir un coup de poing dans le ventre. Je me sentis vaciller un instant et mon sang se glacer ! Tétanisée… Je regardais alternativement Viktor et le médecin, choquée de devoir me remettre à nouveau nue devant ces hommes…

« - Un problème Katia me lança le docteur ? Tu sais, il va falloir que tu t’habitues. Tu veux devenir une championne ? Tu es au meilleur endroit pour ça ! Mais ton corps appartient à la Nation maintenant. On va investir beaucoup sur toi, comme pour tous les jeunes en formation dans ce centre d’entrainement. On ne va pas perdre notre temps avec des enfantillages. Et comme on n’a pas que ça à faire cet après-midi, tu vas te dépêcher de te déshabiller ! Â».

Je me sentais mal… Mais je savais aussi que si je n’obéissais pas ma pratique des lancers à haut niveau s’arrêterait brusquement.

 Tout en tremblant je me dirigeais de nouveau incapable de me rebeller vers ma corbeille à linge et j’entrepris de me déshabiller. Pendant ce temps le médecin avait tiré un petit tabouret sur lequel il s’assis alors que Viktor restait sur sa chaise.

Je retirais ma brassière, puis mon bas de survêtement. En retirant mon shorty je prenais conscience que mon pubis et mon sexe n’étaient même plus protégés par ma toison…Ma gorge se serra alors que je revenais vers le médecin le visage probablement fermé, ne sachant pas trop quoi faire de mes mains que je laissais quand même devant mon sexe.

« -Mets-toi bien en face de moi ordonna le médecin en se levant un instant pour bien me mettre en face de lui et du même coup ¾ face à mon entraineur qui me regardait fixement. Tiens-toi droite ! Regarde-moi ! Mets tes pieds dans l’axe de tes épaules. Ecarte tes pieds un tout petit peu plus… Oui comme ça c’est parfait. Tend tes bras devant toi. Si tu tombes tu te remets immédiatement en position pour continuer l’exercice jusqu’à ce que je t’arrête. C’est compris lança le médecin en manipulant sa montre. Â»

« - Oui docteur arrivais-je à peine à bredouiller la gorge nouée Â»

« -Alors c’est parti…1…2…garde bien les bras tendus…3…4…c’est le bon rythme, c’est bien, continue comme ça…6… Â»

Ma morphologie ne m’aidait pas quant au maintien de ma stabilité mais mes jambes puissantes me permettaient de réaliser l’exercice sans perte d’équilibre. Je gardais le rythme en suivant la voix du médecin et voyais comment son regard plongeait entre mes cuisses qui s’ouvraient au rythme de mes flexions offrant totalement mon intimité aux yeux des deux hommes.

« - Reste droite Katia… Â»

Je mobilisais toute ma force mentale pour me concentrer que sur le décompte pour qu’aucune pensée parasite ne vienne envahir mon esprit.

« -15…16… continue… souffle bien... Â»

Les flexions commençaient à se faire sentir de plus en plus dans mes cuisses. Mes seins commençaient aussi à peser davantage et me rappelaient à chaque mouvement ma nudité. Je me concentrais sur le décompte…

« - 25…on y est presque Katia, continue sur le même rythme…27…28…29…30… 46 secondes bravo ! C’est bien, ne bouge pas dit le médecin en se relevant d’un bon pour saisir d’une main mon poignet en prenant mon poult et de l’autre regardant sa montre. Â»

Au bout de 15 secondes il marqua quelque chose sur une feuille puis rajouta en me regardant dans les yeux :

« - Souffle bien…inspire par le nez… expire profondément par la bouche… Â»

Il reprit mon poignet et me détaillait du regard sans la moindre gêne. Il plongea son regard entre mes cuisses et je pris conscience que l’exercice avait probablement ouvert les lèvres de ma vulve. Je me sentis rougir alors que brusquement mes aréoles se resserraient et mes tétons s’érigeaient. Je fermais les yeux dépitée, honteuse, impuissante…

Soudain je sentis les doigts du docteur reprendre mon poult puis, relâcha mon poignet.

« -Très bonne récupération Katia Â».

Il repartit tranquillement s’asseoir à son bureau, me laissant sans consigne, sans interdiction, sans autorisation, là, nue, au milieu de la pièce, essoufflée, en train de récupérer de l’effort demandé. Je n’osais pas bouger, je n’osais pas parler, les mains tentantes vainement de masquer mon pubis. Je sentais mes tempes battre, ma poitrine se soulever au rythme de ma respiration, quelques perles de sueur glissaient sur mon front. Je restais ainsi plusieurs minutes avant que le médecin me désigne un autre angle de la pièce dans lequel un espalier était fixé au mur, une barre de traction, un tapis de sport au sol et une machine que je n’avais encore jamais vu. (J’appris plus tard qu’il s’agissait précisément d’un vélo elliptique).

« - Je vais tester ta résistance à l’effort maintenant. Prépare-toi à souffrir lança-t-il dans un grand éclat de rire. Mais non, je plaisante, ne t’inquiète pas Katia. Allez, file vers la salle de torture…. Ha ! Ha ! Ha ! Â»

Le ton était…je crois que je n’ai jamais su le définir…entre moquerie, une forme de bienveillance cependant…avec une forme d’autorité qui ne permettait pas de désobéir… J’étais comme dans un monde parallèle… Je ne comprenais pas ce qui arrivait… Je ne voulais pas rester nue ainsi à obéir à ce que je considérais comme un abus, une atteinte à ma personne, à une humiliation volontaire… Mais j’étais incapable de me rebeller…

Sans rien dire je me dirigeai vers le « petit coin sport Â» du bureau médical.

Le médecin approcha rapidement, plaça une de ses mains juste au-dessus de mes fesses sur mes reins :

« -Place tes pieds sur les pédales et prends les poignées les plus hautes… Vas-y je te tiens… Dès que tu te sentiras suffisamment à l’aise tu prendras les poignées flottantes. Tu pourras comme ça te redresser et travailler ta respiration en même temps. »

Je m’installais non sans quelques pertes d’équilibre sur la machine, les pieds callés, les mains sur les poignées fixes alors que le médecin me soutenait maintenant en saisissant une de mes fesses. De son autre main il programmait un exercice sur le tableau de contrôle de la machine.

« - Allez ! C’est parti ! Â»

Je commençais à bouger mes jambes, légèrement penchée en avant appuyée sur la console. Le mouvement était déconcertant ! Je faisais aller mes jambes dans une sorte de mouvement pendulaire dans un équilibre assez hasardeux.

Le médecin remonta sa main au milieu de mon dos puis glissa l’autre sous mes seins qui me paraissaient lourds soudainement.

« - Lâche la console et prends les poignées flottantes, redresse-toi. Bien ! Place ton bassin bien dans l’axe… Voilà… Â»

En retirant sa main de mon buste il enveloppa mon sein gauche dans un geste rapide mais parfaitement volontaire. Je me raidis un instant manquant de perdre l’équilibre

« -Il faut rester concentrer Katia chuchota-t-il et laissant tomber sa main dans mon dos sur mes fesses et en plaçant son autre main sur ma vulve. Place bien ton bassin me lança-t-il alors que je sentais un de ses doigts s’insérer entre les lèvres de mon sexe alors que la main sur mes fesses exerçait une pression plus ferme. Â»

Je me sentais rougir d’un coup alors que mon cÅ“ur s’emballait. Mes tempes se mirent à me tambouriner la tête alors que je sentais le doigt exercer une pression entre mes lèvres. Mes aréoles se resserrèrent et mes tétons se durcirent dans une réaction physiologique à laquelle je ne pouvais rien. Je n’osais pas protester… Je n’osais pas m’arrêter. Je sentais la panique est mon impuissance à réagir m’envahir… J’entendais à peine les mots du médecin :

« -Allez ! Concentre toi Katia…me lança-t-il avant de s’écarter et de pianoter sur la console. Â»

Je dus aussitôt augmenter la fréquence de mes mouvements alors que je n’arrivais même plus à me concentrer, submergée par des sentiments de honte, d’impuissance, de peur…

Tu t’échauffes à ce rythme pendant 10 minutes et je reviens augmenter la difficulté. Allez ! Concentre-toi me lança-t-il en me claquant la fesse. Â»

Je m’employais à garder mon équilibre et tentais de trouver la bonne pression et le bon rythme alors que mon esprit s’embrouillait. Je ne contrôlais rien et mon cerveau se bornait à me donner l’ordre d’activer mes jambes… Les pensées les plus inquiétantes parvenaient cependant à briser ce qui me restait de concentration. Je manquais de tomber… Les minutes passaient et ma respiration se faisait de plus en plus profonde soulevant ma poitrine… Mon corps commençait à chauffer… Je commençais même à transpirer…

C’est alors que je vis les deux hommes approcher. Viktor avec un sourire presque sincère s’appuya sur le mur juste en face de moi plongeant son regard tantôt entre mes jambes, tantôt sur mes seins, tantôt tentant de capter mon propre regard fuyant…

Le médecin s’activa sur le pupitre de commande et je sentis immédiatement la difficulté s’amplifier. Sans un mot il plaqua un stéthoscope sous mon sein gauche puis le déplaça à plusieurs reprises même dans mon dos…

Je commençais à transpirer de plus en plus et mon souffle se faisait plus puissant et sonore.

Il manipula à plusieurs reprise la console ce qui augmentait à chaque fois la difficulté… Les deux hommes me regardaient alors que le médecin m’encourageait régulièrement. Il estima enfin que j’en arrivais au bout de mes capacités alors que je dégoulinais de sueurs.

Il stoppa la machine et m’aida à descendre. Il me prit par le cou alors que je soufflais épuisée, brulante et me poussa doucement vers un épais tapis de sol sur lequel Viktor était en train d’étendre une grande serviette blanche.

« -Katia, tu intègres maintenant un centre de formation qui forge des championnes et des champions. Tu vas devoir collaborer avec une équipe, un staff, des médecins, ton entraineur. On va forger ton corps, ta résistance mentale et ta combativité. On va s’investir pour toi, ton coach sera toujours à tes côtés ainsi qu’une équipe médicale toujours disponible. On te l’a déjà dit … En as-tu vraiment conscience ? me questionna-t-il en m’arrêtant et en me fixant du regard… Â»

« -Oui, bien sûr répondis-je un peu interloquée Â»

« - Oui Docteur ! On doit tout savoir de toi, connaitre chacun de tes muscles et leur tonicité, ton amplitude articulaire, tes évolutions de poids, tes blessures même les plus insignifiantes, tes humeurs, ta capacité à nous obéir pour qu’on fasse de toi NOTRE lanceuse de marteau…Sinon, c’est retour à la maison. Tu comprends ?

« - Oui Docteur Â» dis-je un peu plus inquiète. Â»

« -Alors place-toi debout sur la serviette, jambes écartées et mets tes bras tendus au-dessus de ta tête… Â»

Je ne sais pas si j’ai pali ou si j’ai rougi… Mais je me souviens bien que je me suis mise à trembler. Je n’avais pas froid… J’avais peur… Les idées les plus contradictoires se bousculaient dans ma tête. Je voulais m’enfuir, renoncer, rentrer chez ma mère… Pour poursuivre une cohabitation difficile ? Oui qu’importe ! Mais je ne voulais pas renoncer à ce rêve de devenir une athlète exceptionnelle. Mais j’étais là, nue, dégoulinante de sueur, haletante, impuissante, devant ces deux hommes qui me scrutaient et me détaillaient sans gêne…J’avais peur… Je tremblais…Je ne voulais pas qu’ils me touchent, je ne voulais plus qu’ils me regardent comme ils le faisaient… Mais sans doute qu’une part de mon éducation, de se que j’avais déjà pu subir m’empêcha de lutter, de me rebeller….

La tête basse, secouée par des tremblements je me déplaçais jusqu’à la serviette, écarta légèrement mes jambes et je tendis mes bras au-dessus de ma tête… Je me revis un instant à genoux les bras tendus au-dessus de la tête devant d’autres…

Les deux hommes se rapprochèrent, Viktor se plaça devant moi, le médecin se positionna dans mon dos et prononça clairement :

« - Ne t’inquiète pas Katia,  mes gestes ne seront que médicaux… Ecartes plus tes jambes… encore un peu…Voilà, parfait… Maintenant tu essaies de saisir tes chevilles sans plier tes genoux…Allez ! Â»

Cette fois si je me sentis rougir… je savais très bien que toute mon intimité serait visible dans une telle position… J’eus du mal à déglutir, je voulais courir, me sauver mais je me penchais en avant sans rien dire, réussissant sans difficulté malgré ma morphologie à saisir mes chevilles, mes seins encadrant mon menton.

« -Parfait ! Tu ne bouges plus, tu restes comme ça… Â»

Viktor rejoignit le docteur dans mon dos…

Je sentis des mains se poser sur mes fesses, les saisissant mêmes, les malaxant, écartant les globes charnus et dévoilant probablement mon orifice anal aux regards. J’étais mortifiée ! Mes jambes tenaient à peine secouées parfois des contractions incontrôlables.

« - Reste comme ça Katia, c’est parfait ! Â»

Les mains se retirèrent après quelques secondes qui me parurent interminables, le médecin se plaça sur le côté et commença à suivre ma colonne vertébrale de ses doigts jusqu’à ma nuque…

« -Bien ! Redresse-toi et tends tes bras au-dessus de ta tête. Je vais contrôler ta mobilité articulaire Â».

Sans ménagement le médecin plaça une de ses mains juste au-dessus de mon pubis et l’autre dans mon dos à la naissance de mes fesses me maintenant fermement.

« - Tout doucement en gardant les bras tendus dans le prolongement de ton dos tu descends le plus bas possible et essaye de poser tes mains à plat au sol et aussitôt tu remontes assez vite en inspirant profondément, tu te stabilises bien droite et tu redescends lentement. Tu fais ça 5 fois… Allez ! Â»

Sans un mot je commençais à exécuter les mouvements sentant les perles de sueurs couler dans mes yeux en les brulant… A chaque descente le médecin positionnait ses mains différemment… Sur mes deux hanches semblant chercher mon ossature, sur mes reins appuyant ses doigts dans ma chair, puis repositionna sa main presque sur ma vulve alors que l’autre saisissait ma nuque.


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21-01-2024 0 3764

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