Steve fronça les sourcil, un petit geste que je connaissais bien après tant d'années de mariage. Il ne dit rien, mais je pouvais voir dans ses yeux qu'il percevait mon agitation. Je ne savais pas par où commencer, et le silence qui planait semblait assourdissant. Il appuya sur le bouton de l'interphone pour parler à sa secrétaire Jess.
- Que l’on ne me dérange pas, reportez mes rendez-vous, ordonna-t-il.
Je me dirigeais vers un fauteuil, essayant de paraître calme. J'ai à peine réussi à m'asseoir, d’un mouvement brusque. En quelques secondes, il était à mes côtés agenouillé, ses mains prenant les miennes.
- Cindy, que se passe-t-il, demanda-t-il sa voix basse, presque un murmure.
Je voulais tout dire d'un coup, mais les mots ne sortaient pas, ma poitrine était lourde et la sensation de culpabilité et de confusion m'étouffait.
- Je ne sais pas par où commencer, ai-je avoué. Il s'est passé quelque chose Steve, quelque chose que je ne aurais jamais pu imaginé.
Steve me regarda, ses yeux fixés dans les miens, m'encourageant à continuer. C'était
maintenant ou jamais, je ne pouvais plus remettre à plus tard. Le poids du secret me consumait, et je savais que d'une manière ou d'une autre, je devait dire la vérité.
- Cela s’est passé vendredi, à cette fête ou du m’avais demandé de te représenter. Tu t'en souviens n'est-ce pas. J’ai un peu trop bu, je me suis amusais, j’ai dansais. Je suis sorti prendre l'air, j'avais besoin de me ressaisir.
L'expression de Steve était attentive, calme. Il était difficile de croire que j'étais sur le point de tout avouer. Je ne savais pas ce qu'il dirait, mais la culpabilité était écrasante. Les mots sortirent lentement, chacun plus douloureux que le précédent.
- C'est alors que Marc est apparu dehors. Nous avons un peu parler, ces plaisanteries idiotes qui ne signifient rien. Mais cette nuit-là, quelque chose a changé.
Le silence dans le bureau semblait plus dense. Steve n'avait pas encore prononcé un mot, mais je savais qu'il comprenait déjà où cela menait. Son visage était plus sérieux maintenant, mais il restait là, à mes côtés.
- J'étais étourdi, j'avais froid. Il a mis sa veste sur mes épaules. Nous avons commencé à parler du travail, de choses banales, mais ensuite, il m'a touchée.
Mes mots étaient presque inaudibles maintenant, mais je continuais.
- Je ne sais pas comment, mais tout a échappé au contrôle. Soudain il m'embrassait et je n'ai pas réussi à le repousser. Je te jure que j'ai essayé, mais je n'ai pas pu arrêter.
Je sentis un nœud dans ma gorge, mes mains serrant les siennes plus fort. Les larmes menaçaient déjà de couler et je baissais la tête, incapable de le regarder.
- Je n'aurais jamais imaginé qu'une telle chose puisse arriver, je suis tellement désolé.
Le dernier mot sortit comme un soupir, une demande désespérée de compréhension.
Le silence dans le bureau semblait tout engloutir. Je ne pouvais regarder Steve, mais savais qu'il était là, immobile, absorbant chaque mot. Le poids de ma confession planait dans l'air, et la peur de ce qu'il dirait ou pire, de ce qu'il ne dirait pas, faisait battre mon cœur plus vite. Je tremblais, mais je ne savais pas si c'était de froid ou de la terreur de ce qui allait venir. Après un moment qui sembla une éternité, il parla enfin, sa voix était plus basse que d'habitude, comme s'il choisissait soigneusement ses mots.
- Cindy, tu es en train de me dire qu’il s'est passé autre chose entre vous, demanda-t-il.
Je hochais lentement, la tête, les yeux toujours fixés au sol.
- Oui murmurai je, c’est allé au-delà d'un baiser, on a fait l’amour.
- Et as-tu jouis, as-tu pris du plaisir ?
- Heu...j’étais ivre, en tout cas, je l'ai laissé faire Steve, je ne sais comment c'est arrivé.
Ma voix se brisa à nouveau et je sentis les larmes couler sur mon visage. Steve se leva, marchant jusqu'à la fenêtre, les mains dans les poches. Je restais assise, le cœur serré, me demandant s'il pourrait un jour me pardonner ou si moi-même je le pourrais.
- Marc a toujours été un peu excessif, tu sais, commenta Steve, mais je n'aurais jamais pensé qu'il ferait une chose pareille. Il était notre ami et toi, tu as été prise au dépourvu.
- Oui, mais cela ne justifie rien, dis-je, j'aurais dû être plus forte, aurais dû dire non et le repousser, mais d'une manière ou d'une autre, je ne l'ai pas fait et je me déteste pour ça.
Steve regarder toujours par la fenêtre, et je me demandais ce qui se passait dans son esprit. Revivait-il les moments avec Marc, les fêtes, l'amitié que nous pensions solide.
- Tu as dit que tu as essayé de l'arrêter, mais tu n'as pas pu, dit-il, se tournant vers moi, mais as-tu vraiment voulu l’arrêter ?
La question me frappa comme un coup de poing, je savais qu'il cherchait une réponse sincère qui pourrait alléger une partie de la douleur qu'il ressentait. Mais la vérité était bien plus complexe. Je ne pouvais pas lui dire que Marc m’avais prise à trois reprises, avec autant d’orgasmes.
- Je ne sais pas répondis-je honnêtement, j’avais bu, à ce moment-là tout était confus, j'étais effrayé et en même temps, une partie de moi ne voulait pas lutter, je ne sais pas comment l'expliquer, c'était comme si pendant un bref instant, je m'étais perdu.
Steve passa la main dans ses cheveux.
- C'est difficile à entendre, à comprendre Cindy, dit-il la voix chargée de douleur, mais j'ai besoin de savoir. Qu'est-ce qui s'est passé d'autre, qu'est-ce que tu ne me dis pas.
Je fermais les yeux, respirant profondément avant de continuer.
- Après cela, il m'a emmené dans son bureau, m’a dit vouloir me montrer la nouvelle pièce qu'il avait décorée, et moi naïve, je l'ai suivi. C'est là que tout est arrivé, que les choses ont dérapé. Je ne sais pas comment, mais soudain, il m’a regardait d'une manière qui m'a fait oublier pendant quelques secondes qui j'étais, qui nous sommes.
Je savais que chaque détail que je révélais était un coup au cœur de Steve, mais je savais aussi qu'il n'y avait pas d'autre moyen de gérer cela. Je devais être honnête, aussi douloureux que ce soit.
- J'étais sous le choc Steve, et au milieu de tout ça, je l'ai laissé continuer, je n'ai pas pu m'arrêter. Quand je m'en suis rendu compte, il était déjà trop tard.
Les larmes coulaient librement maintenant, et ma voix était nouée. Steve revint, s'asseyant au bord du bureau en face de moi, me regardant directement dans les yeux.
Le silence entre nous était maintenant différent, plus lourd, plus réel. Il ne ressemblait plus à l'homme qui connaissait chaque détail, de qui j'étais. Maintenant, c'était comme si j'étais une étrangère pour lui.
- Tu m'as tout dit, demanda-t-il calmement. Il n’y a rien d’autre que je devrais savoir.
Il y avait une tension dans sa voix qui trahissait sa douleur.
Je hochais la tête, essayant de garder ma contenance.
- Il y a une chose, dis-je, et c'est ce qui m'a amené ici. Marc m'a appelé aujourd'hui.
Steve fronça les sourcils, surpris.
- Qu'est-ce qu'il voulait, demanda-t-il.
- Il m'a ordonné de passer le voir, qu’il avait une enveloppe à me remettre.
Cet après-midi là, je suis resté deux heures au lit avec lui. Je l’ai sucé, avalé, il m’a baisée, sodomisée plusieurs fois, il m’a fait jouir à plusieurs reprises.
Mes mains tremblaient à nouveau et je sentis le poids des mots que j'allais prononcer.
- Il a pris des photos Steve, des photos de nous deux ce jour-là, et il a dit que si je ne faisais pas ce qu'il voulait, il te montrerait tout à toi et à tout le monde.
Le visage de Steve changea en un instant. La surprise fit place à une expression tendue, presque furieuse que je voyais rarement chez lui. Il se leva brusquement, faisant les cent pas dans le bureau. Il semblait tenter de traiter tout ce que je venais de révéler.
- Il a fait ça, demanda Steve sa voix plus forte que d'habitude, incapable de cacher le choc. Marc, notre ami, notre maudit ami fait maintenant ses affaires avec toi.
Je fis un signe affirmatif, sentant la culpabilité me consumer encore plus.
- Il a dit que si je ne le rencontrais pas, si je ne faisais pas ce qu'il voulait, Il montrerait les photos à tous ceux que nous connaissons. Il a dit vouloir me possédait.
Ma voix était faible, comme si répéter les mots de Marc me privaient de tout l'air de mes poumons. Steve s'arrêta brusquement, se tournant vers moi. Son regard était difficile à lire, un mélange de colère, de déception, et d'une certaine manière, de douleur.
- Pourquoi n'es-tu pas venu me voir plus. tôt
J’essayais de respirer profondément, mais l'air semblait trop lourd. Steve ignore que quand je suis allé chercher l’enveloppe, Marc a exigé qu’on fasse l’amour. Là encore, je me suis offerte sans retenue, y prenant un énorme plaisir.
- J'avais peur Steve, peur de ce que tu ferais, peur de te perdre, d'une certaine manière, j'ai pensé que si je pouvais résoudre cela seule, si je lui disais que ça n'arriverait plus jamais, que j'étais désolé, il renoncerait. Je me suis trompée, il n'a pas renoncé, bien au contraire, il est devenu plus agressif, et a encore profité de moi.
Mes yeux étaient embué, et il était difficile de garder une voix ferme. Steeve se rassit dans en face de moi, se penchant en avant, les coudes appuyés sur ses genoux.
- Et que veut-il maintenant Cindy, qu'est-ce qu'il attend de toi, demanda-t-il ?
Je frissonnais en me rappelant les mots de Marc.
- Il veut qu’on continue à se voir, que je fasse ce qu'il demande. Il veut qu’on ouvre nôtre mariage, s’intégrer à nôtre couple. Il aimerait me baiser pendant que tu regardes. Il a dit que si on obéissait pas, il nous détruirait. J'ai essayé de lui dire que cela n'aurait jamais dû arriver, que c'était une erreur, mais il n'a pas voulu écouter. Il pense qu'il a du pouvoir sur moi maintenant, et cela me terrifie Steve.
Le silence qui suivit était presque insupportable, je savais que Steve luttait contre chacune des émotions que cette révélation provoquait.
Une partie de moi craignait ce qu'il ferait ensuite, tandis qu'une autre espérait une solution. Finalement, il se leva, marchant jusqu'à la fenêtre et, regarda dehors comme si le monde extérieur pouvait lui donner les réponse dont il avait besoin.
- C'est incroyable, murmura-t-il plus pour lui-même que pour moi, Marc, quel salaud.
Je me levais de ma chaise m'approchant de lui avec précaution.
- Steve, je ne sais pas quoi faire, il m'a donné une enveloppe avec les photos, et je l'ai apporté avec moi, mais je ne sais pas si tu devrais les voir, si tu pourra le supporter.
Il se tourna vers moi et pour la première fois, je vis autre chose que de la colère dans ses yeux, c'était de la douleur pure et profonde.
- Tu as l'enveloppe avec toi, demanda-t-il la voix plus basse, mais pleine de tension.
J’acquiesçais lentement. Je pris l'enveloppe, sentant son poids dans mes mains, comme si elle contenait tout le fardeau de ce moment. J'hésitais, mais la lui tendit. Steve prit l'enveloppe avec fermeté, mais au lieu de l'ouvrir immédiatement, il se contenta de la regarder. Je pouvais voir la bataille interne qu'il menait. Il voulait voir les photos, comprendre ce qui s'était réellement passé, mais en même temps, il savait que cela ne ferait qu'intensifier la douleur. Je savais à quel point il souffrait et l’idée d'ajouter une couche supplémentaire d'angoisse, le laisser immobile.
- Steve, commençais- je la voix tremblante, je ne voulais pas que tu l’apprennes comme ça, je n'ai jamais voulu que cela arrive, je sais que j'ai eu tort, mais tu dois comprendre que j’avais bu, que j'étais faible, confuse, et maintenant j'ai peur de tout perdre.
Il ne répondit pas immédiatement, finit par poser l'enveloppe sans l'ouvrir.
- Tu sais ce que cela signifie Cindy, demanda-t-il, ces photos, ce message, il joue avec notre vie, avec notre mariage. Il nous force à vivre sous une menace constante.
Je ne savais pas quoi dire, les mots semblaient inutiles face au poids de la situation. Je
restais simplement là, attendant qu'il disent quelque chose, n'importe quoi qui pourrait nous sortir de ce limbe émotionnel. Après quelques minutes, Steve se tourna à nouveau vers moi, son expression plus maîtrisée maintenant, mais toujours sombre.
- Je vais m'occuper de ça Cindy, je ne sais pas exactement comment, mais je vais m'en charger. Cet homme doit être arrêté, il ne peut continuer à te menacer, à nous menacer.
Je ressentis un soulagement timide, mêlé à l'anxiété qui planait encore dans l'air.
- Qu'est-ce que tu vas faire.
Après un long moment de réflexion, Steve appuya sur l’interphone.
- Je vais contacter Roger, le responsable du service des dossiers « Top Secret », dit Steeve. On ressortira les anciennes affaires. A une époque, il avait été épinglé pour fraude et malversation, c’est moi qui l’avait couvert. Roger peut nous aider à gérer cela.
L'idée d'impliquer d'autres personnes me met mal à l’aise, et fit accélérer mon cœur.
- Tu penses que c'est vraiment nécessaire Steeve, demandais-je la voix chargée d'incertitude.Je ne sais pas si je suis prête à ce que d'autres personne sache.
Il se tourna vers moi, le regard ferme mais non sans une certaine compréhension.
- Cindy, il ne va pas s'arrêter, tu l'as dit toi-même. Il est déjà allé trop loin, et si nous continuons à attendre, les choses ne feront qu'empirer, nous avons besoin d'aide et rapidement, nous ne pouvons plus traiter cela comme quelque chose qui peut-être résolu entre nous. J’ai besoin que tu me fasses confiance Cindy, que tu crois que nous pouvons surmonter cela d'une manière ou d'une autre. Je ne promets pas que ce sera facile, mais je promets que nous allons affronter cela ensemble.
Mon cœur fit un bon en entendant cela, mais la culpabilité, la honte me pesaient encore.
- Je te fais confiance, Steeve et je suis tellement désolé.
Il se tourna vers moi, le regard ferme mais non sans une certaine compréhension.
- Cindy, il ne va pas s'arrêter, tu l'as dit toi-même. Il est déjà allé trop loin, et les choses ne feront qu'empirer, nous avons besoin d'aide et rapidement, nous ne pouvons plus traiter cela comme quelque chose qui peut-être résolu entre nous.
Je savais qu'il avait raison, je savais qu'il était impossible de revenir en arrière, mais malgré tout, la peur de ce qui pourrait arriver me paralysait, la pensée que d'autres personnes découvrent ma honte, ma trahison me terrifiait, mais plus que cela, ce que Marc pourrait faire continua de me hanter.
Quand le dossier fut boucler, Steeve me demanda de le porter à Marc, ne pouvant y aller lui-même à cause de nombreuses réunion. La peur au ventre, je me rendais chez Marc.
Quand il ouvrit, Marc sortait de la douche. Je vit à un endroit précis, le peignoir tendu.
- Regarde ma chérie ce que j’ai pour toi, dit Marc en ouvrant son peignoir. Il est tout propre, tu peux le sucer tu sais.
Apparaît alors une énorme queue en érection, fièrement dressée, qui m’excitait. Je ne résistais pas quand me tira dans la chambre. Je voulais partir, mais Marc me menaça. Alors qu’il m’embrassait, je repensais à nos précédente rencontre. Ses lèvres étaient douces et tendres, mais une chose me déstabilisait, il semblait plus intéressé à explorer l’espace de ma chatte. Il avait une connaissance du corps féminin sans égal. Il a réussi à me transporter vers un autre monde, ou je me sentais aussi légère qu’un nuage. Alors qu’il explorait les courbes de mon corps, Marc m’a appris à accepter mes désirs, et à me sentir vivante. J’ai savouré chaque instant et j’ai perdu le compte du nombre d’orgasmes. Quatre...cinq. Sous la douche, je lui accordais une fellation dont j’ai le secret.
Après m’être bien faite baiser, le lui remis le dossier « Top Secret ». Les bras de Marc en tombèrent, surpris. La discussion fut tendue, mais il s’engagea à détruire les photos et vidéos compromettantes. En guise d’accord, je lui donnais un sulfureux baiser.
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