La vie de Sarah était l'incarnation de la banalité, vous connaissez le genre. Mariée à un homme de dix ans plus âgé, correct mais ennuyeux, vivant dans une bulle de banlieue où la chose la plus excitante qui se passe, est le barbecue de quartier. Elle n'était pas misérable en soi, mais elle s'ennuyait à mourir. C'était le genre d'ennui qui s'infiltre en vous, vous rend agité et vous pousse à faire des choses que vous ne feriez pas.
Voyant le désarroi de sa jeune épouse, il l’autorise à passer la soirée avec ses copines. Mais il sait qu’elle n’a pas de copine, et que c’est seule qu’elle va profiter de la nuit.
C'est ainsi que lors de cette sortie nocturne autorisée par son mari, elle s'est retrouvé dans ce bar à l'éclairage tamisé, celui dont elle avait entendu parler à demi-mot, des rumeurs promettant quelque chose d'un peu plus mystérieux, un peu plus dangereux.
Elle est entrée avec un sentiment de détermination, habillé d'une manière qui se sentait un peu plus audacieuse que d'habitude, bien que rien de trop voyant. Elle ne cherchait pas à faire une scène, juste à ressentir quelque chose, n'importe quoi qui ne soit pas la douleur sourde de la routine.
Le bar était exactement comme elle l'avait imaginé, sombre, enfumé et rempli de gens
qui avaient l'air d'avoir des secrets qui méritaient d'être gardés. Elle les repéra presque immédiatement. Un groupe de trois hommes bien habillés, assis à une table dans un coin, leur confiance irradiant presque. Il n'était pas bruyant, ni odieux, c'était le genre d'hommes qui n'en avait pas besoin, leur simple présence exigeait de l'attention.
Il ne fallut pas longtemps avant que l'un d'eux n'attire son attention. Grand, sombre et juste assez dangereux. C'était le genre d'homme qui savait exactement ce qu'il voulait, et à ce moment-là, il semblaient vouloir Sarah. Il s'approcha d'elle, et avant de ne s'en rende compte, ils étaient plongé dans une conversation. Tout cela était très innocent au début, mais on pouvait sentir qu'il il y avait quelque chose qui bouillonnait sous la surface. Chaque mot qu'il prononçait était teinté d'un flirt subtil qui faisait battre le cœur de Sarah d'une manière qu'il n'avait pas battu depuis des années.
Puis il lui proposa de lui offrir un verre. Sarah n'était pas stupide, elle savait ce que cela signifiait. Accepter ce verre serait franchir une ligne, une ligne qu'elle n'était pas sûre d'être prête à franchir. Mais encore une fois, n'était-ce pas le but d'être là, de se sentir
vivante, de faire quelque chose d'imprudent. Elle hésita juste une seconde avant de se retrouver à hocher la tête. Lorsqu'elle prit le verre de sa main, elle pu sentir le frisson parcourir ses veines. C'était comme si elle faisait quelque chose de mal, et c'était ce qui le rendait si irrésistible.
La conversation entre eux devint plus intime, les mots plus chargés de désir inavoués. Il avait cette façon de parler qui faisait que Sarah se sentait comme si elle était la seule
femme dans la pièce, voire la seule femme au monde, et quand il effleura légèrement sa main, c'était comme un éclair d'électricité qui traversait son corps. Elle ne se souvenait pas de la dernière fois où elle avait ressenti quelque chose comme ça. Son toucher était doux, délibéré et cela lui envoya un frisson dans le dos. Puis il se pencha plus près, sa voix baissant jusqu'à un murmure et suggéra qu'ils aillent dans un endroit plus discret, juste lui, elle et ses amis.
La suggestion était tellement audacieuse, scandaleuse qu'elle lui coupa le souffle. Mais mais au lieu de reculer, au lieu de dire non, comme elle aurait dû, Sarah se trouva à hocher la tête. C'était insensé, vraiment.
La voilà, une femme mariée en train d'accepter d'aller quelque part de privé, avec un inconnu qu'elle venait de rencontrer et avec ses amis en plus. Mais c'était ça le truc avec l'interdit. Elle vous pousse à faire des choses qui n'ont pas de sens. Ils se rendirent dans une pièce isolée à l'arrière du bar, un endroit qui semblait presque secret. L'éclairage était faible, les meubles somptueux, l'atmosphère était chargée de quelque chose de sombre et d'érotique. C'était comme entrer dans un monde différent, un monde où les règles ne s'appliquaient pas, et où Sarah pouvait être qui elle voulait, même si cette personne était quelqu'un qui faisait des choses qu'elle n'aurait jamais pensé faire.
Et tout d'un coup, elle était allée trop loin, sans aucune intention de faire demi-tour, ce n'était pas un simple petit flirt, c'était du sérieux. Et tandis que Sarah franchissait ce seuil vers l'inconnu, elle savait une chose avec certitude, il n'y avait pas de retour en arrière possible vers sa vieille vie après cela. La ligne avait été franchie, et ce qui se trouvait devant elle était un chemin sans retour, rempli de tout ce qu'elle avait eu trop peur d'admettre qu'elle voulait.
Dans cette pièce isolée, Sarah était entourée, et on pouvait pratiquement sentir la tension dans l'air épaisse, au point de la couper au couteau. Ces hommes n'avaient pas besoin de dire un mot, leurs intentions étaient écrites sur leur visage. Ce n'était pas comme si elle ne l'avait pas vu venir, mais être au milieu de tout cela, c'était une toute
autre histoire. Il se rapprochait, et elle était le prix. Tout simplement, l'un d'eux, celui
qui semblait avoir pris les devants se pencha si près qu'elle pouvait sentir son souffle sur son cou. Il était chaud et cela envoya un frisson tout droit, le long de sa colonne vertébrale. Puis il eut le culot de lui demander si elle avait déjà pensé à tromper son mari. Il le dit comme s'il connaissait déjà la réponse, comme s'il pouvait voir directement dans ses pensées. Et laissez-moi vous dire que le cœur de Sarah battait fort.
Elle savait qu'elle aurait dû partir sur le champ, mais au lieu de cela, qu'est-ce qu'elle
fait. Elle l'avoue tout simplement, et dit que oui, elle y a beaucoup pensé.
Au moment où ces mots quittèrent sa bouche, il n'y avait plus de retour en arrière. On pouvait voir la face dont les hommes se regardaient, échangeant ses sourires satisfaits, comme s'il venait de gagner une sorte de jeu.
Leur sourire était ceux de pur prédateurs. ils pouvaient sentir sa vulnérabilité, comme des requins sentant le sang dans l'eau. Elle se livrait pratiquement à eux, et ils étaient plus que prêts à prendre ce qu'elle offrait. L'étranger, celui qui avait discuté avec elle au bar, prit sa main et la guida doucement vers un canapé situé dans un coin. Son toucher était électrique, envoyant des vagues de désir à travers elle, qu'elle n'avait pas ressenti depuis des années. C'était comme s'il savait exactement comment la faire vibrer et elle était plus qu'heureuse de le laisser faire. Dès qu'ils atteignirent le canapé, il commença à l'embrasser, des baisers doux et taquin qui la rendirent folle, et la partie la plus folle, c'est que les autres hommes regardaient, juste là, debout, leurs yeux rivaient sur elle comme s'ils attendaient leur tour.
Le frisson de tout cela, d'être le centre de l'attention comme ça, était enivrant. Sarah
pouvait sentir son excitation montée, alimentée par le fait qu'elle était observée, désirée par tous. Le baiser s'approfondit et avec lui le contrôle de Sarah s'échappa. Les pensées de son mari, de la vie qu'ils avaient construit ensemble, tout cela commença à s'estomper en arrière-plan. C'était comme si rien de tout cela n'avait plus d'importance. Elle avait ses hommes autour d'elle, prêt à lui offrir le genre d'excitation qu'elle avait tant envie de ressentir. Puis, juste quand elle pensait qu'elle ne pouvait plus supporter, un autre homme s'avança. Il fit glisser sa main le long de son dos, et au lieu de se retirer, elle se pencha vers son toucher, son corps répondant d’une manière qu'elle
n'avait pas anticipé. La sensation de plusieurs mains sur son corps, la sensation d'être
revendiqué par eux, était tout simplement trop enivrante pour y résister.
Et puis, cela commença. Les hommes commencèrent à la déshabiller lentement, chaque touchée délibérée, comme s'il savouraient chaque moment. Ils prirent leur temps pour retirer ses vêtements, pièce par pièce, l'exposant centimètre par centimètre. C'était presque cérémonial, la manière dont il s'y prenait, comme s'il déballait un cadeau qu'il mourait d'envie d'ouvrir. Et Sarah, elle, était impuissante à l'arrêter, perdue dans la brume de la luxure et de la trahison qui ne faisait que croître de plus en plus fort.
A chaque seconde qui passait, ce n'était pas seulement franchir une ligne, c'était la franchir d'un bond, brûler le pont et ne jamais regarder en arrière. Sarah était déjà perdue au moment où ils finirent de la déshabillé. Ses vêtements gisaient en tas désordonnés sur le sol, la laissant entièrement nue, vulnérable certes, mais cette vulnérabilité, ce n'était pas de la peur, c'était du carburant.
La façon dont ces hommes la regardait, comme si elle était la chose la plus précieuse dans cette pièce, alluma quelque chose en elle qu'elle n'avait pas ressenti depuis des années. Il ne faisait pas que la dévorer du regard, il l'admirait, louant chaque centimètres de son corps, et bon sang si cela ne la faisait pas se sentir comme la femme la plus désirable au monde. Puis, avant même qu'elle ne puisse reprendre son souffle, l'un d'eux tomba à genou devant elle. Pas d'hésitation, pas de honte, il écarta doucement ses cuisses, ses doigts traînant sur sa peau, faisant haleter sa respiration dans sa gorge. L'anticipation la tuait et quand il commença enfin à l'explorer avec sa bouche et sa langue sa fente humide, elle crut qu'elle pourrait réellement exploser sous l'intensité pure de ce qu'elle ressentait. Sa tête bascula en arrière et les sons qui s'échappèrent, disons simplement qu'il n'avait rien à voir avec les gémissements polis que l'on attendrait d'une femme comme elle. C'était comme si elle avait tout oublié, son mariage, sa vie à la maison, tout. La seule chose qui existait à ce moment-là, était le plaisir que ces hommes lui procuraient, et ils ne se retenaient pas. Chacun à son tour la caressait, l'embrassait, s'assurant qu'elle était au bord du précipice, mais sans jamais la laisser basculer complètement. C'était de la torture dans le meilleur sens du terme, une attaque parfaitement coordonnée de ses sens qui la laissait tremblante, désorientée, et plus il la touchait, plus ses inhibitions fondaient.
Tous les murs qu'elle avait construits au fil des années, disparurent en un instant, remplacé par un besoin désespéré d'en avoir plus. Elle voulait tout ce qu'ils avaient à offrir et plus encore. Lorsqu'un d'entre eux se pencha plus près, son souffle chaud contre son oreille et murmura si elle les voulait tous. Elle n'hésita même pas. Elle hocha la tête, sa voix à peine un murmure, alors qu'elle les suppliait de ne pas s'arrêter.
Il n'y avait plus de retour possible à cet instant, elle était complètement dedans. C'est alors qu'il commencèrent à se déshabiller eux-mêmes, et, admirative, Sarah était captivée. Elle ne pouvait détacher ses yeux d'eux, les regardant tandis que chaque homme se dévoilait de plus en plus. Chaque mouvement délibéré et chargé d'intention. L'atmosphère dans la pièce était épaisse d'anticipation, comme si l'air lui-même était chargé d'électricité.
Elle savait exactement ce qui allait se passer, mais la réalité de tout cela, c'était toute autre chose. Il la positionner sur le canapé, son corps tremblant, non pas de peur mais d'une anticipation pure et brute. Chaque nerf de son corps était en feu, son esprit s'emballait alors qu'elle essayait de se préparer à ce qui allait arriver. Mais comment se préparer à quelque chose comme ça, on ne peut pas, on se contente de se rendre de la prise, et de laisser ce qui doit arriver, arriver. Et c ‘est ce qu'elle fit exactement, ils ne perdirent pas de temps. Une fois qu'elle fut installée sur ce canapé. C'était comme un accord silencieux passé entre eux, l'un des hommes, celui qui semblait prendre les devant dans ce jeu tordu, guida doucement sa bouche vers son membre. Pas d'hésitation, pas de remise en question juste un désir brut et pur, guidant chaque mouvement, et pendant qu'elle se concentrait sur sa fellation, les autres ne restait pas sans rien faire, leurs mains étaient partout, la touchant de manière qui faisait tourner son esprit. Ils la forcèrent à s’empaler sur un pieu en urgence. Totalement submergé par les sensations qui envahissaient son corps, et alors qu'elle se déhanchait de lui, un autre homme se positionna derrière elle, ses mains fermes sur ses hanches, la sodomisa.
Il n'y avait aucune incertitude dans ses mouvements, il savait exactement ce qu'il voulait et Sarah le ressentit dès qu'il entra en elle. C'était comme si son monde entier basculait sur son axe, son esprit s'emballait, à peine capable de suivre ce qui se passait. Mais l'intensité pure d'être remplie par les deux orifices la laissait à bout de souffle, en redemandant encore. Ils ne se précipitèrent pas, cela aurait été trop facile, trop simple. Non, ces hommes prenaient leur temps, prolongeant le plaisir jusqu'à ce qu'il soit presque insupportable. Le rythme qu'ils établirent était lent, tortueux, comme s'il savourait chaque seconde, chaque poussée. Chaque touchée était calculé pour prolonger son plaisir, pour la pousser encore plus vers le bord sans jamais la laisser basculer. C'était fou, dans le meilleur sens du terme, et Sarah ne pouvait s'en lasser, les mots n'aidaient pas non plus, ils lui murmuraient, leur voix basse séduisante des chose qui la rendait folle de désir. Chaque murmure, chaque encouragement ne faisait que la rendre plus avide d'eux, la poussait à vouloir les satisfaire, à être exactement ce qu'il voulait qu'elle soit. Le rythme s'accéléra et avec lui, Sarah sentit qu'elle glissait, vacillant sur le bord du contrôle. Son corps ne lui appartenait plus, il était à eux.
Réagissant à chaque commande avec un besoin qu'elle n'avait jamais réalisé qu'elle était capable de ressenti. L'homme devant elle ne se retint pas, il poussa plus profondément, remplissant sa bouche jusqu’au fond de sa gorge, jusqu'à ce qu'elle puisse à peine respirer, et la sensation d’avaler était comme rien de ce qu'elle avait jamais expérimenté auparavant. C'était à la fois exaltant et terrifiant. Cette ligne fine entre le plaisir et la douleur se brouillant, jusqu'à ce qu'elle ne sache plus où l'un finissait et où l'autre commençait.
Elle essaya de suivre, de s'adapter à leur rythme, mais c'était trop, l'intensité de tout cela la submergea, ses yeux se remplissant de larmes, alors qu'elle luttait pour respirer tout en en redemandant. C'était une tempête parfaite de sensation, chaque nerf de son corps en feu, chaque pensé noyé par le besoin pur qui la consumait. Elle était complètement perdue, ne pensant plus à son mari, à sa vie, à l'extérieur de cette pièce. Rien de tout cela n'avait plus d'importance, tout ce qui comptait, c'était ce qui se passait à cet instant, dans ce moment. Alors que ces hommes l'amenaient dans des endroits où elle n'aurait jamais pensé aller et malgré tout ou peut-être à cause de tout cela, elle ne voulait pas que ça s'arrête, elle en voulait plus, peu importe à quel point c'était accablant peu importe à quel point cela brouillait les lignes qu'elle pensait autrefois si claire.
Il ne ralentirent pas même, pas une seconde, au contraire, les hommes devinrent plus
agressifs, leurs mouvement plus délibérés plus exigeants. Sarah était poussée plus
loin qu'elle n'avait jamais pensé pouvoir aller, au-delà de toutes limites. Elle avait imaginé, ce n'était pas seulement physique, c'était mental, émotionnel. Chaque partie de son être était entraînée dans cette tempête sauvage et incontrôlable de luxure et de désirs. Il n'y a avait pas d'échappatoire, pas de pause pour reprendre son souffle.
Ils étaient implacables, et elle se perdait là-dedans. Ses pensées disparues complètement, obscurci par un besoin primal, qu'elle ne savait même pas exister en elle, tout ce à quoi elle pouvait penser. C'était à quel point elle voulait les satisfaire, être exactement
ce qu'il voulait être utilisé par eux, de toutes les manières qu'il pouvait imaginer. C'était comme si un interrupteur s'était enclenché dans son esprit, et que rien d'autre n'avait d'importance. La ligne entre qui elle était, et ce qu'elle faisait, s'était estompé jusqu'à ce qu'elle n'existe plus. L'un d'eux attrapa ses cheveux tirant sa tête en arrière brusquement, alors qu'il poussait dans sa bouche sa prise inébranlable, rendant clair qui était en contrôle, il n'y avait plus de douceur, juste une domination brute et écrasante, et elle ne lutta pas pour avaler sa semence. Elle ne pouvait pas tout faire,son corps, réagissant par instinct, leur donnant exactement ce qu'il demandait.
C'était en livrant ce sentiment d'être prise, de n'avoir rien à dire sur ce qui se passait. Les autres ne lâchèrent pas non plus, ils continuèrent à la baiser, sodomiser, leurs mains agrippant ses hanches si fermement, qu'on aurait dit qu'ils essayaient de la modeler à leur volonté. Leur voix était basse, presque des grognements. Alors qu’elle jouissais, ils l'encourageait, la poussant plus loin, plus fort, plus profondément dans l'abîme qu'ils avaient créé pour elle, chaque nerf de son corps était en feu. Chaque sensation était amplifiée à un degré presque insupportable. Elle brûlait de l'intérieur, se rapprochant de plus en plus du bord, avec chaque poussée, chaque touchée, chaque murmure. Et plus il la poussait, plus elle sentait qu'elle glissait, perdant le contrôle, perdant toute notion de qui elle était.
La ligne entre la douleur et le plaisir n'existait plus, c'était tout la même chose maintenant, une intensité écrasante qui la consumait complètement. Il la conduisait au bord, la poussant jusqu'à ce point de non retour, et elle ne pouvait pas l'arrêter, elle ne voulait pas l'arrêter. Ses cris de plaisir étaient étouffés, emprisonné par l'homme qui remplissait encore sa gorge, la forçant à avaler. Son corps se convulsant, alors qu'elle vacillait sur le bord de la conscience. C'était trop, trop intense, et pourtant, c'était exactement ce dont elle avait besoin, ce qu'elle avait désiré depuis si longtemps. Son corps ne pouvait à peine suivre, chaque muscle tremblait, chaque respiration était une lutte, alors qu'il la poussait à ses limites absolues, et au-delà. Mais ce n'était plus à propos d'elle, c'était plus à propos de ses besoins ou de ses désirs, c'était à propos d'eux, de ce qu'il pouvait lui prendre, de jusqu'où il pouvait la revendiquer complètement. Et à ce moment-là, elle n'était plus Sarah, la femme mariée avec une vie à l'extérieur de cette pièce, elle n'était qu'à eux et il n'avait pas l'intention de la laisser l'oublier.
Juste quand Sarah pensait qu'elle ne pouvait plus en supporter davantage, l'un des hommes se retira la laissant haletante pour reprendre son souffle. Son corps tremblant d'épuisement pur. Ce n'était pas seulement physique, c'était tout, mental, émotionnel.
Elle était vidée, épuisée d'une manière qu'elle n'aurait jamais cru possible, pourtant la sensation de son absence fit souffrir son corps d'une manière qu'elle n'avait pas prévu. Et ces hommes, ils ne firent que rire, le genre de rire que l'on entend après une blague partagée, mais quelque chose de plus sombre de plus satisfait. Il se tenaient là, admirant leur œuvre. Les marques qu'ils avaient laissé sur son corps, chaque bleu, chaque marque rouge était un témoignage des événements de la nuit, un rappel qu'elle s'était complètement livrée à eux. Ils avaient pris ce qu'il voulait, et en était diablement fier.
Alors qu'il commençait à se rhabiller, Sarah resta allongée sur le canapé, son esprit encore ébranlé par l'intensité de tout cela, elle ne pouvait pas bouger, ne pouvait pas penser clairement, seulement réjoui des événements de la nuit. Dans sa tête, les images nettes et vives, comme quelque chose sorti d'un cauchemar dont elle ne pouvait se
réveiller. L'air était épais de l'odeur de la sueur et du sexe, la pièce résonnant encore des vestiges de ce qui s'était passé. L'un des hommes, celui qui avait tout commencé, se pencha près de son oreille. Il laissa clairement entendre qu'elle devrait y réfléchir à deux fois avant de franchir à nouveau cette ligne. Ce n'était pas une suggestion, c'était une menace pure et simple, et Sarah le savait. Elle était trop impliquée maintenant.
Une fois qu'ils furent partis, elle se retrouva seule dans cette pièce, son corps endolori par l'effort, sa gorge en feu à cause de la façon dont il l'avait utilisée, mais ce n'était pas seulement son corps qui souffrait, son esprit était inondé de culpabilité, de honte et de façon troublante, d'excitation. Elle avait franchi une ligne qu'elle ne pouvait pas franchir à nouveau, trahir son mari d'une manière impardonnable. Le poids de cette trahison s'installa sur ses épaules lourd et étouffant.
Elle savait qu'il n'y avait pas de retour en arrière, pas de moyen d'effacer ce qui s'était passé. la culpabilité était bien là bien sûr, mais il y avait aussi autre, un désir persistant qu'elle ne voulait pas admettre, une envie de cette obscurité qu'elle avait goûté. Cette nuit, elle sortit en titubant du bar, les événements de la nuit se rejouaient encore et encore dans sa tête, chaque souvenir plus net plus vif que le précédent, c'était comme un film qu'elle ne pouvait pas arrêter de regarder, peu importe à quel point elle le voulait.
En hélant taxi,elle tenta de se calmer, mais son esprit était encore un tourbillon d'émotions. Le frisson de ce qu'elle avait fait, le caractère interdit de tout cela avait toujours une emprise sur elle, mais il en était de même pour la culpabilité. Ce poids écrasant qui rendait difficile de respirer, elle était un vrai désastre.
Quand elle arriva chez elle, le jour pointait. La maison était silencieuse, seul le bruit de la salle de bains troublait le silence. Sarah sentit comme un vent de culpabilité soufflait dans la pièce. Elle fut envahie par une honte si intense qu'elle en eu la nausée. Mais sous cette honte enfouie profondément, il y avait ce désir sombre persistant qu'elle ne pouvait pas chasser. Il n'y avait pas de moyen de défaire ce qu'elle avait, pas de retour possible à la femme qu'elle était avant, et le pire c'était qu'elle n'était même pas sûre de vouloir revenir en arrière.
Soudain, son mari sortait de la salle de bains, et s’apprêtait à prendre un café. Il la regarda, un air suspicieux sur son visage. Il s’assied à la table de la cuisine.
- Alors ma chérie, dit-il, c’était bien, tu t’es bien amusée...tu me raconteras ce soir.
Sarah se servit un café, et son regard fut attiré par un enveloppe posée sur le plan de travail. Curieuse, elle l’ouvrit. Soudain, son corps s’arrêta de battre. A l’intérieur, se trouvait une série de photos distillant sa nuit torride passée avec des inconnus.
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