Aaron (Dixseptime partie)

Récit érotique écrit par creamy2009 le 08-10-2012
Récit érotique lu 3722 fois
Catégorie Gay

Je ne me reconnais pas.
Pourquoi ne lui ai-je pas cassé la gueule à cette enflure ?
Peut etre parce que je ne suis pas comme ça, tout simplement. 
Peut etre aussi à cause de la promesse faite à mon Aaron de ne pas frapper Grégoire. 
Si déjà il savait qu'avec sa bande nous nous sommes battu, il serait surement faché. 
J'espère que Charlie, David et Virginie on su tenir leurs langues. 
Mais si il venait à savoir que je viens de giffler Grégoire.....  Pour le coup, je sais que ce n'est pas Grégoire lui même qui va aller le lui dire. 
Quoi qu'aprés ce qu'il vient de me faire, il en serait capable.                                                                 
En tout cas, je suis là, assis par terre, pleurant comme une madeleine. 
J'essais de me resaisir, mais je n'y arrive pas. 
Je suis complètement sonné par la réaction de Grégoire. 
Jusque là, je lui avais toujours balancé des petites pointes pour essayer de le faire réagir, rien n'y avait fait. 
Cette fois-ci, je lui ouvre mon coeur et..... 
Lui c'est son coeur de pierre qu'il a laissé parler. 

Aller courage Chris, il faut rejoindre les autres, sinon ils vont s'inquiéter. 
Tant bien que mal, je me rélève et prend la direction de la salle d'anglais. 
Mon pas est lent, j'ai la tete baissée pour qu'on ne voit pas mes pleurs, surtout mon Aaron. 
Justement, j'arrive à ses cotés et je me sens si mal que ma seule réaction est de prendre sa main que je serre fort pour y puiser le réconfort dont j'ai besoin. 
Par chance, madame Leroy est déjà là et nous fait rentrer en classe. 
Comme ça personne ne peut me poser de questions. 
Lorsque je m'asseois, je relève quelques secondes la tete et là je sais tout de suite qu'Aaron a compris que j'ai pleuré. 
Il regarde dans la direction de Grégoire et lui lance un regard furieux. 

Commence alors l'exercice des dialogues donné la veille. 
Tour à tour les duos passent et moi je ne dis pas un mot, ne fais pas un geste. 
En fait mon seul geste est de tenir la main de mon chéri. 
Quand vient notre tour de présenter notre texte, Aaron se prend au jeu et me lance des regards pour essayer de me faire réagir. 
Nous présentons un dialogue comique, imitant un prof essayant d'apprendre l'anglais à un élève complètement nul.
Toute la classe est pliée de rire. 
Mais rit-elle de notre petit sketche ou de mon interprétation absolument désastreuse?

Une fois tout le monde passé, madame Leroy nous donne quelques exercices à faire. 
Je n'ai pas du tout la tete à ce que je fais. 
Je ne cesse de penser à Grégoire, à ses mots si durs, son absence de réaction. 
Ce mec, alors qu'il n'y avait pas plus adorable que lui (ormis my love bien sur) est devenu un vrai monstre n'ayant plus aucunes émotions. 
Il m'a insulté, il a insulté mon mec, il m'a parlé comme si j'étais le dernier des derniers et moi je fais quoi...., je me mets à pleurer. 
Ben oui, car moi contrairement à lui, j'ai un coeur. 
Mais il faut que je me resaisisse à tout prix, je ne supporte pas l'idée qu'Aaron puisse me voir comme ça. 
Les mots de Grégoire résonnent dans ma tete. 
Je le revois m'envoyant à terre pour rejoindre ses abrutis de copains. 
Et là je m'imagine le rattraper et lui mettre mon poing dans la figure. 
Pourquoi est-ce que je ne l'ai pas fait ?, c'est tout ce qu'il méritait. 
-Moi: "Putain".
Oups, je viens de donner un coup de poing sur la table lachant un fort joli mot. 
Tous les regards se braquent sur moi. 
Inévitablement la prof me demande ce qu'il se passe. 
J'ai envie de casser la gueule au mec le plus insenssible de cette terre, pourquoi ? 
Je lui sors le premier truc débile qui me vient, pretextant que je n'ai rien compris à l'exercice donné. 
Par chance elle ne me met pas d'observation et le cours peut reprendre normalement. 

Sorti de mon état secondaire, je me décide enfin à profiter de la compagnie de mon cher et tendre et lui demande en souriant de m'expliquer cet exercice que je n'ai soi disant pas compris. 
Aaron me sourit, il a l'air soulagé. 
Il appuie sa main sur ma cuisse et ensemble nous faisons l'exercice. 
Afin de me redonner totalement le sourire, Aaron fait de temps en temps exprés de me donner des mauvaises réponses tout en faisant quelques grimaces, bien caché derrière le livre. 
Et son petit jeu fonctionne puisque je me mets à rire de bon coeur comme libéré de ce poids nommé Grégoire. 
Les regards se portent à nouveau sur moi. 
Cette fois c'est sur, ils doivent me prendre pour un fou. 
La prof me regarde d'un oeil un peu méchant, mais décidement elle a envie d'être sympa avec moi aujourd'hui puisqu'elle ne fait que réclamer le silence. 

De temps à autre, comme un aimant, mon regard se tourne vers Grégoire. 
Alors que ses mongols de potes tchatchent avec leurs correspondants, Grégoire ne semble pas s'intéresser au sien. 
Il fixe le bureau, la tete basse et la main gauche appuyée contre sa joue. 
Il me semble bien pensif. 
Mes mots auraient-ils eu plus d'impact sur lui que ce qu'il n'a voulu le montrer ? 
Ou réfléchit-il à la nouvelle connerie qu'il va me faire pour essayer de m'atteindre un peu plus ? 

Je suis sorti de ces pensées par mon Aaron. 
Je me penche pour lire la phrase qu'il pointe du doigt sur le livre et là, vu qu'il a placé le livre droit sur la table et que nos visages sont donc cachés par celui-ci, il se penche à son tour et vient déposer un doux baiser sur mes lèvres. 
Ouf, personne derrière, et à la table d'à coté c'est Charlie et David. 
C'est qu'il prend vraiment des risques mon amoureux. 
En tous cas ça a le don de me redonner ma bonne humeur. 
Enfin pour quelques instants seuleument car la sonnerie vient comme un coup de massue me rappeller que je vais etre séparé de mon chéri quasiment toute la journée. 
Nous sortons de la salle et aussitot Charlie et David viennent aux nouvelles. 
Lorsque je parle du moment ou j'ai gifflé Grégoire, j'ai comme une boule au ventre. 
Je fixe Aaron, j'ai tellement peur qu'il ne soit faché aprés moi. 
-Aaron : "Ce etre bien fait pour lui, il le avoir mérité." 
A ce même instant Grégoire sort de la classe. 
Aaron se retourne pret à se jeter sur lui. 
-Aaron : "Je mettre lui en pièces." 
Mais cette fois ci c'est moi qui le retiens par le bras. 
Grégoire, d'ailleurs seul (étrange) ne cacule même pas ce qui se passe et trace son chemin. 
L'espace d'un instant j'ai eu du mal à reconnaitre mon Aaron. 
Mais je comprend bien vite ce qu'il a pu ressentir par rapport à ce que Grégoire m'a fait. 
Il serait pret lui aussi à se battre pour moi. 

Je fais signe à Charlie et David de nous entourer afin qu'ils nous cachent des regards indiscrets et j'embrasse mon petit coeur pour le remercier de la réaction qu'il vient d'avoir. 
Ce baiser marque aussi notre séparation jusqu'a la récréation. 
Sur le ton de la plaisanterie et pour essayer de ne pas retomber dans mes idées sombres, je prend la main de David que je place dans celle d'Aaron. 
-Moi: (en riant) "Je te le confie." 
Nous nous mettons tous à rire. 
Charlie et moi, accompagné de Virginie qui nous à rejoint prenons la direction du cours de sciences physiques, alors qu'Aaron et David prennent les escaliers afin de rejoindre la cour.

Le cours suivant est celui de mr Canavèse, "le cas" comme nous l'avons surnomé. 
Perso, j'aurais plutot opté pour "le sadique". 
Nous nous sommes toujours demandés comment il a pu devenir enseignant. 
Dès le jour de la rentrée, il nous avait prévenu "moi, je ne suis jamais absent". 
Effectivement, depuis le début de l'année, il ne l'a jamais été. 
Hélas, car ses cours sont un vrai supplice tant cet homme a de manies. 
Imaginez, il fait venir l'un d'entre nous au tableau pour l'interroger. 
Si à ce moment là, la craie se casse et tombe à terre, il retire autant de points de la note qu'il n'y a de morceaux de craie au sol. 
Ou encore, interdiction pour lui d'écrire au tableau, tant que celui ci n'est pas impécable. 
C'est vraiment de la connerie pure et dure. 
Pourquoi faire nettoyer le tableau pour le salir à nouveau cinq secondes plus tard ? 
En tout cas, qui se charge de la corvée de nettoyage, c'est nous, les pauvres larbins. 
L'un de ses autres "plaisirs" est d'illustrer ses cours en racontant des histoires qui feraient vomir n'importe qui. 
Même un scénario de film d'horreur ressemble à un épisode des bisounours à coté de ses histoires. 
Rien que de penser à tout ça, nous somme malades avant même le début du cours. 

Tiens pour une fois, lorsque nous entrons en classe, "l'évadé d'Edouard Toulouse" n'est pas encore là. 
Charlie et moi nous installons à nos places habituelles. 
Je me retourne et me baisse pour prendre mes affaires dans mon sac. 
Je m'aperçois alors que Grégoire n'est pas assis à sa place au millieu de ses condisciples. 
Il s'est isolé au fond de la salle. 
Il est en train de feuilleuter un espèce de carnet. 
Tiens, bizarre ce carnet me rappelle vaguement quelque chose, mais je n'arrive pas à me souvenir quoi. 
Lorsqu'il s'aperçoit que je le regarde, Grégoire rentre aussitot son carnet dans son sac et fait mine de lire son livre de sciences.

Voila mr le sadique, euh.....Canavèse.
En guise de bonjour, il nous balance son célèbre "la ferme". Le cours débute aussitot. 
Il ne se passe pas dix minutes sans que ce fou de prof commence à nous raconter une de ses "anecdotes". 
Je vous ferai grace de l'histoire, mais un bateau en pleine tempète ne nous aurait pas donné autant mal au coeur. 
Et tout ça pour illustrer l'effet produit par le frottement d'un disque abrasif sur le métal. 
Non mais je vous jure, quel barge ce prof. 

Tiens, on dirait que mr Canavèse est dans un jour de grande forme, puisqu'il nous donne une palenquée d'exercices pendant que lui à son bureau... il se glande. 
N'ayant pas bien compris un point de l'exercice numéro 2, je me penche discretement vers Charlie pour lui demander des explications. 
Celui-ci commence à me répondre, quand...
-Mr Canavèse : Alors les comères, on papotes ?" 
Surpris, nous faisons un bond sur nos tabourets. 
-Mr Canavèse (sur un ton ironique) : "Puis-je connaitre la raison de vos bavardages?" 
-Charlie : "Je lui donnais juste des explications sur l'exercice, monsieur." 
-Mr Canavèse : "Autant dire que je ne sert à rien ?" 
-Moi: "Non, monsieur, on a pas dit ça." 
-Mr Canavèse : "Alors écoutez moi bien tous les deux, vous savez à quel point j'aime les bavardages pendant mon cours, alors vous allez continuer le votre... dans le couloir, dehors, sortez." 

Ce qui me fait rire c'est qu'il pense nous punir en nous mettant à la porte. 
Si il savait en fait à quel point il nous rend service. 
Ce n'est pas que nous avons quelque chose contre les sciences physiques, mais plutot quelque chose contre ce dingue de prof. 
Près de trois quarts d'heures sans avoir à entendre ses histoires dégueu ou à subir ces lubbies, meeeeeeerrrrrrciiiiiiiii. 

Le temps de ranger nos affaires et nous voici Charlie et moi dans le couloir. 
Nous décidons d'aller nous installer sur le palier pour pouvoir discuter plus tranquillement. 
-Moi : "Je suis désolé Charlie." 
-Charlie : "Désolé de quoi ?" 
-Moi : "De t'avoir fait virer du cours." 
-Charlie : "T'es dingue ou quoi ?, ne pas avoir à suppoter les manies de ce dingo de Canavèse, c'est trop le top." 
-Moi : "Espérons qu'il ne veuille pas nous mettre une observation." 
-Charlie : "Ouais, parce que ça ferait tache sur mon carnet de premier de la classe." 
Et nous voici partis dans un fou rire que nous nous dépéchons de contenir tant l'écho de nos voix résonne sur le palier. 

Je profite alors que nous soyons seuls pour tenter de questionnner Charlie sur sa soirée de la veille. 
Trop de questions se bousculent dans ma tete depuis sa réaction bizarre de ce matin. 
-Moi : "Dis-donc, vous avez dû bien vous amuser avec David hier soir." 
-Charlie (l'air un petit peu géné) : "S'il te plait, recommence pas." 
-Moi : "Recommence pas quoi ? J'dis ça parce que je vous ai vu dormir dans le bus, donc vous avez dû vous coucher tard." 
-Charlie (de plus en plus géné) : "Arrete s'te plait." 
-Moi : "Charlie, toi arrete, je te connais par coeur, pour que tu réagisses comme ça, c'est qu'il y a quelque chose. Qu'est-ce qu'il y a ? Vous avez passé une mauvaise soirée ? Ca s'est mal passé avec tes parents ?" 
-Charlie : "Mais non c'est pas ça, c'est juste que......" 
-Moi : "C'est juste que quoi ? Tu me fais plus confiance ?" 
-Charlie : "Arrete tes conneries, tu sais trés bien que ça n'a rien à voir." 
-Moi : "Je suis désolé, mais pourtant c'est l'impression que tu donnes depuis ce matin à refuser de parler de cette soirée. Moi j'ai pas hésité à vous faire comprendre à David et toi qu'avec Aaron on avait fait l'amour. J'aurais pu le garder pour moi, c'est trés perso, mais vu qu'on a pas de secret l'un pour l'autre. Enfin c'est ce que je pensais." 

Charlie prend sa tete entre ses mains, soupire, puis se lève et va fermer la porte qui mène au couloir. 
-Charlie : "Ecoute Chris, ce que je vais te dire n'est pas facile pour moi." 
-Moi : "Vas-y, je t'écoute." 
-Charlie : "Si je ne t'ai pas parlé de notre soirée, c'est pour une bonne raison. j'attendais le bon moment pour t'en parler, mais là je ne peux plus garder ça pour moi, il faut que j'en parle, sinon je crois que je vais devenir dingue. En plus tu es vraiment la meilleure personne à qui je puisse en parler, non seulement parce que tu es mon meilleur ami, mais en plus parce que tu es le petit ami d'Aaron." 

Je le sens super stressé et pour tenter de le détendre je lui lance: 
-Moi (en riant) : "Pourquoi, t'es amoureux d'Aaron ?" 
-Charlie : "Arrette Chris, c'est sérieux." 
-Moi : "Excuse moi." 
-Charlie : "Promets-moi que tu ne répèteras à personne ce que je vais te dire."
-Moi : "Comme si c'était dans mes habitudes de répéter à tout le monde nos petits secrets." 
-Charlie : "Non, mais je veux dire, même à David. Il ne doit pas savoir que je t'en ai parlé." 
-Moi : "Ok." 
-Charlie : "En fait hier soir aprés diner, on a parlé d'Aaron et toi." 
-Moi : "Comment ça ?" 
-Charlie : "Ben, en fait David me disait qu'il était super content d'avoir fait ta connaissance, qu'il te trouvait vraiment super comme garçon et que j'avais de la chance de t'avoir pour meilleur ami." 
-Moi : "Moi aussi je le trouve super cool et je suis content de le connaitre, mais Aaron dans tous ça ?" 
-Charlie : "En fait, on a aussi reparlé du moment ou tu lui as confié que vous etes en couple Aaron et toi." 
-Moi : "Je sais pas toi, mais j'ai eu l'impression à ce moment là, qu'il était tout rêveur." 
-Charlie : "J'ai eu exactement la même impression hier soir, d'ailleurs..." 
Il s'interompt et toussotte.
-Moi : "Charlie ?" 
-Charlie : "On discutait de vous deux, du fait que vous formez un couple super mignon et..." 
-Moi : "Charlie, si tu continues comme ça à t'interrompre toutes les deux secondes, tu vas jamais y arriver. Alors crache le morceau." 

-Charlie : "Ben, d'un coup, il m'a avoué qu'il se demandait ce que ça pouvait faire comme sensations d'embrasser un garçon. Et puis comme on était là sur mon lit cote à cote, son visage tout prés du mien..." 
-Moi : "Attend, me dis pas que..." 
-Charlie : "Ben si, on s'est embrassés." 
-Moi: "Et alors ?" 
-Charlie : "Et alors, ça n'a duré que quelques secondes, ça m'a fait super bizarre, mais pourtant sa langue dans ma bouche c'était une sensation extra et surtout ça m'a fait bander. heureusement David l'a pas remarqué..." 
-Moi : "Et ?" 
-Charlie : "Je ne sais vraiment pas quoi penser, depuis je me pose 10.000 questions tellement je suis perturbé, moi qui n'ai toujours été attiré que par les filles et qui me retrouve dans cet état juste à cause d'un petit bisou de rien du tout." 
-Moi : "Pas tant rien du tout que ça, sinon, tu te poserais pas toutes ces questions." 
-Charlie : "C'est clair." 
-Moi : "Vous en avez reparlé aprés ?" 
-Charlie : "On a essayé, mais on était tellement géné l'un par rapport à l'autre qu'on à préféré aller se coucher, mais perso, j'ai pas beaucoup dormi et je crois que lui non plus." 
-Moi : "Et tu penses faire quoi maintenant ? Vous pouvez pas laisser les choses comme ça." 
-Charlie : "C'est sur, faut qu'on en parle, on doit mettre tout ça au clair." 
-Moi : "Et je crois que le plus tot sera le mieux." 
-Charlie : "T'as raison, j'essaierai de lui parler toute à l'heure à la récré, mais il va me falloir un sacré courage." 
-Moi (avec un clin d'oeil) : "T'inquiète, je t'enverrai à distance tout le courage qu'il te faudra."

Charlie me prend alors dans ses bras. 
-Charlie : "Merci Chris, ça m'a fait vraiment du bien de vider mon sac." 
-Moi : "De rien Charlie et s'il te plait plus de cachoteries de ce genre entre nous." 
-Charlie : "Promis." Et nous nous embrassons sur la joue. 
-Moi : "Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?" 
-Charlie : "Si on allait au CDI." 
-Moi : "T'as envie d'aller te faire chier à lire des livres au CDI ?" 
-Charlie : "On peut y aller, mais pas forcement pour lire." 
Il m'adresse un clin d'oeil. 
J'ai compris ou il veut en venir. 


Après que Chris m'ait confié Aaron pendant cette partie de matinée où nous sommes séparés de nos correspondants Français, je lui lache quand-même la main, mais je reste tout prés de lui. 
J'aime sa compagnie. 
Dire que nous sommes dans la même classe et qu'il nous a fallu tout ce temps pour apprendre à nous connaitre, quel gachis. 
Alors que Chris, Charlie et Virginie sortent de notre champs de vision, nous empruntons les escaliers qui menent à la cour de récré. 
A ce moment là, je sens qu'Aaron n'est pas super bien. 
Mais c'est normal, être séparé de son Chris qu'il aime comme un fou jusqu'a la récré, oh la barbe...
Nous arrivons dans la cour où toute notre classe Anglaise est réunie.
C'est la surveillante Anne-Sophie qui vient nous chercher pour nous conduire en salle audiovisuelle ou nous attend madame Format, la principale du lycée. 

Lorsque nous entrons dans la salle, Aaron et moi choisissons de nous installer plutot vers le fond. 
Zut, Simon le casse pieds de la classe vient s'asseoir juste à coté de nous. 
Je ne dirais pas qu'il est l'équivalent de Grégoire, mais alors quand il s'y met celui-là... 
La principale nous salue et commence à nous expliquer le programme de cette stupide visite. 
En plus elle parle aussi bien anglais, que ce qu'Aaron et moi parlons le français ; c'est à dire que c'est pas très brillant...
Soudain, plongée dans ses passionnantes explications (tu parles), je sens une main glisser sur ma cuisse droite. 

J'aime 0
08-10-2012 9 3722

Commentaires

Vous devez être connecté pour pouvoir insérer un commentaire !
Je me connecte ou je m'inscris

Récits / Histoires érotiques de la même categorie

Récits / Histoires érotiques du même auteur

Voir la suite des récits erotiques écris par creamy2009

Settings