Mon petit ami m'a laissée seule avec lui... et c'est ça qui est arrivé.

Récit érotique écrit par mazaudier le 11-05-2025
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Catégorie Infidélité


C e que personne ne te dit sur la trahison, c'est le moment exact où elle commence. Ce n'est pas au premier contact, ni au premier baiser, c'est avant, dans ce silence lourd, cet instant suspendu où tu regardes quelqu'un et tu penses "Ah donc c'est possible."

C'était un vendredi soir dans cette boîte de nuit collante de bière renversée et de mensonges bon marché. Carlos me tenait la main comme toujours, mais mes yeux suivaient un autre homme, et le pire, j'ai aimé qu'il le remarque.

Tu as déjà ressenti ce frisson du danger qui devient tentation. Pas celui des séries télé avec musique dramatique et baisé volé, non, le vrai, délicieusement humain. Je pourrais te raconter exactement les trente cinq minutes où je me suis éloigné de Carlos. L'odeur du couloir des toilettes, mélange de désinfectants et de désirs, ce goût étrange entre honte et pouvoir que j'avais en bouche après. Mais au fond, ce n'est pas ça qui compte, ce qui compte c'est que cette nuit-là, j'ai découvert quelque chose de terrible sur moi-même. Et maintenant, maintenant je dois décider si je le raconte.

Carlos dit toujours que j'ai un problème.

- Tu veux réparer ce qui n'est même pas cassé Mara.

Peut-être qu'il a raison après tout. Il m'a fallu sept ans pour comprendre que notre mariage n'était pas brisé, juste mort. Ce vendredi avait commencé comme tous les autres. Moi, vingt cinq ans et un martini à la main, lui trente quatre, et le journal sportif ouvert sur le canapé, jusqu'à ce qu'il lâche la bombe.

- On sort ce soir, il y a un groupe qui joue au Palladium.

Rien que le nom aurait dû me mettre en garde. Le bar faisait partie de ces endroits qui laissent des traces sur le sol, sur les murs et sur ceux qui y mettent les pieds.

La fumée collait à la peau, la musique raisonnait jusque dans les os. Et puis les projecteurs se sont allumés. Il n'est pas monté sur scène, il l'a envahie.

Il déchirait, chaîne en argent brillant autour du cou, guitare accrochée comme une arme "On m'appelle Vince, a-t-il rugi dans le micro " vous allez m'appeler votre péché préféré ce soir "

Carlos a éclaté de rire, un rire un peu niais.

- Celui-là doit faire des ravages dans toutes les villes, a-t-il commenté en commandant une autre bière.

Moi je n'ai réussi qu'à murmurer un « oh », parce que Vince venait de me regarder droit dans les yeux en chantant. Un serveur a fait tomber un verre. Carlos s'est plaint du prix des boissons, et moi j'ai découvert que je savais encore rougir. Quand le concert s'est terminé, Vince a disparu par l'arrière. Carlos est allé aux toilettes.

C'est à ce moment-là qu'un serveur, visiblement mal à l'aise, s'est approché avec une serviette en papier froissé.

- Je sais que vous êtes accompagné, mais Vince a insisté pour que je vous donne ça. Sur le papier, écrit au stylo « Retrouve-moi dans le couloir du fond dans trois minutes. » Et le pire, mes jambes bougèrent déjà avant même que je puisse réfléchir. Comment il

savait que j'irais vraiment, comme un pêcheur incapable de résister au champ d'une sirène. Le couloir derrière la scène était étroit, mal éclairé, imprégné d'odeur de bière renversée et de cigarettes bon marché. Mes sandales collaient au sol à chaque pas, ou

peut-être était-ce le poids de la décision que j'étais sur le point de prendre. Vince était appuyé contre le mur, sa chaîne en argent scintillant faiblement dans la pénombre.

- Tu as en mis du temps, dit-il avec un sourire qui ne promettait rien de bon.

- Je ne devrais pas être ici, ai-je répondu.

Mais mon corps ne bougeait pas pour partir. Il s'est approché lentement, comme s'il ne voulait pas effrayer une proie.

- Tout le monde dit ça la première fois, a-t-il murmuré en sortant une cigarette.

Jusqu'à ce qu'ils comprennent qu'ils étaient déjà là avant même d'arriver, le briquet a grésillé entre nous, éclairant ses yeux. Une seconde depuis de pur défis, ma poitrine s'est resserrée. Ce n'était pas encore de la culpabilité, c'était pire, de l'anticipation.

- Ton mari ? A commencé Vince en soufflant lentement la fumée.

- Il est aux toilettes, ai-je répondu, surprise par la fermeté de ma propre voix.

Il a ri doucement, comme si j'avais dit quelque chose de drôle.

- J'allais pas demander ça princesse, j'allais demandé "Est-ce qu'il sait que tu trembles comme ça quand tu es nerveuse ?

C'est là que j'ai réalisé. Mes mains tremblaient vraiment. Vince l'avait remarqué, il avait tout remarqué. La cigarette est tombée au sol encore allumée quand il a attrapé mon poignet.

- Calme-toi, a-t-il dit mais.

Ce n'était pas une demande, c'était un ordre. Son pouce a glissé lentement sur ma peau et moi moi je l'ai laissé faire. Certaines portes s'ouvrent dans un fracas, d'autres avec un simple murmure.

Le couloir était si sombre que j'ai failli trébucher sur des câbles d'équipement. Vince m'a rattrapé par la taille. Ses mains brûlaient même à travers le tissu léger de ma robe.

- Doucement, a-t-il soufflé, son souffle chaud contre mon cou, le meilleur reste à venir. J'allais répondre quand la porte des coulisses s'est ouverte brusquement.

- Vince, on a besoin…

Julio, le batteur, un homme costaud au bras tatoué s'est figé en nous voyant. Ses yeux ont balayé la scène puis un sourire moqueur est apparu.

- Ah, je comprends mieux ta disparition, cette fois tu veux la garder pour toi hein ?

L'air est devenu lourd d'un coup. Vince a lâché ma taille comme s'il avait reçu une décharge.

- Julio, choisis bien tes prochains mots, a averti Vince, sa voix basse comme un grondement, sa chaîne d'argent à son coup tintant légèrement.

Julio a levé les mains dans un faux geste de paix.

- Je te rappelle juste qu'on a un concert de main et tu sais comment ta voix est sans ma batterie.

J'ai vu les muscles du visage de Vince se contracter. Il a fait un pas en avant.

- Vince.

Mon appel est sorti plus fort que je ne l'aurais voulu. ils se sont tous les deux tournés vers moi. Julio a lâché un rire bref.« Waouh » elle te donne déjà des ordres. »

C'était comme jeter de l'essence sur un feu. Vince a attrapé Julio par le col et l'a plaqué

contre le mur. Maintenant, chaque mot tombait comme un éclat de verre brisé. Julio est parti en riant, mais le regard qu'il m'a lancé m'a glacé le dos.

- Bonne chance avec cet orage mademoiselle.

Quand la porte s'est refermée, le silence qui a suivi était presque étouffant. Vince respirait fort. Quand il s'est tourné vers moi, ses yeux avaient changé, sombre, plus intense.

- Pourquoi tu as fait ça.

Il s'est approché jusqu'à ce que je sente la chaleur de son corps, la dureté de son sexe. Ma voix était à peine audible.

- Parce que je veux voir comment cette histoire se termine.

Quelque chose a changé sur son visage. La colère a laissé place à autre chose, quelque chose qui m'a fait oublier comment respirer. C'est alors qu'il m'a tiré vers lui, sans cérémonie, sans douceur. Ses lèvres ont trouvé les miennes comme une tempête

rencontre la mer, et dans cette obscurité, entre l'odeur du bois vieilli et l'écho lointain de la musique, je me suis noyée dans ce baiser comme s'il n'y avait pas de lendemain. La relation fut brève, mais torride, l’orgasme puissant.

C'est alors que j'ai senti mon téléphone vibrer dans ma poche, des messages de Carlos. « Tu es où, tout va bien. »

Vince s'est éloigné, juste assez pour me regarder. Ses yeux brûlant d'une question silencieuse.

- Alors, tu vas répondre ?

La lumière clignotante du portable éclairait mon visage dans l'obscurité du couloir.

« Où es-tu.»

Troisième message de Carlos en dix minutes. Vince était toujours enfoncé en moi, son parfum boisé mêlé à l'odeur de cigarette et à mon rouge à lèvres effacé.

- On dirait que quelqu'un ressent ton absence, murmura-t-il en essuyant doucement le coin de ma bouche du pouce

Son geste brûla plus encore que son baiser. J'ai avalé ma salive avec difficulté.

- Je dois y retourner.

Vince ne bougea pas.

- Retourner vers lui, ou vers celle que tu étais avant d'entrer dans ce couloir.

Sa question resta suspendue dans l'air comme un nuage de fumée. Quand je suis enfin revenue à la table, Carlos m'attendait avec le dessert, mon gâteau préféré, celui qu'il oubliait toujours.

- Tu as disparu si longtemps, que j'ai même oublié de râler, plaisanta-t-il sans remarquer que mes lèvres au goût de sperme tremblaient.

Mais quelqu'un remarqua. Julio, le batteur, passa près de nous, portant du matériel. Ses yeux sombres se posèrent à sur moi, un peu trop longtemps.

- Bonne soirée les amoureux, dit-il avec un sourire que seul moi pouvait décoder.

Carlos se leva pour payer. C'est à ce moment-là que je sentis le papier glisser discrètement dans la poche de mon manteau. Aux toilettes, les mains tremblantes, j'ouvris le billet. Vince. Il a laissé un cadeau dans la loge demande au vigile où c'est.

Ps.Il ne partage ni ses cadeaux ni ses gens.

Mon reflet dans le miroir ne me ressemblait plus. Les yeux brillants, les cheveux en bataille, l'épaule de ma robe légèrement dénudée. Qui était cette femme de retour à la table. Carlos tenait mon manteau.

- On y va. Le serveur m'a donné ça pour toi.

Il me tendit un billet pour le prochain concert du groupe.

- J'ai trouvé ça bizarre, mais tu avais l'air d'aimer leur musique.

La loge était vide mais l'odeur de Vince flottait encore, un mélange de cuir et d'une masculinité presque déroutante. Sur un tabouret un seul mot gravée des initiales, V M, et dessous une carte d'hôtel. « Le palace » à peine dix minutes de chez moi.

Mes doigts tremblaient en glissant le tout dans la poche de mon manteau. Quelle excuse allais-je inventer à Carlos. Une réunion imprévue, un verre entre copines. Ma tête tournait. Alors que nous marchions vers la voiture, c'est arrivé. La carte a glissé de ma poche, atterrissant juste au pied de Carlos. Il se pencha pour la ramasser avant même que je puisse réagir. Il ne dit rien.

Les soir venu, je me préparer. Robe audacieuse, décolleté, maquillage.

- Je rentrerai peut-être tard, dis-je.

- Je sais tout Maria, j’ai eu le temps de lire le carton quand il est tombé. Si tu vas à ce rendez-vous, tu ne mets plus les pieds ici.

Je stoppais net , ma main sur la poignée de la porte. Sans un mot, je retournais m’asseoir sur le canapé. Calmement, je retirais mes boucles d’oreilles, mes chaussures, et me dirigeais vers la salle de bain. Je me démaquillais et rejoignais la chambre. Carlos m’attendais, entièrement nu sur le lit, la bite dressée. Cette nuit là fut torride, mais surtout, malgré ma trahison, a permis de sauver mon couple.









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11-05-2025 0 3

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