Evolution (Partie 2)

Récit érotique écrit par laurentdu51100 le 29-10-2013
Récit érotique lu 4764 fois
Catégorie Gay

Antoine Mathéi ce lève et s’étire, il est radieux car ce matin c’est sa journée de visite auprès du petit Julien ; chaque semaine avec de plus en plus d’impatience il attend ce jour ou il peut enfin rencontré cet enfant qui maintenant est devenu toute sa vie.

Bien sur il ne l’a jamais vu réellement car à chaque fois qu’une personne du service n’a pas respecté cette règle, il ou elle a été retrouver aliéné(e), impossible de leur faire décrocher la moindre parole depuis.
Pourtant ils ne sont jamais resté plus que quelques secondes à le contempler, juste avant qu’un ou une collègue ne les fassent ce retourné, mais toujours trop tard.

C’est son anniversaire aujourd’hui, deux ans et ce gamin sait déjà lire écrire et compter comme un enfant de CM1 ; dés l’age d’un an il était propre et commençait déjà à bien ce faire comprendre par des paroles très distinctes pour son age.
A quoi il ressemble ? nul hormis sa mère ne le sait car les personnes ayant enfreins le règlements ont été incapables d’en parler avant de devenir complétement incohérent.
Idem quand nous avons essayé de le prendre en vidéo, ceux qui visionnaient les bandes finissaient comme les autres.
Les naissances de type « A » deviennent de plus en plus nombreuses et représentent maintenant environ huit pour cent des naissances dans le monde ; mais aucunes de ces naissance n’a redonné le jour à un enfant vivant.
Au niveau du personnel hospitalier, et ça depuis quatre ans maintenant, il n’y a plus que très rarement de suicides. Ceux ci dû pour la plupart à une négligence de la personne concernée.
Nous n’avons toujours pas de réponses aux questions sur ses bébés et notre seul enfant viable ne libère ses secrets qu’au compte goutte.

DRINGGGGG !!!

Le téléphone résonne dans la pièce, cela sort le général de ses pensées ou il s’enfonce de plus en plus souvent restant des heures parfois sans s’en rendre compte debout les yeux dans le vague.

- allô !!
- docteur Mathéi ?
- lui même
- bonjour docteur, nous ne nous connaissons pas mais je représente une commission qui œuvre à la recherche et à la compréhension de l’existence des « A »
- et que puis je pour vous ?
- nous aimerions vous rencontrez pour vous faire part de quelques idées qui je pense devraient vous intéressez
- vous n’avez qu’à passer à mon bureau cette après midi si cela vous convient.
- Entendu docteur !! disons quatorze heures cela vous vas ?
- C’est très bien, à cette après midi donc
- Au revoir docteur
- Au revoir monsieur heu !!!
- Servant, jacques Sevrant
- Entendu monsieur Sevrant à tout à l’heure
- Merci docteur salutations

Une heure plus tard devant la porte de la petite maison gardée nuit et jour, il sonne le cœur palpitant comme un gamin à son premier baisé.


Un homme d’allure militaire vient ouvrir, reconnais le général et ce met au garde à vous.

- repos soldat !! ou sont ils ?
- dans le patio mon général


il passe alors en salle de préparation ou il enfile la combinaison spécialement étudiée pour un habillage rapide tout en protégeant parfaitement la personne qui la revêt.
C’est maintenant d’une démarche sûr qu’il prend le couloir menant à la cour ceinturée de hauts murs.
Il aperçois Nicole la mère de Julien assise sur un transat occupée à lire une revue et derrière elle le garçon qui s’amuse à faire des pâtés dans le bac à sable.

- bonjour Nicole !
- ( elle sursaute légèrement ) ah !! oh !! bonjour Antoine
- ( s’adressant à moi ) salut Juju !!
- ( je lève les yeux, reconnais le visiteur et joyeusement ) b’jour tonton toine !!
- tu vas bien mon garçon ?
- oh !! oui tonton !!
- et vous Nicole comment allez vous ?
- très bien merci mais je vous avoue que je m’ennuie beaucoup enfermée toute la journée comme je le suis
- je vous comprend, j’ai un rendez vous cet après midi et je ne peux rester longtemps
- vous avez de la chance d’avoir une occupation vous au moins
- ( il regarde l’enfant ) croyez moi ou pas mais j’aimerais mieux rester avec vous
- ( elle ce tourne vers son fils inquiète ) vous êtes sûr que ça va général ?
- ( il comprend son soucis ) oui !! oui !! ne vous en faites pas tout va bien je vous assure
- alors tant mieux, à bientôt Antoine
- ( il fait un petit signe de la main vers la forme de Julien derrière sa mère ) à très vite vous deux

c’est à quatorze heures précise que le planton fait entrer jacques Sevrant pile à l’heure pour son rendez vous ; il vois la satisfaction sur le visage du général et ce dis que peut être ce ne serait pas aussi difficile que prévu pour faire passer sa requête.

- asseyez vous Monsieur Sevrant, je vois avec plaisir que vous avez la précision d’un militaire
- le compliment me touche général
- bon !! allons droit au fait !! qu’est ce qui vous amène
- nous aimerions tenté une expérience avec … l’enfant
- ah oui ? laquelle ?
- le mettre en présence d’autres enfants
- ( le général ce lève d’un bond ) mais vous êtes complètement fou ma parole !! ( hors de lui ) vous voulez encore combien de morts pour satisfaire votre besoin de savoir !!
- calmez vous général et laisser moi vous exposer le projet
- ( un petit peu plus calme ) allez y je vous écoute

une heure plus tard jacques Sevrant un sourire de satisfaction aux lèvres quitte le bureaux du médecin en chef ; son projet ( même si il a du y faire quelques concessions ) va voir le jour.
Comme il l’a si longuement expliqué, l’idée est de mettre Julien en contact avec d’autres enfants mais pas n’importe lesquels.
Les enfants seront choisis en fonction de plusieurs critères de tests, le premier André et un jeune aveugle de quatre ans qui a été confié à la DASS suite au décès de sa famille.
Il a été très difficile d’en accepter l’idée car les risques pour le deuxième enfant sont quand même très important, mais comme les hautes instances veulent des résultats il a bien fallu prendre la décision.

- ah !! quel poisse ( ce dit il ) pourquoi ce sale mutant n’est il pas mort comme les autres.

- dédé !!!!
- suis là juju !!!
- ouf j’ai eu peur, j’ai cru qu’ils étaient encore venu te chercher.
- Bahh !! ne t’affole pas comme ça, de toute façon cela ne sert pas à grands choses ; nous n’y pouvons rien.
- Oui je le sais bien, mais qu’est ce que je deviendrais sans toi
- ( amuser des paroles de son ami ) C’est gentil pour ta mère dis donc !
- Je sais mais bon c’est toi mon meilleur ami

- Et le seul en fait ( André rit aux éclats ) je ne sais pas ce que tu as pu faire avec les autres mais ça n’a jamais duré bien longtemps ; à croire que tu leurs a foutu la trouille ( il rit à nouveau )
- Ils ne me plaisaient pas, c’était tous des cas sociaux tu aurais du voir !!! oups !! excuse c’est juste une façon de parler.
- ( amuser ) Je le sais bien t’inquiète.

Pendant que les deux jeunes garçons discutent entre eux, quelques kilomètres plus loin un conseil un peu spéciale est réuni autour d’Antoine Mathéi.

- Messieurs vous pouvez vous asseoir

Un moment plus tard quand tous on pris leurs places attribuées par un petit carton portant leurs noms ; le général reprend la parole.

- ( il distribue une liasse de feuillets à chacun(e) ) voici messieurs dames une synthèse rétrospective des huit dernières années d’étude sur le cas du petit Julien ; je laisse maintenant la parole à Mr Sevrant.
- Messieurs dames bonjour !! déjà, prenons l’aspect physique ; Julien a maintenant tout juste dix ans ou du moins les aura demain ce qui reviens au même. Qu’avons nous remarqué sur son développement durant ses huit années ? ( voyant que personne ne veux prendre la parole ) et bien déjà que l’avance prise au tout début de sa croissance disparaît petit à petit.
En effet son aspect physique actuel se normalise par apport à un enfant de dix ans ( il sort une liasse d’agrandissements ) comme vous le savez depuis maintenant quatre ans, il peut être observé sans « trop » de problèmes et ce de plus en plus aisément avec son avancé en age et donc voici les derniers cliché pris de Julien il y a quelques jours.

Pendant que les photos circulent, le général et Sevran observent attentivement les expressions reflétant les sentiments
de chaque participant ; devant la tête que font ceux ci devant les clichés, il reprend avec plus de douceur dans la voix.

- hé oui !!! comme vous pouvez le constater messieurs dames et au vues de vos réactions, nous allons sûrement avoir un très gros problème à résoudre d’ici quelque temps.
- ( un homme ce lève ému et d’une voie rauque ) mais !!! c’est un montage ou quoi ? un « être » aussi ……( il ne trouve pas les mots qu’il faut pour exprimer son ressenti )……ne peut pas exister, c’est absolument impossible !!!
- ( exclamation de surprise d’une femme ) mon dieu !! ou est cet enfant !! il faut absolument que je le vois !!

un signe de tête aux deux hommes gardant la salle et leurs montrant du doigt la femme qui deviens de plus en plus hystérique et ceux ci viennent tranquillement mais fermement l’empoignée et la sortir de la réunion, direction l’infirmerie.

Antoine Mathéi reprend alors la parole après c’être concerter du regard avec son collègue.

- ( il se racle la gorge ) Messieurs mesdames calmé vous, allons !!! s’il vous plait !!! comme vous pouvez le constater, rien que la vue de ces clichés crée des chocs émotionnels alors imaginer la présence de cette enfant devant vous en réel !!
- ( Sevrant ) et encore, sur les photos « Julien » est habillé entièrement, vous n’apercevez qu’une partie du visage
- ( Mathéi ) il n’est encore pas pensable de laisser le garçon se promener dans la rue comme vous pouvez bien vous en douté
- ( Sevrant ) mais aux vues des années écoulées, nous pensons que cela devrait devenir possible d’ici à sa majorité
- ( un homme dans la salle ) alors pourquoi tout ça si c’est pour reprendre une certaine normalité ensuite ?
- ( Sevrant ) je vous rappel que ce jeune garçon est le seul à avoir survécu à ce jour à la « mutation », « mutation » d’ailleurs que nous ne nous expliquons toujours pas vraiment et qui décime la population du globe.
- ( Mathéi ) je pense pour ma part que cette « protection » spéciale qu’il a depuis la naissance est resté intacte mais qu’avec l’age il la contrôle de mieux en mieux.
- ( une femme dans l’assistance ) mais c’est très grave ce que vous nous dites là !! cela voudrait dire qu’il serait toujours aussi dangereux si il le voulait.
- ( Mathéi ) comme tout un chacun mais avec d’autres moyens, ensuite ce n’est qu’une histoire d’éducation
- ( la femme ) ah oui !! et lesquels s’il vous plait ? ( parlant des autres moyens )
- ( Mathéi ) les sentiments !!! Julien inter réagis sur nos sentiments les plus profonds
- ( l’homme qui s’était exclamé à la vue des photos ) et quel rôle joue le physique dans tout ça ? est ce juste un cas qui n’a rien à voir ou cela est il lié aux « A »
- ( Sevrant ) nous sommes persuadé que cela est lié à la mutation et que c’est une autre sorte de protection contre les agressions extérieurs
- ( l’homme ) mais !! cela peu aussi le perturber plus tard non ?
- ( Sevrant ) comment ça ? expliquez vous ?
- ( l’homme ) le fait d’être aussi …. « attirant » …. ne vas plus lui laisser d’intimité

- ( Sevrant ) je vois ou vous voulez en venir cher confrère et vous avez raison ; il risque d’être harceler sans cesse par les personnes qui croiserons son chemin.

La conversation dura ainsi jusqu'à la fin de la journée et encore très tard dans la nuit, quand enfin les intervenants commencèrent à quitter les lieux le visage marqué par la fatigue et les décisions prisent qui l’espèrent-ils tous seraient les bonnes ; mais là !! seul l’avenir nous le dira.

- ( Sevrant se retournant d’un air épuiser vers le général ) et bien !! nous avons encore réussi à sauver le coup cette fois-ci mais c’est de plus en plus dur
- ( Mathéi souriant ) je pense qu’au rythme ou cela avance, la prochaine fois tout risques seront écarté
- ( Sevrant étonner de l’optimisme de son collègue et maintenant ami ) que vas tu faire encore ?
- ( Mathéi ) comme j’ai fais avec toi tu te rappel ? quand tu disais qu’il fallait le supprimé ?
- ( Sevrant ) non !!! tu ne vas pas faire ça ? tu n’obtiendras jamais l’autorisation sois en sûr
- ( Mathéi ) ah oui !!! et bien détrompes toi !!! ( plus bas de façon confidentiel ) je l’ai déjà figure toi
- ( Sevrant ) et bien mon salaud !! j’en connais un qui si il est toujours en vie te dois une fière chandelle






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29-10-2013 0 4764

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