Dur apprentissage de la vie

Récit érotique écrit par Katia le 05-01-2024
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Bonjour, Bonsoir, à toutes et tous….

Ceux qui ont lu ma première narration (pas encore finie) savent que j’écris par jets, en fonction de mes besoins de me livrer, d’exorciser mes pensées ou raviver le passé pour stimuler ma combativité.

Je savais qu’il me serait nécessaire à un moment ou à un autre de revenir sur mon enfance et adolescence. Je ne souffre pas vraiment de mon passée grâce à un gros travail avec des psychothérapeutes mais il a laissé des traces indélébiles notamment sur ma construction affective et sexuelle.

Pour ceux qui ne souhaiteraient pas lire d’autres narrations je rappelle un peu qui je suis. J’ai toujours eu les cheveux très noirs, toujours longs ou mi-longs, j’ai les yeux marrons.

 Aujourd’hui j’ai 28 ans, je lance le marteau (très loin !), j’entraine, je gagne correctement ma vie dans le milieu artistique et j’ai besoin de me projeter dans mon enfance et parfois de raconter avec mes mots ce que j’ai vécu et comment je l’ai vécu.

Certaines ou certains seront peut-être choqué(e)s alors ne poursuivez pas.

Peut-être que certaines ou certains seront troublé(e)s ou excité(e)s par les situations que je décris. Je ne juge pas et cela ne me gêne pas, j’en suis moi-même souvent troublée physiquement. Ne me demandez pas pourquoi, je sais juste que… c’est très complexe !

Je ne fais nullement l’éloge de ce qui pourrait s’apparenter à de l’inceste mais je témoigne que ma sexualité actuelle est construite incidemment sur des détails, des souvenirs, un travail psychologique pour exorciser ce qui pourrait être une souffrance et bâtir un schéma psychologique dans lequel j’arrive à construire ma sexualité et mes plaisirs… Cela peut paraitre surprenant mais ceux qui liront jusqu’au bout (lorsque j’y serais) peut-être comprendront-ils la complexité de ce qui me procure des sensations, des émotions sexuelles …

Je rappelle que ces faits ne se sont pas déroulés en France mais dans la campagne profonde d’un pays de l’Europe de l’Est où les femmes n’étaient en général que des ouvrières agricoles, ou destinées à rester au foyer, dépendantes du bon vouloir des hommes, de leur bonté ou de leurs violences. Mais quoi qu’il arrive, personne ne se mêlait de ce qui arrivait au sein des familles, des fermes, des usines… Et de toute façon les hommes étaient (et sont) toujours du côté des hommes et les femmes toujours à soutenir la parole de celui ou de ceux dont elles dépendent. Je l’avais définitivement compris à mes 16 ans.

Nous vivions dans la ferme de mes grands-parents alors décédés, transformée en maison familiale. Il y avait mon cousin, ma cousine, mon petit frère qui m’adorait, ma tante, ma mère et moi. Parfois venait pour un ou quelques jours un copain de ma tante. Mon oncle était décédé quelques années avant et mon père était parti sans laisser de nouvelle juste après la naissance de mon frère alors que j’étais toute petite. Je n’ai presque pas de souvenirs de lui. Ma mère enseignait le français (c’était rare les femmes universitaires) au lycée (j’ai adapté le nom des classes au système français pour une meilleure compréhension car dans mon pays c’est un peu différent) à une cinquantaine de kilomètres et ma tante travaillait parfois pour les fermiers aux alentours. Nous vivions tous presque uniquement sur le salaire de ma mère. Un des fermiers voisins, Janos, veuf, s’invitait souvent le soir pour manger avec nous en amenant régulièrement un peu de viande et des légumes que nous n’avions pas forcément les moyens d’acheter. En contrepartie on me demandait de faire un peu de ménage chez lui et quelques autres travaux notamment à la basse-cour.

Entre les deux sÅ“urs il y avait souvent des conflits notamment sur la façon de nous éduquer, ma mère prônant le dialogue, les échanges et nous permettait de lire beaucoup alors que sa sÅ“ur punissait ces 2 enfants avec de nombreuses fessées souvent violentes, gifles, mise au coin et privation diverses. Elle n’aimait pas non plus Imre « l’ami Â» de ma tante, elle le soupçonnait d’être un « amant Â» violent bien que ma tante démentait à chaque fois. Il existait aussi, probablement, une forme de jalousie vis-à-vis de ma mère qui avait pu faire des études et à la campagne ce n’était pas dans les habitudes.

Pour la rentrée de 2007 ma mère obtint un poste de professeure de français à l’université alors que j’allais bientôt avoir 12 ans. Mon petit frère Anton avait 9 ans, ma cousine Maria 11 ans et mon cousin Andras 13 ans. Elle laissa ma tante s’occuper de nous, seule, et ne revenait à la maison que toutes les 5 ou 6 semaines pendant le week-end car elle devait assurer des permanences de nombreux samedis en échange d’un petit appartement de service et l’université était à 5 heures de train. J’en voulus un peu à ma mère de nous laisser seuls car je n’appréciais pas spécialement ma tante et si je me montrais toujours polie et serviable je gardais une certaine distance affective qui pouvait s’apparenter à une forme de froideur de ma part.

Assez vite de nouvelles tentions apparurent au sein de la maison. Ma tante essaya d’imprimer sur mon frère et moi sa façon de nous éduquer très différemment de la méthode de ma mère qui était davantage une intellectuelle. Elle me supprima mes temps de lecture pour que j’aide davantage à la maison et même chez le voisin. A 12 ans j’étais particulièrement grande et j’avais hérité parait-il de l’ossature et de la force de mon père qui avait été un lanceur de disque assez réputé. Au collège je jouissais d’une certaine tranquillité. Bien que les garçons les plus âgés s’intéressaient très souvent à mes formes assez apparentes aucun ne s’était avisé à me toucher car même les plus costauds me craignaient depuis que j’en avais presque assommé un d’entre eux juste en le projetant au sol sans le moindre effort alors qu’il frappait mon petit frère. Les professeurs m’appréciaient car je figurais parmi les très bons élèves. Au retour du collège au lieu de me laisser le temps d’étudier ma tante me forçait à aider chez le voisin alors que même mon cousin plus vieux que moi en était dispensé. Il est vrai que je le dépassais déjà d’une tête et que de toute façon on imposait rarement à un garçon ce qui pouvait être fait par une fille.

Un soir alors que nous étions tous à table avec le copain de ma tante, nous arrivions à la fin du repas et je demandais à cette dernière si je pouvais être dispensée de laver la vaisselle car avec mes travaux à la ferme voisine j’avais pris du retard pour un devoir à rendre le lendemain. Ma tante s’y opposa et m’apprit même que le lendemain soir je devrai y retourner pour finir un travail. Je ne pus contenir ma colère et je protestais violemment en levant la voix et avec des gestes d’humeur. Ma réaction était inattendue et Imre, le copain de ma tante se leva et me gifla pour la première fois. Sa réaction aussi était pour moi totalement inattendue. Il m’attrapa par les cheveux, me fit tomber de ma chaise avec une facilité déconcertante et me tira au sol jusque devant ma tante. J’étais abasourdie et apeurée. Il m’appuyait puissamment au sol et réclamait que je m’excuse auprès d’elle. Il partit dans une grande diatribe quant à l’éducation de ma mère qui allait faire de moi une rebelle, une délinquante et qu’il était plus qu’urgent que je sois reprise en main avant qu’il ne soit trop tard. Sans me laisser le temps même de m’excuser il apostropha ma tante et lui lança qu’il était de son devoir de me punir sévèrement immédiatement car il ne serait pas tout le temps là pour me reprendre en main efficacement.

« -Tu veux faire ta maligne devant tout le monde, tu veux jouer les intellectuelles comme ta mère, tu veux péter plus haut que ton cul.  Bah tu vas nous le montrer ton cul et tu vas prendre une belle correction. Enlève tes frusques, tu vas voir comment ça se passe avec moi ! Â»

Je regardais ma tante en m’excusant à plusieurs reprises et pour seule réponse je reçus une nouvelle gifle et un :

« -Obéis ! Â»

Imre serra sa prise au niveau de mes cheveux et me releva sans ménagement et me planta en sanglot au milieu de la pièce.

« -Ahhh tu fais moins la fière maintenant ! Dessape-toi hurlait-il ! Â»

Je tremblais, en larme, secouée par les sanglots

« Tu te grouilles ou tu veux que je t’aide hurlait-il ! en me secouant les cheveux et la tête »

Terrorisée et tétanisée par sa colère j’étais totalement impuissante. Morte de honte devant tout le monde je retirais ma robe révélant deux seins déjà volumineux, bien ronds et fermes. Ma mère n’avait jamais eu les moyens de me payer un soutien-gorge malgré mes demandes répétées. Mes yeux se remplissaient de larmes et ma vue se troublait.

Il me tira et me tourna vers le mur :

« -Tends tes bras devant toi et appuie-toi sur le mur ! cria-t-il en me lâchant les cheveux. Dépêche-toi ! Â».

C’était comme ça qu’ils fessaient Maria ou Andras. Une fois même Maria avait eu la culotte aux chevilles…

J’obéissais terrorisée manquant de trébucher. Personne ne disait rien. On entendait que lui et mes sanglots.

« -Ahhh tu veux faire comme ta mère, jouer les intellos ! Tu veux péter plus haut que ton cul ! Â»

Je sentis sa main saisir l’arrière de ma culotte et dans un mouvement de résistance irréfléchi je me retournais et le repoussais avec force presque jusqu’à la table. Il me regarda particulièrement surpris, marquant même un temps de stupéfaction avant de bondir sur moi, de me gifler et me plaquer sur le mur avec violence.

« -D’accord ! Toi tu veux qu’on te dresse ! Bah tu as de la chance tu es tombée sur la bonne personne ! Tends tes bras hurla-t-il et je peux te dire que si tu bouges encore une fois tu vas t’en souvenir longtemps ! Ahhh tu ne veux pas quitter ta culotte, eh bien tu vas la garder bien précieusement ta culotte, crois-moi criait-il Â»

J’étais paniquée, tremblante, en sanglots.

« -Et arrête de chialer la Madame me lança-t-il en m’assenant une nouvelle gifle qui me fit chanceler.

Je tendis les bras contre le mur.

Alors que mes joues me brulaient je sentis la main de l’homme ressaisir l’arrière de ma culotte et la tirer entre mes jambes sans ménagement. Il me força à l’enjamber et la ramassa. Il m’attrapa les cheveux et me ramena lentement au milieu de la pièce. A travers mes larmes j’eus le temps de voir les yeux d’Andras écarquillées, la bouche grande ouverte, comme le souffle coupé et la peur dans les yeux de Maria et de mon frère avant qu’Imre se place devant moi :

« -Ouvre ta bouche puisque tu ne veux pas quitter ta culotte. Ouvre ta bouche je viens de te dire ! Â»

En pleurs j’ouvrais ma bouche, mortifiée.

« -Bah voilà, tu vois que tu peux être obéissante si on s’en donne les moyens. Mords là ta culotte me lança l’homme en me la plaçant entre les dents à moitié pendante sur mon menton. Il me lâcha, se recula comme pour admirer son Å“uvre. Ah bah voilà, je comprends, la Madame a une vraie touffe entre les jambes, elle se prend maintenant pour une grande. Tu crois que cela te donne le droit de me résister à moi ou à ta tante me lança-t-il en me secouant les cheveux. Â»

Il me ramena face au mur ou il me plaqua.

« -Tends tes bras ! Ah tu veux me résister physiquement… Je vais t’en faire passer l’envie, je te le promets. Attends-moi là sans bouger, sinon … 

Il ne finit pas sa phrase et sortit dans la cour en claquant violemment la porte.

Personne ne bronchait. Personne ne bougeait. Je n’entendais que mes sanglots que je tentais de retenir, mon cœur qui battait la chamade et le martèlement de mes tempes dans ma tête qui me faisait mal… Je tremblais, humiliée, terrorisée…

Andras commença à murmurer quelque chose à sa mère et j’entendis ma tante lui dire de faire silence… Je l’entendis se lever et s’approcher de moi. Elle n’eut pas le temps de quoi que ce soit car la porte s’ouvrit et Imre rejoignit la femme :

« -Va chercher sa chaise et pose-la ici. Je te promets qu’on va lui faire passer une bonne fois pour toute l’envie de se plaindre et de se rebeller. Â»

L’homme m’attrapa fermement par les cheveux et me renversa en avant par-dessus la chaise. J’entrevis par terre des lanières de cuir et ce qui semblait être des longues baguettes de noisetier. J’étais terrifiée…

« -Attache-lui les chevilles lança-il à ma tante Â»

Je sentis les mains de ma tante m’écarter les jambes pour les placer près des pieds de la chaise et s’affairer à me lier les chevilles alors que lui me liait fermement les poignets

Puis ils tirèrent tous les deux la chaise pour bien orienter mes fesses vers la table :

« -Regardez bien tous comment on va faire passer l’envie à votre cousine ou à ta sÅ“ur de jouer la petite intello contestataire ! Et toi si tu craches ta culotte je te la fourre dans le cul.»

A ces mots je serrais les dents, pétrifiée, mortifiée, secouée par de nombreux sanglots

« -Je te laisse l’honneur lança-t-il à ma tante, presque enjoué. Â»

 Très vite un coup violent en travers de mes fesses me fit gémir de douleur. Quelques instants passèrent avant qu’un second coup cinglât le haut de mes cuisses m’arrachant un nouveau gémissement. Je serrais les dents de peur de lâcher ma culotte… mes larmes coulaient sur mon visage. Les coups se suivirent, tous aussi fort les uns que les autres, s’abattant sur mes fesses, mes cuisses et même mes reins, m’arrachant à chaque fois un gémissement de douleur….

« -Douze coups ! comme ton âge ! Si Julia juge devoir te punir alors que je ne suis pas là et que j’apprends que tu continues à te rebeller, comprends bien que ce soir je n’ai pas été méchant.

Je sentis la main d’Imre arracher la culotte de ma bouche alors que mon corps tremblait de douleur sur la chaise…

« -Tiens Andras ! Ton premier trophée Â»

« -Imre ! Â»

« -Bah quoi ! Ton fils a 13 ans ! Tu ne penses pas que cette nuit il va rêver du cul de ta nièce ? C’est de son âge tu es bien naïve… Allez on débarrasse, et on se lave les dents et on va dans les chambres. Katia, toi je ne veux pas t’entendre ! Andras, toi tu vas chercher du charbon et tu rempliras le poêle. Â»

« -Allez hop les deux zigotos maman et tati vient vous border… hop…hop…hop s’exclamait ma tante comme si rien ne s’était passé »

J’entendais la voix de ma tante s’éloigner vers les chambres, la porte de la cour se refermer alors que mon cousin allait chercher du charbon et les pas d’Imre se rapprocher.

Il passa un doigt sur ma fesse et je compris à la douleur qu’il suivait une des flagellations. Il entreprit de me détacher les poignets et les chevilles en me murmurant :

« -C’était la première fois Katia mais quelque chose me dit que ce n’est pas la dernière ! Mets-toi à genoux près du poêle, tiens-toi droite, mets tes mains sur la tête. Â»

Je me rendis au milieu de la pièce près du poêle. Je grimaçais quand mes chairs tuméfiées se rencontrèrent. Pas satisfait de ma position, il mit son pied entre mes genoux.

« -Ecarte Â»

Mortifié j’écartais les genoux

« -Encore ! Â»

Et il poussa de son pied mes cuisses jusqu’à ce qu’il obtienne ce qu’il voulait. Au-delà d’une punition il cherchait clairement à m’humilier.

Il alla remplir un grand verre d’eau et me fit boire en laissant couler de l’eau sur ma poitrine ce qui le faisait rire.

« -Ta tante viendra te dire quand tu pourras aller te coucher dans ta chambre. En attendant tu restes comme ça et je ne veux t’entendre sous aucun prétexte ou je reviens t’en coller une lança-t-il en fermant la porte de la pièce. Â»

Ma tête me faisait mal, mes joues me brûlaient, je voyais les stries rouges et cuisantes sur le bord de mes fesses. Les autres, je ne les voyais pas mais je les sentais dans ma chair. J’arrivais à peine à calmer mes sanglots lorsque la porte de la cour s’ouvrit. Je n’osais même pas regarder mais je savais que c’était Andras qui revenait avec un seau à charbon plein. Je l’entendis tourner la clef et mettre la barre de sécurité à la porte. Il porta le seau de charbon jusqu’au poêle. Je sentis qu’il me regardait… Je fermais les yeux, mortifiée…

« -Je suis désolée Katia entendis-je alors que je sentis sa main essuyer mes larmes sur mes joues ce qui me fit sursauter. Â»

Sa main se retira et je l’entendis secouer le tiroir à cendres, les verser dans le grand seau puis verser le charbon dans le poêle.

« -Tu as mal ? Â»

La voix de mon cousin était pleine de compassion et de tristesse. Notre relation était chaotique. Parfois nous nous entendions bien et parfois nous en venions presque à nous battre. C’était rare car je le battais systématiquement et il préférait abandonner avant qu’on en arrive là. J’avais réouvert mes yeux et je le voyais qui me regardait en silence. Je lui demandais à voix basse de me laisser mais il ne bougea pas…

Je voyais ses yeux qui me détaillaient avec timidité mais sans se dérober quand il croisait mon regard qu’il osa soutenir même quelques secondes avant de regarder mon corps à nouveau.

« -Tu es belle Katia murmura-t-il Â»

« -Laisse-moi répétais-je à voix basse Â»

Mon corps me brûlait, ma tête semblait vouloir exploser

Il essuya de nouvelles larmes sur mes joues. Il s’agenouilla face à moi et ses yeux voyageait entre ma poitrine et mon entrejambe.

« -Tu es belle Katia… Je suis désolé pour toi… Tu as mal ? Â»

« -Laisse-moi... Â»

« Tu es trop belle Katia…Je ne sais pas pourquoi mais j’ai aimé quand tu étais penchée et que maman et Imre te battaient les fesses, tu es si belle Â»

Un sanglot me secoua :

« -Laisse-moi Andras ! Â»

Mais mon cousin resta là. Sans un mot, il caressa ma cuisse la plus proche de lui avec une réelle douceur. Sa main remontait vers le haut de ma cuisse.

« -Laisse-moi Andras Â»

« -Je suis désolé Katia. Â» Il retira sa main mais soutenait mon regard. Il me souriait timidement mais avec une réelle tendresse.

« -Laisse-moi Â».

« -Tu es belle Katia avec tes mains sur la tête… Tu es si belle… Â»

«-Laisse-moi ! dis-je lasse et surprise par la franchise déconcertante de ses mots.

« -Non je ne veux pas ! J’ai envie de te regarder. Mais Promis je ne te touche pas…sauf ta cuisse dit-il en plaçant sa main avec douceur. ».

Son geste provoqua un léger sursaut de mon corps, une sorte de spasme. Il se pencha davantage en avant et regardait ma poitrine comme subjugué en me caressant tendrement la cuisse.

« -Tu es si belle Katia comme ça… Â»

Mon esprit était confus. J’avais mal à la tête, mon corps était brulant et meurtri. Je crois que j’étais fiévreuse. Ma gorge était sèche et j’avais du mal à déglutir Mais un sentiment étrange me parcourait également, indéfinissable. Je sentis juste une sorte de resserrement inhabituel de ma poitrine et je fus surprise de constater le durcissement de mes tétons.

Andras ouvrit la bouche avec une inspiration de surprise et regarda mes seins, totalement subjugué. Sa main remonta jusqu’à ma toison et caressait les poils du haut de mon pubis sans que je ne puisse réagir, prise de spasmes. La chair de poule envahit mon corps.

« -J’ai besoin d’un verre d’eau Andras s’il te plait réussis-je à dire Â»

Mon cousin regarda encore mes seins tendus avant de se lever, de remplir un verre qu’il me tendit en s’agenouillant devant moi. Avant de me le donner, il tendit son autre bras vers ma poitrine. Ses yeux fixaient mon regard et Je sentis une main tremblante se poser sur un de me seins. Il semblait pétrifié lui aussi. Je baissais mes bras avec soulagement pris le verre d’eau et je le bus lentement. Â»

« -Merci Andras. Tu peux me laisser maintenant s’il te plait ? Â»

« -Tu es belle Katia répéta-t-il la voix pleine d’émotions

Mon cousin repris le verre vide, se leva et je remis mes mains sur la tête. Il alla poser le verre et revint devant moi en silence

Il regarda la porte vers les chambres et je le vis baisser son pantalon.

Je le regardais à la fois confuse, affolée et probablement curieuse mais impuissante à réclamer de l’aide sans risquer une nouvelle punition. Je vis mon cousin sortir son sexe en érection devant moi. Je n’avais jamais vu pour de vrai le sexe d’un homme ou d’un garçon. Je fus à la fois affolée et fascinée. Je le regardais commencer à se masturber devant moi.

« Tu es belle Katia… tu es trop belle quand tu pleures et quand tu es punie. Tes seins sont trop beaux quand ils sont tout tendus. Â»

J’avais le souffle coupé mais je n’arrivais ni à fermer mes yeux ni à détourner le regard.

J’entendais le souffle d’Andras augmenter et je voyais sa main aller sur son sexe de plus en plus vite.

Je tremblais apeurée mais incapable de bouger

« -Ohhh Katia tu es si belle… Â»

Son visage se crispa et je reçus sur mon buste, mes seins et mon ventre plusieurs jets d’un liquide chaud et blanchâtre …

J’étais stupéfaite, tétanisé et mon cerveau semblait avoir disjoncté.

Mon cousin remonta son pantalon et sortit de sa poche ma culotte.

Avant même que je puisse reprendre mes esprits il s’agenouilla devant moi et essuya son liquide sur mon corps passant ma culotte sur mon ventre et pour finir lentement sur mes deux seins comme fasciné. Avant que je ne puisse reprendre mon souffle il m’embrassa sur la bouche et se releva aussitôt. Il rangea ma culotte dans sa poche.

« -Tu es belle Katia ! Â» et il sortit de la pièce en fermant la porte

J’ai dû rester comme ça près d’une heure. Parfois je baissais les bras quelques instants pour les soulager. Les plus folles pensées traversaient ma tête, meurtrie physiquement, humiliée moralement, j’étais profondément choquée par ce que je venais de vivre. Puis ma tante ouvrit la porte et me dit d’aller dans ma chambre sans même rentrer dans la pièce.

Je me relevais péniblement et j’allais dans la salle de bain me mettre en chemise de nuit sans avoir le courage de regarder mon corps marqué. Je me lavais les dents machinalement comme pour tenter de me raccrocher aux repères concrets de ma vie et je vis sur mon visage dans le miroir les traces des gifles que j’avais reçu. Quand je gagnais mon lit mon petit frère se leva et vint se blottir contre moi sans un mot. Je le pris dans mes bras et je crois que nous avons pleuré tous les deux silencieusement. Mon corps me faisait mal et je me souviens que cette nuit-là je n’ai pas beaucoup dormi.

Le lendemain lorsque je m’habillais dans la salle de bain j’ai compris que j’allais souffrir un certain temps des coups de baguette de noisetier. Ma tante rigola lorsqu’elle me vit grimacer lorsque je m’assis pour boire mon chocolat. Le petit déjeuner était bien plus silencieux que d’habitude et Andras fit tout pour ne jamais avoir à m’approcher ou croiser mon regard.

Nous étions tous prêts lorsque le car klaxonna. Lorsque je passais devant le vieux chauffeur il me saisit le bras et me regarda :

« -Ohhh Katia… Tu as pris une raclée toi… La Julia fréquente des drôles de type…  Allez courage me dit-il d’une voix sincèrement attristée.

Ce jour-là je crois que je n’ai pas trop su ce qui se passait au collège. Je n’ai pas réussi à me concentrer de toute la journée. Très vite tout le monde avait compris que j’avais reçu une véritable correction, mon visage était bien marqué et il n’était pas dur de voir à mes postures que mon corps était endolori. Ce n’était pas rare que des élèves arrivaient à l’école avec quelques stigmates et personne ne se mêlait jamais de ce qui se passait au sein des familles. Mais là tout le monde semblait surpris. Je rendis mon devoir pas fini sans un mot. Un peu avant la fin du cours mon professeur me ramena mon devoir et me dit que je le rendrais dès que je pourrais. Je me suis mise à pleurer silencieusement. Toute la classe semblait comme figée. C’était probablement la première fois qu’on me voyait pleurer. Le professeur me caressa les cheveux en silence avec une immense tendresse pendant quelques secondes avant de regagner son bureau sur l’estrade et de déclarer : 

« -Ne défiez pas les ennemis qui ont plus de pouvoirs que vous. Apprenez à les contourner et à éviter leurs colères. N’oubliez pas d’apprendre vos mots, lundi c’est la grande dictée. Bon courage et bonne journée les enfants. Â»

Les jours se suivirent et ma tante ne me rendait pas la vie facile mais elle me laissait quand même le temps de finir mes leçons et exercices avant de me demander à aider dans de nouveau travaux. Je pus rendre mon devoir pour lequel j’ai eu une excellente note.

Les traces sur mon corps s’estompaient…

Andras essayait de me parler mais je le repoussais à chaque fois.

Imre lorsqu’il venait à la maison ne faisait pas allusion à ce qui c’était passé.

Ma mère ne fut pas plus informée non plus… Je n’osais pas lui en parler craignant la vengeance qui suivrait.

Mon cousin faisait maintenant tout ce qu’il pouvait pour se retrouver quelques instants seul avec moi. Il me disait qu’il m’aimait. Il me disait que j’étais belle et que je lui plaisais. Il me suppliait de le laisser voir mon corps. Mais je le repoussais systématiquement.

Après une période relativement calme de plusieurs semaines (bien que ma cousine et mon cousin reçurent leurs lots de gifles de temps à autre (bien moins sévère que ma correction !)  J’eus l’impression que lorsque Imre était présent ma tante me provoquait. Sans raison, elle m’appelait l’Intello, Miss pète plus haut que son cul. Souvent elle cherchait le moindre détail pour provoquer chez moi une réaction de colère. Elle me bouscula même une ou deux fois sans que je ne réagisse. J’avais compris que je ne pourrais m’en sortir qu’en contrôlant mon tempérament. J’étais presque sûre que cela cachait quelque chose mais je ne savais vraiment pas quoi. J’étais toujours sur le qui-vive.

Quant à Andras je crois qu’il était vraiment tombé amoureux de moi… Ou tout au moins des souvenirs qu’il avait des formes de mon corps nu. Mais parfois son regard me laissait penser que peut-être il avait vraiment des sentiments. Etrangement je m’accrochais parfois à ce regard qui me troublait et surtout aux fréquents câlins de mon petit frère pour tenir, tenir, tenir… A l’école je rentrais dans une bulle solitaire dans laquelle je faisais le vide. Je pouvais devenir agressive avec ceux qui tentaient de rentrer en communication avec. Je crois que c’est à ce prix que j’ai réussi à maintenir une forme de concentration pour écouter les cours. Il m’arrivait de devoir finir mes devoirs lors des récréations. Un matin, j’ai découvert 2 nouveaux bancs dans un coin préau derrière quatre petits bureaux. J’en ai eu les larmes aux yeux. Ce jour-là je me suis dit qu’il y avait vraiment des gens intelligents sur cette terre. Nous avons été trois filles à adopter régulièrement ces places sans jamais nous parler. Un lundi la plus petite est revenue avec un œil poché et un bras dans le plâtre… J’ai pensé qu’un jour ça m’arriverait

C’est au milieu du printemps qu’un nouvel incident majeur se produisit.

Je venais d’avoir mes premières règles ce qui n’avait pas été un drame car ma mère m’y avait bien préparé. Ce fut l’occasion pour moi de lui parler de mon intimité et que je rêvais de pouvoir m’épiler sous les aisselles et même un peu plus car ma toison pubienne devenait importante. Je lui renouvelais aussi ma demande pour des soutien-gorge. J’avais maintenant une vraie poitrine de femme et même plutôt généreuse. Un week-end ma mère était revenu avec de la crème dépilatoire. Les soutien-gorge elle me dit qu’on verrait pour mes 13 ans.  Elle m’avait aidé à m’épiler sous les bras et même sur le bord des cuisses et du ventre. Je lui ai demandé si c’était vrai que des filles s’épilaient entièrement le sexe mais elle me répondit que j’étais bien trop jeune pour me poser ce genre de question. J’en déduisais que c’était vrai autrement elle m’aurait répondu par la négative.

Après son départ j’entrepris de m’épiler toute seule les poils pubiens avec un seau d’eau tiède, un miroir, un gant de toilette, une petite serviette et la crème dépilatoire et pour cela je m’étais cachée dans une de nos granges désaffectées. A l’arrivée J’étais partagée, plutôt fière de mon travail mais aussi déçue car je ne comprenais pas bien pourquoi certaines filles trouvaient aussi extraordinaire de ressembler à une gamine.

La semaine suivante une lettre du collège arriva à la maison sans que je ne le sache. Je m’étais inscrite secrètement (enfin, ma mère le savait) au concours général mixte du canton, ouvert à tous les collégiens, ce qui regroupait une épreuve de mathématique, une épreuve de rédaction et une épreuve d’histoire. Mes épreuves avaient eu lieu dans mon collège à la place d’autres cours. La lettre annonçait que j’étais une des 3 finalistes et que ma famille était invitée à assister à la remise de mon prix, publiquement au lycée même où ma mère enseignait avant de partir à l’université. Lors de l’inscription je ne savais pas que les résultats seraient annoncés par courrier et surtout, je m’étais inscrite à ce concours comme par jeu sans jamais imaginer que je pourrais figurer parmi les finalistes. Je ne me souvenais même pas de la nature des prix gagnés.

Janos était venu tôt comme à son habitude, pour diner à la maison en apportant une sorte de ragoût de poulet et de légumes que nous venions de finir. Ma tante murmura quelque chose à Imre , se leva et me demanda sèchement :

« -Katia ? Tu n’aurais pas oublié de nous parler de quelque chose ? Â»

Mon visage se décomposa car je crus un instant qu’elle faisait allusion à mon épilation de la semaine précédente.

« -Euh… non dis-je d’une voix mal assurée et tremblante Â»

« -Vraiment ? Â»

« -C’est maman qui m’a acheté la crème dépilatoire pour que je m’épile sous les bras dis-je tremblante et apeurée Â»

« -Je sais elle me l’a dit. Non, moi je parle d’autre chose en rapport avec l’école Â»

J’étais soulagée car il ne s’agissait pas de mon épilation. Mais je ne comprenais pas ce que j’avais pu faire de mal à l’école et cela m’apeurais un peu. »

« -Tati, je n’ai rien fait de mal ! Â»

« -Et tu n’as pas oublié de nous parler de quelque chose Madame pète plus haut que son cul ? Â»

Je restais silencieuse dans l’incompréhension totale.

« -Très bien ! Va te mettre à genoux, main sur la tête près du poêle, en espérant que la mémoire te revienne Â»

Je restais abasourdie quelques secondes et les yeux d’Andras croisèrent les miens… ils semblaient vouloir me dire « courage Katia Â». Il avait ce regard qui me laissait penser parfois qu’il était amoureux.

Je me levais silencieuse dépitée, déboussolée, ne comprenant pas ce que j’avais fait de mal…

Anton sauta de sa chaise et vint me serrer dans ses bras les larmes aux yeux :

« -Je ne veux pas que tu te fasses gronder Â».

Cela me brisait le cœur de voir mon petit frère comme cela. Il lui arrivait de faire des cauchemars et venait plus fréquemment se blottir contre moi les nuits où il n’allait pas bien.

Ma tante eu la seule et unique réaction saine de la soirée bien que son discours fût mensonger

« -Allons Anton. Ta sÅ“ur a fait des vilaines choses. Je comprends que cela ne te fasse pas plaisir mais il est important pour son avenir quelle comprenne qu’elle ne peut pas tout se permettre. Et si dans la vie on se trompe de chemin ta maman te l’a déjà dit il est important de regagner la bonne route. Et ta sÅ“ur a besoin qu’on la lui montre. Alors Tati va te couper une part de tarte que tu vas manger dans la chambre, tu te laves vite les dents, je te lis une toute petite histoire et ce soir on ne jouera pas comme d’habitude après le départ de Janos donc tu peux faire un gros dodo. Fais un câlin à ta sÅ“ur pendant que je coupe ta part Â»

« -Bonne nuit Anton dis-je la gorge serrée en l’embrassant. Ne t’inquiète pas Â» Il me serra fort jusqu’à ce que Julia le prenne par le bras, une assiette avec la tarte dans l’autre main.

« -Maman, je peux allez avec Anton demanda Maria ?

« -Non Maria, toi tu es grande maintenant, tu vas voir ce que c’est que d’être une fille qui croit tout savoir, qui ment et qui aurait envie de ne pas obéir ! rétorqua Imre. Katia ! Va à ta place ! Près du poêle.

Julia ferma la porte derrière elle et Anton, alors que j’allais m’agenouiller en jeans et sweat-shirt près du poêle avec la crainte qu’un nouvel enfer s’ouvre devant moi. Imre se leva :

 Â« -On ne perd pas les bonnes habitudes Madame qui pète plus haut que son cul me lança-t-il en glissant son pied entre mes genoux. Ecarte ! Tu sais ce qu’elle cherche, elle, Janos ? C’est qu’on la dresse ! Je vais te faire voir comment on s’y prend…»

J’eus envie de me révolter un instant, de me lever et de crier, de pleurer, de hurler mon incompréhension. Je savais maintenant, j’en étais sûre… Je savais que leur motivation était de m’humilier, de me rabaisser et j’avais le sentiment qu’ils avaient trouvé un prétexte pour passer à l’action. Mais je gardais le silence et j’écartais mes cuisses et mis mes mains sur la tête presque certaine que j’allais vivre un nouveau cauchemar sans pouvoir y échapper.

« -Tu veux un café ou une tisane Janos après la tarte ? Je sais que tu te couches tôt mais je crains que la soirée ne dure un peu plus que d’habitude. Andras, vide les cendres du poêle et va chercher du charbon en attendant ta mère. J’espère qu’elle ne va pas y passer la nuit à coucher le petit ! Maria va chercher un livre et dis à ta mère qu’on l’attend.»

« -Je veux bien une grande tisane. Tu as la bouteille de Pàlinka que j’ai amené à Noël ? Â»

« -Ah Bonne idée je vais sortir les godets Â»

Andras secouait le tiroir à cendres et les versa dans le grand seau. Il me regarda droit dans les yeux. Il y avait de la compassion, de la tristesse, probablement une forme d’amour. Je soutins son regard comme pour le supplier de m’aider. Mais il se déroba et partit chercher le charbon.

Ma tante revint un peu après avec Maria qui tenait plusieurs livres et qui fila à sa place alors que ma tante fermait la porte qui amenait vers les chambres. Elle servit le dessert et s’approcha de moi et jeta une enveloppe entre mes jambes :

« -ça vient du collège… Quand je te dis que tu as oublié de nous parler de quelque chose qui pourtant nous concerne. Â»

Je regardais l’enveloppe avec la plus totale incompréhension. Elle avait été ouverte mais je savais que je risquais gros si j’enlevais mes mains de ma tête pour lire son contenu.

Le collège…J’essayais de me concentrer…Qu’est-ce que j’avais pu faire… je pensais aux professeurs…aux devoirs…à mes notes…J’avais réussi à me maintenir à un très bon niveau…Ohhh… Le concours… Je m’étais inscrite avec l’autorisation de ma mère mais je n’avais rien dit à la maison… Mais pourquoi un courrier… et pourquoi me punir pour ça… C’était autre chose…Mais quoi ? Non, ça ne pouvait être que ça, mais pourquoi étaient-ils concernés ? Mes pensées furent stoppées par l’entrée fracassante d’Andras qui posa précipitamment le seau et se jeta pour dévorer le dessert de sa mère avec un sourire radieux.

« -Elle est bien bonne ta tarte Julia et je vois que vous savez y faire avec cette petite récalcitrante. Elle est souvent bien gentille et très travailleuse, ça je ne dis pas, elle m’aide bien, mais, parfois, elle en fait qu’à sa tête et elle veut faire à sa façon et ça je n’aime pas. Je suis sûr qu’à l’arrivée elle perd du temps avec plus de fatigue. Elle réfléchit trop avec sa tête au lieu d’agir avec ses mains. Elle tient de sa mère ! Tout le monde l’a toujours dit et le résultat c’est qu’elle a abandonné ses gosses. Â»

Ce que j’entendais me révoltait.

« -Pff ! Elle se prend pour une intellectuelle rétorqua Imre , comme sa mère…»

« -Ouiiiii mais ça c’est bon à la ville pour travailler avec les politiciens mais ici ça ne la mènera à rien »

« -Katia ? tu as fait du tort à Janos ? me lança ma tante Â»

« -Je ne dis pas ça Julia mais je crois que tu ferais bien de resserrer un peu les vis avant que ta nièce ne prenne la grosse tête. Elle ne trouvera jamais d’homme comme ça et je ne sais pas ce qu’elle deviendra.»

J’étais totalement abasourdie par tant de bêtises… Cela m’effrayait littéralement…

Imre se leva, engloutit la dernière bouchée de sa tarte et se planta devant moi :

« -J’ai l’impression qu’on est plusieurs à te reprocher pas mal de choses ce soir Katia. Les punitions te manquent-elles ? Alors comme ça tu n’en fais qu’à ta tête avec Janos ? Il a la gentillesse de nous apporter des produits de sa ferme et c’est comme ça que tu le remercies ? Et tu comptais nous en parler quand de ta convocation à la suite du concours ? Â»

Je levais des yeux éberlués vers Imre et ma tante, totalement dans le flou. Une convocation ?

« -Et tu comptes nous faire gober avec ton regard de sainte nitouche, alors que tu es tous les jours au collège, que tu ne sais pas de quoi on parle ? Tu crois qu’on doit se rendre disponible sur demande pour Miss qui pète plus haut que son cul ? Dis ? Tu nous prends pour qui ? Tu te prends pour qui ? Je crois que Janos à raison, il est urgent de te ramener sur terre ! Il est urgent que tu reprennes la place qui est la tienne ! Â»

« -Je ne comprends pas Tati. Je me suis inscrite au concours du Canton, j’ai eu l’autorisation de maman mais je ne sais pas pourquoi vous seriez convoqués au collège. Je n’en ai aucune idée. Â»

« -Et tu ne penses pas que tu aurais dû nous en parler de ce concours ? Je pensais que nous formions une famille répliqua ma tante. C’est une forme de mensonge. On va recevoir d’autres lettres surprises du collège ? Tu étais au courant Andras ? Et ne t’avises pas de mentir toi aussi. Â»

« - Non maman je te promets. Je savais qu’il y avait un concours mais en général seuls les meilleurs qui sont en fin de cycle s’y inscrivent Â»

« -Non mais je rêve ! Et tu te prends pour une dernière année fulminait Imre ? Mais ce n’est pas possible ! Tu dérailles complètement. Et comment comptes-tu te faire pardonner par Janos pour ton insolence et le temps que tu lui fais perdre ? Non mais là c’est la totale ! Tu déraisonnes complètement ma petite ! Là Julia il va falloir la serrer la gamine ! Et tous les jours jusqu’à ce qu’elle rentre dans le rang. Même quand je ne suis pas là !»

La colère d’Imre me terrorisait. Je m’attendais à chaque seconde à recevoir une première gifle !

« -Tu n’as pas intérêt à devenir comme ta cousine Maria, je te préviens. Je n’hésiterais pas à t’en coller des sévères disait-il en levant son bras. Toi fit-il en me désignant du doigt, tu ne bouges pas ! Â»

Et il sortit dans la cour… je tremblais de peur. Je savais qu’il allait revenir avec les baguettes de noisetier et les lanières de cuir…. Quelques minutes après, la porte s’ouvrit :

« -Janos et Andras, venez m’aider. Toi ! tu ne bouges pas me lança-t-il à nouveau Â»

La porte se referma et nous n’étions que toutes les trois

« -Maman, Tu crois qu’Imre va faire mal à Katia ? disait à voix basse ma cousine Â»

« -Tu sais ma chérie, si Katia est punie c’est qu’elle a fait de graves bêtises et qu’elle le mérite. Elle s’est très mal comportée, avec Janos, avec Imre et avec maman, tu as compris ça ? Â»

« -Oui Maman Â»

« -Tu peux lire ton livre si tu as peur ma chérie Â»

Je tremblais apeurée, à genoux, les mains sur la tête et j’avais pleinement conscience que la correction allait être sévère…Je n‘y étais pas spécialement prête, j’en avais juste conscience et ma résistance ne pouvait qu’aggraver les choses…

Soudain la porte s’ouvrit, je ne me retournais pas mais je vis la grande roue en métal d’une vieille cariole, un vestige de la ferme de mes grands-parents, qui fut posé pas loin de moi. Une botte de paille fut posée dessus et une bâche en toile fut posé sur la botte de paille.

« -Lève-toi Katia ! Dépêche-toi de retirer ton sweat et ton jeans ! lança sèchement Imre qui brandissait une grande de baguette de noisetier, menaçant.

Je me levais sans un mot et je retirais mes baskets, puis mon jeans et mon sweat. Je n’eus même pas le temps de le déposer qu’Imre empoigna mes cheveux et me força à enjamber partiellement la roue pour me positionner sur le ventre et sans ménagement sur la botte de paille recouverte par la bâche. Il m’attacha une cheville au croisement du cercle extérieur et d’un rayon avec un lien en cuir, puis positionna mon bassin de façon que mon pubis soit juste en appuie sur le bord de la botte de paille. Il écarta au maximum mon autre jambe sans déplacer mon basin pour attacher l’autre cheville. Il fit la même chose avec mes poignets de façon que chacun de mes membres soit écartelé, ma tête posée sur une joue, le corps en tension.

« -Tu vois Janos, comme ça, ça lui fait passer toute idée de résistance et on va pouvoir boire notre café tranquille et notre godet de pàlinka avant de lui remettre les idées en place. Â»

Pas satisfait, Imre alla fouiller dans un tiroir et je sentis un tissu sombre se resserrer sur le haut de mon visage me bandant les yeux. Il fit pivoter la roue probablement afin que mon écartement de jambe soit bien face à la table. J’étais totalement immobilisée, impuissante et effrayée

« -Chérie, tu as des ciseaux ? Â»

« -Oui Dans le tiroir à couture Â»

« -Andras ! Montre-moi que tu es un homme, un vrai…. Va cherchez les ciseaux de ta mère et tu débarrasses ta cousine de ses frusques… Â»

J’étais terrifiée.

« -Imre, tu ne crois pas qu’il est encore un peu jeune pour ça ? Â»

« -ah bon ? Parce que toi tu veux que ton fils se fasse piétiner par ta nièce ? Tu veux qu’il devienne une couille molle ? Â»

« -Non ! Bien sûr que non mais …»

« -Alors tu me laisses faire… Je vais en faire un homme et je te promets qu’elle ne bronchera plus et qu’elle saura à qui elle doit obéir dans cette maison et ailleurs. Allez ! Bouge-toi le cul toi !

J’entendis des chaises bouger, plusieurs… J’imaginais qu’Andras venait de se lever.

Imre et Janos discutaient et riaient au sujet d’hommes pour lesquels on savait qu’ils avaient recadré leur femme…Ma tante lisait un livre avec Maria. Et j’entendais un tiroir s’ouvrir… Une chaise grinça au sol…quelques pas de ma tante…

« -Non Julia ! Laisse Andras se débrouiller seul. Je veux voir ce qu’il a dans le pantalon.

Ces mots me glacèrent. Les hommes se taisaient et je n’entendais plus que la petite voix de Maria qui lisait à voix basse. Je sentais la présence proche d’Andras. Je sentais ses mains sur une de mes chevilles.

« -Tu fais quoi là s’empressa Imre en se levant ?

« -Tu veux qu’il se débrouille, alors laisse-le se débrouiller rétorqua Julia ! Â»

« -Ouais ! Â»

« -Allons Imre laisse-lui un peu de temps, c’est probablement la première fois de sa vie qu’il va déshabiller une fille. Moi je me souviens j’avais à peu près son âge ça m’avait tout ému et crois moi cela ne m’a pas empêché d’avoir ce que je voulais. Sers-moi un godet et laisse au p’tiot le temps de la découverte. Il sera bien temps de corriger la gamine tout à l’heure Â»

«-ah ! Tu ne m’as jamais raconté ça Janos…Racontes-moi un peu… Â»

Les mains d’Andras faisait glisser mes chaussettes sous les liens en cuir avec une réelle douceur…Alors que la chair de poule envahissait mon corps je compris qu’il contournait la roue alors que j’entendais les deux hommes concentrés autours des premiers émois de Janos.

Sans un mot Les mains d’Andras se posèrent sur mes cheveux. Je sentis qu’il me caressait tendrement quelques instants avant que ses gestes ne se durcissent. Je sentis les ciseaux contre mon cou commencer à découper mon t-shirt en descendant dans mon dos. Il le coupa sur toute la longueur en me faisant frissonner.

Il passa par les manches pour les découper et quelques instants après il tirait mon t-shirt dénudant mon dos.

Il se déplaça de nouveau et je sentis son hésitation lorsqu’il plaça les ciseaux sur le côté de ma culotte. Sa main tremblait… Puis, il coupa chaque côté avant de tirer la culotte entre mes jambes et de me mettre nue. Il resta immobile un instant… Avant de se relever et se rassoir sans un mot. Personne ne disait rien dans la pièce. J’étais nue, écartelée…toute mon intimité à la vue de tous… des larmes dans les yeux…

« -A toi l’honneur Chérie ! Â»

Des chaises bougèrent… Des pas… Quelques rires mais je ne sais pas pourquoi.

Je sentis les mains de ma tante forcer l’écartement de mes cuisses

« -Attends Imre ! lança ma tante.»

« -Quoi ? Â»

« -Attends je te dis. Répéta-t-elle d’un ton particulièrement sec Â».

 Elle défit un des liens qui entravait ma cheville. Puis elle me prit sous l’aine et souleva ma cuisse et mon ventre. Elle me lâcha brusquement et arracha le tissu qui couvrait mes yeux. Je croisais son regard… Noir ! Elle me fusillait du regard…

« -Imre ! vient m’aider à la détacher et ne pose pas de questions, tu vas comprendre tout seul Â»

« -Quoi ? Â»

« -Viens m’aider je te dis, insista ma tante, furieuse Â»

A peine détachée, elle m’obligea à me redresser, à me retourner et elle me poussa sur le dos sur la botte de paille, les cuisses grandes ouvertes et les jambes pendantes de chaque côté, la tête presque dans le vide

« -Et en plus, Imre, elle joue les salopes ajouta-t-elle en me prenant une jambe qu’elle releva et écarta exposant bien mon sexe sans poils ».

Les hommes ne disaient pas un mot.

Je tremblais en fermant les yeux. Le silence était terrifiant

«- Ahhh ! C’est ça qu’elle veut la gamine ! commença Imre. Elle veut montrer sa chatte. Eh bien on ne va pas se gêner. On va la regarder sa chatte ! Ah tu veux la montrer… Eh bien on va regarder ça de près, pas vrai Janos ?

« -Ah bah… Â»

Je sanglotais terrorisée, humiliée. Je n’osais pas dire le moindre mot, de toute façon cela ne pouvait qu’aggraver la situation.

« -Je vous rappelle que c’est quand même la fille de ma sÅ“ur ! Â»

« -C’est ma faute si elle veut montrer son cul et sa chatte à tout le monde ta nièce ? Ça se trouve elle couche déjà avec je ne sais trop qui. Et qui te dit qu’elle ne fait pas la pute avec les grands du collège ? Elle s’inscrit déjà au concours avec eux. Tu crois que c’est pourquoi ? Tu as vu le corps qu’elle a ? J’en connais un paquet d’hommes qui payeraient, rien que pour voir. Elle veut la montrer sa chatte ? Eh bas on va la regarder, moi je te le dis ! Alors va coucher Maria et ramène-toi sinon on commence sans toi ! Â»

J’étais terrorisée. Mon corps tremblait, je pleurais en silence… J’entrouvris les yeux et à travers mes larmes je vis Julia prendre Maria part la main le visage pâle et sévère :

« -Andras, tu viens te coucher ? Â»

« -Allons tu fais quoi là ? repris Imre. Tu vas coucher la petite. Et tu viens nous rejoindre. Et Andras il reste là. »

« -C’est sa cousine… Â»

« -Et alors ? C’est moi qui lui aie dit de raser sa touffe et de montrer sa chatte ? Tu crois peut-être que c’est sa mère ? Alors Redescends sur terre toi aussi ! Je ne suis pas débile, on ne va pas la baiser ta nièce ! Mais en revanche on va lui donner la correction qu’elle mérite et je peux te dire qu’elle va s’en souvenir longtemps. Alors grouille-toi un peu ! Â»


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05-01-2024 0 775

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