J'ai aujourd'hui 28 ans et ma petite soeur 5 ans de moins. Lorsque nous
étions plus jeunes et que nous vivions encore sous le même toit, il y a
de ça environ 5 ans, il fut une période où nos rapports se sont
légèrement troublés. Je tiens à préciser que je n'ai pas de problème
avec la gente féminine, bien au contraire... Mes parents nous ont
parfaitement éduqué, de façon équilibrée, dans le respect des autres.
Ma soeur a toujours avoué qu'elle me trouvait beau garçon, ses amies de
même, n'y voyez aucune prétention de ma part (un peu quand même...), je
suis parfaitement conscient du phénomène du "grand frère", tous les
grands frères ou presque connaissent la fascination des petites soeurs
et de leurs copines à leur égard. Seulement voilà, dans une période
où ma soeur était sûrement désireuse de tester son pouvoir d'attraction,
afin de se rassurer, je ne l'ai soudainement plus vu uniquement comme
ma petite soeur mais comme une jeune femme à part entière. C'est une
jolie fille, tout le monde le voit... sauf elle, complexée depuis
toujours sur je ne sais trop quoi, elle avait des petits amis mais m'a
souvent confié qu'elle ne se sentait pas trop bien dans sa peau. C'est
alors qu'elle commença à s'exhiber de façon plus ou moins explicite
devant moi, petite culotte, micro short, position suggestive etc... Je
n'aimais pas l'idée de pouvoir fantasmer sur elle, et pourtant...
J'avais la nette impression que mes regards ne la dérangeaient pas, mais
la confortaient sur son physique, sur sa féminité sans forcément avoir
des idées plus poussées. Nous avons toujours entretenu de bonnes
relations, très proches sans être fusionnels, chacun sa vie et chacun
son espace de liberté. Cependant et comme tous les frères et soeurs
entretenant de bons rapports, il nous arrivait fréquemment de regarder
la télé ensemble, dans ma chambre ou dans la sienne. Un soir, lorsque
nous étions blotis dans mon lit, bien au chaud, elle mis sa jambe à
hauteur de mon bas ventre, je n'ai pu m'empêcher d'avoir une érection.
Elle l'a forcément senti, pourtant, elle mis du temps à la retirer.
J'aurais peut être dû mettre directement la situation au clair mais je
dois avouer que j'en avais pas trop envie, je ne savais pas trop
pourquoi... Je ne voyais pas forcément le mal non plus, après tout,
il ne s'était rien passé de bien grave, de plus, je n'étais pas encore
dans la certitude des faits mais plutôt dans la spéculation. Ce n'était
qu'un petit accident... Le problème est que depuis ce fameux soir,
j'ai commencé à être lentement mais sûrement obsédé par elle. J'avais de
mon côté des relations sexuelles régulières avec des filles, jamais
rien de bien sérieux (là est mon soucis). Je suis quelqu'un qui fonctionne énormément sur le mode cérébral,
il faut systématiquement que j'intellectualise les choses, les
émotions, j'en ressens le besoin, c'est sans doute aussi pour ça que ça
ne dure jamais bien longtemps avec les filles. Je ne supporte pas la
routine, je me remets très souvent en question, les autres n'y échappent
pas non plus. (Je donne autant de détails, au risque de paraître
assomant et narcissique afin que vous compreniez bien la situation, ma
personnalité et celle de ma petite soeur) Je ne pourrais vous dire si
c'était dû à l'interdit, au tabou ultime mais ma soeur m'attirait de
plus en plus, aussi bien que je me mis à me masturber en pensant à elle,
c'est difficile à croire mais ces plaisirs solitaires m'en procuraient
plus que les rapports sexuels que j'entretenais avec des copines. Cette
situation me terrifiait mais paradoxalement, m'excitait bien plus
encore. Jusque là, ma soeur et moi même connaissions l'amour
fraternel qui nous unissait mais nous n'étions pas pour autant hyper
démonstratif, dans les gestes et les paroles. Mais je ressentais de plus
en plus le besoin de lui faire des gestes affectueux, des petits bisous
sur la joue etc... Ca ne la dérangait pas. S'en est suivie une
période durant laquelle mes pulsions sont devenues plus compliquées à
gérer. C'était pendant la canicule de 2003, chaleur insoutenable, nous
avions seulement un ventilateur, précisément dans ma chambre, chambre où
j'avais également un lit 2 places. Vous devinez la suite... Ma soeur
vint dormir toutes les nuits à mes côtés, dans des tenues pour le moins
légères. Le supplice... Nous ne mettions rien sur nous, ni draps ni
couvertures, cela semble logique. Je me mis à observer son joli corps,
sans le toucher, dans un premier temps... Au fil des nuits, la
tentation s'affirmait de plus en plus, l'excitation du danger et de
l'interdit prenaient le pas sur la moralité. Encore plus quand elle
collait ses fesses à moitié dénudées contre moi, volontairement ou
involontairement, honnêtement, je n'en savais pas grand chose, toujours
est-il que je préférais hypothéquer sur la première solution, pour
entretenir la libido... La dualité, ça me connait, je vis avec depuis toujours, je suis Gémeaux (rapport ou pas, pas forcément mais ça n'aide pas, c'est sûr), le diablotin et le petit ange sont mes compagnons d'infortune depuis bien longtemps, le
chaud et le froid, l'utopie et la lucidité, le danger et le confort
etc..., tout ce petit monde est en moi, remise perpétuelle en question,
constamment en proie aux doutes, mais également aux certitudes,
bordeline devant l'éternel. Mon caractère, mon cerveau, je le hais comme
je l'adore, il m'a permis de ne pas tomber dans les préjugés de base,
d'essayer de comprendre le monde, les gens (moi y compris comme vous pouvez le constater) avec plus ou moins de réussite, avec plus ou moins de déceptions. En
même temps, celui-ci m'a également causé tellemment de tracas, de
prises de tête diverses et variées, parfois utiles, la plupart du temps
inutiles. J'ai perdu beaucoup de gens à cause de ce satané esprit en
quête de réponses. Le bien, le mal, cela existe-t'il ? La moralité
n'est qu'une invention pour régir notre société, contrôler nos pulsions
instinctives, pour qu'on ne parte pas trop en vrille, elle a ses vertus,
sans aucun doute, sinon tout le monde tuerait et violerait tout le
monde... mais j'aime me sentir libre, je désirais ma soeur, je n'y
pouvais rien, c'était en moi, j'aurais préféré que cela ne se produise
jamais. A croire que mes instincts primaires étaient bien plus forts que
je le pensais. J'étais confus, je n'arrivais pas à mettre un nom sur ce
phénomène: amour ? attirance sexuelle ? soif d'impossibilité ? faim
cérébrale ? Je luttais durant cet été plus torride que d'accoutumée, au
figuré comme au propre, à ne pas céder au fantasme ultime. J'aime ma
soeur, je ne voulais pas lui causer de préjudice mental ou physique.
Non, c'était lié au plaisir, je me disais que ces idées tortueuses me
procuraient bien une jouissance intense, pourquoi pas à elle ? Un
soir, les choses ont véritablement dégénéré, pendant son sommeil. Oui,
de la caresser sans son consentement, c'est dégueulasse, honteux... je
le sais, mais j'en voulais plus, je voulais la toucher, sentir ses
courbes. J'étais pas fier, j'étais tel un volcan en éruption. Jamais
ressenti ça, rien qu'à l'idée de la toucher, alors que j'avais eu la
chance de concrétiser quelques uns de mes fantasmes les plus fous.
Seulement, toujours en phase avec ma contradiction, je ne souhaitais pas
faire les choses dans la plus grande discrétion, comme pour me faire
prendre sur le fait. Connaissant ma soeur et son ouverture, je
supposais qu'aussi impensable soit le geste, elle aurait cherché au
minimum à m'écouter, peut être pas à accepter ni à comprendre mais au
moins elle m'aurait entendu. Je répète (pas pour me décharger mais c'est
important) également que ma soeur avait un comportement assez
sensuel à mon égard, je l'ai déjà précisé, maintenant, je ne savais pas
concrètement si c'était de la provocation, un test de séduction ou plus.
Cette nuit (oui on y arrive, ouf), je me suis mis à la toucher de
façon délicate mais sans grande retenue, ses fesses surtout. Elle avait
un short très très court et très très évasé, j'm'en souviens, je pouvais
voir son cul, bien rebondi et ferme (pardon pour les précisions, je
tiens à vous faire ressentir mon état d'excitation de l'époque, je ne
veux pas tricher ou romancer, je veux surtout que mon témoignage serve à
quelque chose). J'arrivais sans mal à voir son string. Je glissais mes
doigts à l'intérieur du shorty, en tremblotant, c'était vraiment
jouissif, j'avais peur, j'avais honte mais je ne pouvais plus m'arrêter.
Je lui empoignais les fesses de façon assez intense, comme pour la
réveiller mais elle ne bougeait pas, je les malaxais tout en me touchant
puis plus tard dans la nuit, je me mis à lui caresser le vagin et
l'intérieur des cuisses, l'excitation était telle que je n'ai pas tenu
bien longtemps et je me suis mis à jouir comme rarement. Peu de temps
après, toujours dans la nuit, un sentiment de culpabilité avait remplacé
le désir et le plaisir. "Qu'ai-je donc fait ? à ma soeur, dans son
sommeil, je suis ignoble, je suis un détraqué...". Malgré ce
sentiment de culpabilité, je recommençais régulièrement ce petit rite
sexuel et égoiste. Ca se limitait à des attouchements, jamais de
pénétration. Quant à ma soeur, aucune réaction. L'été indien passé,
elle retourna émigrer dans sa chambre. Immédiatement, les remords
commençèrent à devenir envahissants mais je me résolus à taire cet
épisode, dans la crainte de lui faire plus de mal encore, de la
décevoir, de la perdre tout simplement. J'étais certain de pouvoir
réprimer ces pulsions. Je repris donc ma petite vie d'aventurier, avec
des hauts et des bas mais lorsque j'avais un rapport avec une fille, je
ne pouvais m'empêcher de penser à elle, pas l'idéal quoi. Le plus
bouleversant vint par la suite, quelques temps plus tard, ma soeur pris
quelques fois l'initiative de dormir de nouveau avec moi, elle
prétextait toujours quelque chose de différent, plus ou moins crédible à
mes yeux. Là, elle remis inéxorablement une couche supplémentaire
d'idées farfelues dans ma tête. Je ne savais pas quoi faire,
voulais-t'elle franchir l'infranchissable ? que je continue ces calins
incestueux ? était-ce tout simplement le fruit de mon imagination ô
combien débordante ? La tentation allait choisir pour moi de toute
façon. Je me mis à recommencer à me masturber en lui caressant ses
parties intimes, toujours le même rituel, désir-plaisir-remords.
Toujours les mêmes doutes, les mêmes questions sur moi, sur elle...
C'était l'occasion de lui parler, d'éclaircir les choses mais je ne l'ai
pas fait, par lâcheté, préférant me complaire dans cette situation
aussi embarassante que jouissive, surtout mentalement et c'est à la
limite ça qui me faisait le plus peur. Ce n'était pas que du sexe pour
du sexe, j'avais passé le stade de l'apprentissage, non, c'était pour
repousser les limites de l'interdit, c'est ça qui me faisait bander.
Mais elle ? Sa santé mentale n'était donc pas en danger ? Les
répercussions sur son futur ? Tout ça était dingue, comment un simple
fantasme peut nous pourrir la vie de cette façon ?
Dernier acte de mon récit (et oui, c'est long je sais). Aujourd'hui, j'ai quitté le foyer familial, j'ai mon propre studio. Je
reste très proche de ma famille et ma soeur me rend régulièrement
visite. Je vis toujours des petites avantures à droite et à gauche, je
n'arrive pas à me fixer. Je fais une dépression depuis maintenant pas
mal de temps, l'histoire avec ma soeur n'y est pas liée à 100%, non,
c'est un tout, je me sens différent. J'ai plus en plus de mal à me
sociabiliser, je suis un grand rêveur, un hyper sensible, depuis
toujours. Je me suis construit une carapace tellement épaisse que les
gens pensent tout le contraire de ma personne. Je suis physiquement loin
d'être à plaindre, je suis fier donc je montre rarement mes émotions,
ceci confond les gens dans mon entourage sur l'idée presque j'm'en
foutiste et épicurienne qu'ils se se font de moi. Je me sens seul tout
en étant entouré. Les gens aiment une facette de moi, celle qui est
enjouée mais ils ne connaissent pas l'autre, beaucoup plus torturée. Ma
famille la connait forcément déjà plus. Il n'y a pas si longtemps, ma
soeur m'a rendu visite. On s'est fait un film, comme à l'époque. L'un à
côté de l'autre, elle était vétue d'une jupe, ses jambes nues
m'excitaient à un point... Petit à petit, je me mis à les lui caresser,
elle ne me repoussa pas, j'étais à la fois triste et heureux, déçu et
satisfait, étrange sentiment... Je remontais de plus en plus haut, avec
de plus en plus de vigueur, tout en continuant à feinter de regarder
l'écran de télé, elle de même. Je sentais sa peau de plus en plus
chaude, elle était gênée, c'est sûr mais elle prenait du plaisir,
c'était encore plus concret. J'avais cependant du mal à aller plus loin,
une barrière psychologique m'empêchait d'aller lui toucher son
intimité. Je faisais des petites pauses, m'éforçant de reprendre le peu
d'esprit qui me restait mais je n'y parvenais pas. J'avais beau penser
aux liens du sang, aux parents qui nous aimaient, à elle quand elle
était petite, rien n'y faisait... Au bout d'un moment, j'ai
finalement été plus loin, j'ai glissé ma main sous sa jupe et je lui ai
caressé l'entre jambe... Mais là, ce fut le blocage, pour elle comme
pour moi, on s'est regardé dans les yeux, nous étions rouge écarlate,
mélange de honte et de plaisir. J'ai cru comprendre à ce moment là qu'elle avait toujours su, pour les attouchements, ça ne m'excuse en rien, bien entendu... J'crois
qu'on a poussé nos limites ce soir là, on en a jamais reparlé mais j'y
pense souvent, je crois que la situation n'est toujours pas clarifiée.
Je crois avoir la tendresse d'un frère pour elle, c'est ça qui est dur,
je l'aime comme un frère, je souhaite son bonheur plus que tout, je
veux la protéger. Tôt ou tard, il faudra que je lui parle de tout ça,
peut être en montrant mon récit, ça sera plus simple... je crois... J'essaye de poursuivre ma vie, tant bien que mal.
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05-08-2014038231
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