J’arrive dans le salon enveloppée dans une serviette. Je vois par la baie ouverte, Marc, mon mari les mains serrées autour d’une tasse de café. Julien debout derrière lui, une main amicale posée sur son épaule.
- Désolé mon pote, je ne voulais pas ça.
Julien venait de passer la nuit avec moi...et quelle nuit. Marc regarda Julien monter dans sa voiture et s’éloigner du chalet. Je reste là, plantée au milieu du salon, voulant parler, mais ne savais que dire.
Je m’appelle Aurélie, et suis l’épouse de Marc depuis huit ans. Nous avons tous deux, trente q deux ans pour lui, vingt huit pour moi. Nôtre vie était heureuse. Une belle maison, une situation professionnelle, tout ce qu’il y a de plus correct. Tout allait bien, le bonheur régnait dans ma vie. Alors pourquoi a-t-il fallu que mon mari retrouve un de ses amis d’enfance ? Un ami que je ne connaissais même pas.
Nous passions nos week-end dans un petit chalet que nous possédions, composé d’un salon de quarante mètre carré avec coin repas, un canapé, une table basse et deux fauteuils. Une chambre et un garage ou nous entreposions le bois.
C’est ce week-end là que mon mari se présenta avec son pote Julien. Un collègue de travail en pleine déprime depuis que sa copine l’avait trompée avec son frère. Le soir, pendant que je débarrassais, ils se racontaient des anecdotes sur leur jeunesse. Après quelques verres de vins, nous décidâmes d’aller nous coucher. Le lendemain, alors que je descendais les escaliers pour les rejoindre au salon, j’entendis une discussion qui me fit rougir.
- Putain, ta femme...elle a l’air bonne, je l’ai entendu crier cette nuit. Tua en as de la chance.
C’est à partir de cette discussion que Marc a commencé à parler de quelque chose que je n'avais jamais entendu de lui auparavant. Il voulait que j’ai une relation avec son meilleur ami, Julien, pour lui remontait le moral. Au début, je pensais que c'était une plaisanterie, quelque chose de fou, qui sortirait de n'importe quelle conversation sans lendemain. Mais il était sérieux. Plus je l'écoutais, plus je réalisais qu'il avait vraiment envie de me voir dans les bras de Julien. Je ne savais quoi penser. Je ne connaissais rien Julien, c’était un étranger pour moi, même si je le trouvais très séduisant. Jamais je n’aurai cru que mon mari pourrai proposé quelque chose d’aussi étrange.
Petit à petit, l’idée a commencé à germer en moi, lentement, dangereusement. Après cette conversation étrange, je n'arrivais plus à dormir. L'idée que Marc puisse avoir ce genre de désir me hantait. Pourquoi voulait-il que je sois avec un autre homme, et surtout pourquoi avec Julien, son meilleur ami. Je pensais que c'était peut-être une phase, une sorte de fantasme inoffensif qui finirait par passer, mais au fond de moi, je savais que ce n'était pas si simple.
Les jours suivant, Marc a continué à revenir subtilement sur le sujet. Lorsqu’on faisait l’amour, il me demandait si j’avais déjà pensé à quelqu’un d’autre, si Julien me paraissait attirant.
- Aurélie, as-tu réfléchi à ma proposition. C’est un service que tu lui rendrais.
Je répondais non à chaque fois, espérant que mes réponses suffiraient à faire taire ses interrogations. Mais au lieu de cela, il semblait devenir de plus en plus obsédé par cette idée. Un soir, après une soirée entre nous trois, alors que nous étions au lit, Thomas a commencé à parler plus ouvertement. Il m’a confié qu’il trouvait très excitant de m’imaginer avec un autre homme, et surtout avec Julien. Il me dit que ça devenait un fantasme qui le hantait, mais que seule moi pouvait en décidé. De plus, il pensait que cela pourrait renforcer nôtre relation, qui déjà était très satisfaisante.
Je ne comprenais pas. Comment coucher avec son meilleur ami pourrai améliorer nôtre mariage. Marc ne m’aimait-il plus comme avant ? Était il lassé de moi ? Je me suis surprise de regarder Julien différemment après cette confession. C’était étrange, presque perturbant. Il était toujours, souriant, mais désormais, je ne pouvais m’empêcher de me demander à quoi ça ressemblerait dans une situation intime.
Cela ma mettait mal à l’aise, en même temps une curiosité s’installait en moi. Marc ressentait-il ce mélange de désir, d’interdit ? Nous avons revu Julien plusieurs fois après cette révélation. Chaque fois, Marc lançait des regards complices, des sous entendus. Je ne pouvais plus être naturelle avec lui. Une nuit, fait rarissime, je repoussais les avance de mon mari, m’imaginant au lit avec Julien.
« A peine avions-nous franchi la porte de la chambre, que nos lèvres se rencontrèrent dans un baiser passionné, tout le désir refoulé se précipitant d'un seul coup. Les mains de Julien étaient partout, arrachant mes vêtements, tandis que l’une d'elle me poussait vers la chambre. J'étais tout aussi impatiente, ses doigt zippant la fermeture éclair de ma robe. Nous tombâmes sur le lit, enchevêtrés, nos baisers s'intensifiant de seconde en seconde. Cette fois il n'y avait pas besoin d'hésitation, pas de cadre pour nous retenir. Nous avons explorer nos corps respectifs avec abandon. Chaque contact, chaque caresse envoyaient des vagues de plaisir à travers nous. Il déposé des baisés dans mon cou, se délectant des doux sons de plaisir que j’émettais. Quand sa bouche descendit, je me cambrais, mes doigts s’emmêlant dans ses cheveux.
- S'il te plaît, ai-je haleté la voix chargée d'envie.
J'étais heureuse quand sa langue explora les zones plus sensibles. Mes gémissements s'amplifiaient, mon corps se tordait, tandis qu’il m'emmenait plus près de l'orgasme. Lorsque nous avons enfin joui, c'était le plus beau spectacle que je n'ai jamais vu.
- C’est à mon tour, dis-je avec un sourire malicieux, prenant sa queue en bouche.
Ce qui suivit fut une nuit de passion comme je n’en avais jamais connu. Nous nous sommes donné du plaisir, explorant chaque centimètre de peau, trouvant tous les endroits qui nous faisaient haleter et gémir de plaisir. C’était intense, intime, c’était tout ce dont je rêvais depuis ce jour ou Marc m’avais fait cette proposition. »
Dans un sursaut, je me réveillait, regardais mon mari couché auprès de moi. J’étais en nage, me blottis contre lui.
- Mais...que t’arrive-t-il ma chérie...un mauvais rêve ?
- Caresses moi s’il te plaît, baises moi.
On fit l’amour le reste de la nuit, mon esprit dans les bras de Julien.
Puis il y eu cette soirée qui a tout changé. Nous avions invités Julien à l'occasion d'un barbecue. Tout semblait normal. Julien était de bonne humeur, comme toujours. Mais à mesure que la soirée avançait, une tension imperceptible s’installait. Il y avait un non dit entre nous, un jeu auquel je n’étais pas sûre de vouloir participer. A un moment donné, Marc est allé chercher des boissons, me laissant seule avec Julien. Nous avons commencé à discuter comme à notre habitude, mais je sentais que son regard sur moi avait changé.
C'est alors que j'ai compris. Marc lui avait parlé, Julien savait, c'était visible dans ses yeux, dans son sourire, comme s'il attendait que je fasse le premier pas. Je me sentais piégée entre le désir de plaire à mon mari, et cette curiosité grandissante envers Julien. J'avais peur de ce que cela pourrait signifier pour notre mariage, peur ce que cela ferait de moi, mais une partie de moi, se demandait aussi ce qui se passerait si je disais oui.
A cet instant précis, je ne savais plus ce que je voulais.
Mon esprit était un champ de bataille oscillant entre la curiosité et la culpabilité. Chaque fois que je croisais le regard de mon mari, je me remémorai sa confession et l'obsession qu'il semblait avoir pour cette idée. Était-ce vraiment ce que je voulais, étais-je prête à franchir cette ligne ? Je commençais à m'isoler dans mes pensées, à me demander si je ne devenais pas la marionnette de mes propres désirs, manipulée par les fantasmes de Marc. J'avais toujours considéré mon mariage comme solide, basé sur la confiance et l'amour, mais maintenant, je me demandais si ce que Marc proposait ne risquait pas de le détruire. Comment pouvais-je envisager de coucher avec Julien, son meilleur amis. Cela ne serait-il pas une trahison ?
Ce soir nous faisions l’amour une partie de la nuit. Je me suis offerte comme jamais à Marc. C’était intense, passionné, mais la vision de Julien rôdait dans la chambre. Malgré tout, nous parvenions à jouir, ensemble.
Un jour que nous étions seul, je décidais de parler à mon mari. Je lui ai demandé ce qu'il pensait réellement de cette fantaisie. Au lieu de me répondre, il m'a regardé intensément, comme s'il pesait ses mots. Il a enfin confessé qu'il avait commencé à se demander si je n'étais pas intéressé à passer à l'acte. J'étais choqué.
- Si tu veux vraiment que je couche avec lui, je le ferais dis-je d’une voix tremblante.
- Sauf si lu veux vraiment, répondit-il.
Mais le voulais-je ? Ce soir là, je me suis retrouvé à réfléchir longuement. J’étais piégée entre le désir d’explorer ce qui semblait être une opportunité de coucher avec un autre homme, et la peur de perdre tout ce que j’avais construit avec Marc. Je me demandais si j’étais prête à sacrifier mon mariage, pour satisfaire un besoin de curiosité personnel.
Les jours qui suivirent, chaque interaction avec Julien était marquée par une tension différente. Lorsque je le croisais, un mélange d’excitation, de culpabilité m’envahissait. Je savais qu’il ressentait une attirance pour moi, les petits gestes, les sourires complices ne faisaient qu'ajouter à ma confusion.
Quand je dis à mon mari que j’étais prête, il accepta, mais posa quelques conditions. Il ne voulais pas que je fasse avec Julien, ce que je refusais de faire avec lui. Il voulait que je laisse la porte entre ouverte, qu’il voulait tout entendre. J’acquiesçais, lui promettant que je ne dépasserai jamais les limites, même si laisser la porte entre ouverte me gênait un peu. Marc était assis sur le canapé quand je sortais de la salle de bain, vêtue simplement d’une courte nuisette, permettant un accès facile à mon corps. Marc ne me jeta aucun regard, alors que j’attendais de sa part un retour en arrière.
Arrivée dans la chambre, je trouvais Julien allongé sur le lit, entièrement nu, sa queue déjà en érection. Je m’approchais, me mis à genoux face à lui, me pencha pour prendre sa queue en bouche. Il me culbuta sur le lit. Mon corps répondait à ses caresses, ses envies. Je comblais tout ses désirs, même ceux que j’avais promis de ne pas franchir. Je hurlais de plaisir quand il me baisais, quand il me sodomisait en levrette, touts comme sa queue vibrait dans ma bouche au cours d’une savante fellation. Gourmande, j’avalais tout.. Cette nuit fut torride, jusqu’à en oublier mon mari dans le salon, et ce qu’il m’avait interdit de faire.
Alors que nous étions allongés l’un contre l’autre, essoufflés et rassasiés, j’ai ressenti un contentement que je n’avais pas connu depuis longtemps. Ma tête reposait sur la poitrine de Julien, ma main emprisonnant sa queue, tandis que ses doigts traçaient des motifs sur ma chatte. Cette nuit là, je lui ais offert tous les interdits. C’était incroyable, époustouflant.
Après nous être douché ensemble, Julien se préparait à partir.
J’arrive dans le salon enveloppée dans une serviette. Je vois par la baie ouverte, Marc, mon mari ses mains serrées,autour d’une tasse de café. Julien debout derrière lui, une main amicale posée sur son épaule.
- Désolé mon pote, je ne voulais pas ça.
Marc regarda Julien monter dans sa voiture et s’éloigner du chalet. Je suis là, plantée au milieu
du salon, voulant parler, mais ne sachant quoi dire. C’est Marc qui brisa le silence.
- Tu m’as trahi cette nuit Aurélie, tu n’as pas respecté les règles.
- Je suis désolé, dis-je les larmes aux yeux...il m’a tellement donné du plaisir que j’ai perdu le contrôle, j’ai fait une erreur, désolé.
Marc se retourna violemment, les poings serrés, le regard éjecté de sang
- Une erreur ? J’ai tout entendu, tout imaginé Aurélie, ses mains caressant ton corps, j’ai entendu tes râles, les mots que je croyais les miens, tu as nié mon existence en oubliant mon nom pour mieux crier le sien...Julien...Julien...et tes cris quand il te pénétrait partout. J’imaginais son sourire quand tu avalais sa semence après ta fellation. Cinq fois...je t’ai entendu jouir cinq fois Et tu appelles ça une erreur ?
Je suis en larmes au milieu du salon, ne sachant quoi répondre à ses dires, si ce n’est que je n’avais jamais voulu ça, que c’est par amour pour lui que je m’étais offerte à son ami. Mais la culpabilité, la trahison me tenaillaient.
Ce jour là, Marc n’a pas dit un mot. Le soir j’ai pris la chambre conjugale, lui celle d’amis..
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