La fête entre copains au bar, a failli tourner au drame. En effet, Carole, un peu éméchée, se permettait des choses que Marc, son mari, trouvait indécente. Elle se trémoussait sur la piste, ignorant le regard froid de son mari. Au cours d’un slow, elle alla danser avec Nathan, le préférant à Marc.
- Tu as l’air audacieuse ce soir, dit Nathan la serrant contre elle.
Carole, féline, souffla à son oreille.
- Et alors, tu n’aime pas les femmes audacieuses.
Marc en a assez vu. Il pose un billet sur la table, et quitte le bar. Il roule seul dans la nuit, déçu. Il arrive chez lui, jette les clés dans une soucoupe, et s’assied sur le
canapé. Il ne faut pas plus d’une demi-heure, pour qu’une voiture se gare dans l’allée de la villa. C’est Nathan, encore lui, qui ramène Carole.
Elle rentre, quitte ses chaussures dans le hall, ses boucles d’oreille sur le comptoir de la cuisine.
- Qu’est-ce qu’il ta prit mon chéri. Quand je suis revenu à la table, tu étais parti.
- Carole, est-ce que as vu ton comportement. N’importe qui pouvait t’embarquer ce soir. Tu ne dansais pas, tu étais encastrée en eux.
- Allez mon bébé, dit-elle en s’asseyant sur ses genoux. Tu sais bien que tu es l’homme de me vie. Allons au lit que je me fasse pardonner.
Cette nuit là fut torride, toute la panoplie du sexe y passa. Marc, allongé sur le lit, admirait Carole se regardant dans le miroir, ses mains et ses doigts épousant les courbes sublime de son corps. Il la trouvait extrêmement belle.
- A quoi penses-tu ma chérie, demanda Marc.
- Je pense qu c’est dommage qu’un seul homme puisse profiter de mes appas.Tu crois pas que d’autres hommes auraient le droit de me caresser, me baiser.
- Tu penses à Nathan, bien sûr.
- Nathan est marié mon chéri...mais un inconnu me conviendrait bien.
Marc en avait assez entendu. Il se leva et se dirigea vers la salle de bains. Elle le rejoignit sous la douche.
- Je plaisantais mon amour, dit-elle en lui proposant une fellation.
Une plus tard, ils partirent au bureau, lui dans son cabinet d’avocat, elle à l’étage d’une société d’expertise, dans le bureau qu’elle partageait avec Nathan. Bien évidemment, la conversation s’orienta sur la fameuse soirée du bar. Carole essaya de couper court, mais Nathan insista, faisant remarquer que ce soir là, il s’était passé quelque chose entre eux. Carole ne le nia pas.
A la pause, Nathan l’invita à prendre un café. Carole accepta malgré la peur que Marc l’apprenne. La discussion s’orienta autour de la soirée, Nathan la complimentait sur sa beauté, sa façon de se déhancher sur la piste. Carole rougit aux paroles de Nathan. Celles que Marc n’avait pas prononcé depuis une éternité. Avec Nathan, elle se sentait vue, désirée, et elle ne repoussa pas la main qu’il lui tendit par dessus la table. Il garda la main plus de temps qu’il n’en faut, ce qui troubla Carole.
- Il faut retourner au bureau, dit-elle enfin.
Le soir, quand elle arriva chez elle, Marc n’était pas encore rentré. Elle en profita pour prendre une douche, comme pour effacer le moment passé avec Nathan. Et il resta gravé longtemps dans son esprit, au point de l’empêcher de dormir. Il lui tardait même d’arriver au bureau pour le rencontrer.
Mais Marc n’était pas idiot. Il pensait qu’il se passait quelque chose. Carole s’habillait différemment, mettait des robes plus courtes, des chemisiers plus ouvert. Il voulait savoir à quoi correspondait ce changement, et pour qui. Il y avait dans le service de Carole, un ami proche de Marc, Josh. Il le contacta pour lui donner un rendez-vous.
Cela se passa dans un café en périphérie de la vie, loin de rencontre indiscrètes. Marc expliqua ses doutes quant à la fidélité des sa femme. Josh ne fut qu’à moitié surpris. IL avait remarqué depuis quelque temps, l’attitude bizarre du couple. Un jour, il les avait surpris dans leur voiture au parking du sous-sol. Josh était formel, elle était entrain de faire une gâterie à Nathan. Il la vit s’essuyer la bouche.
Marc fut sidéré. On pouvait lire de la tristesse sur son visage, mais de la colère aussi. Les deux hommes se quittèrent, Josh promettant à Marc de le tenir au courant de la moindre information.
Marc rentra chez lui, mais ne confronta pas Carole. Il continua à jouer les maris attentifs, joyeux, participait aux taches ménagères. De son côté, Carol ne disait rien. Un soir, Il vit Carole se préparer. Même tenue audacieuse que lors de la soirée, même coiffure, même escarpin. Une beauté à couper le souffle.
- Tu sors ma chérie, demanda Marc.
- Oui...un pot de départ. Ce ne sera pas long, deux heures tout au plus.
- Très bien...amuses-toi bien ma chérie...ne bois pas trop.
A peine avait-elle franchi la porte, que son téléphone vibra. Un message de Josh.
« Ils ont rendez-vous à vingt et une heure. Hôtel de la gare ».
Marc fut surprit par la qualité de l’hôtel. A même temps, il n’attirait pas l’attention.
Neuf heures. C’était donc l’heure que devait commencer le pot de départ, si pot de départ il y avait. Marc se prépara calmement, et arriva devant l’hôtel vers vingt
deux heures trente. Basé sur une relation de deux heures, il lui restait demi-heure à attendre. Par chance, une places libéra juste devant l’hôtel. L’heure approchant, il sortit et s’appuya à sa voiture.
Dix minutes plus tard, c’est Carole qui sortit la première. Elle ses figea sur place, son sang se glaça. Comment avait-il su.
- Marc, que fais-tu là ? Demanda-t-elle.
- Je t’attendais ma chérie...et toi que fais-tu là?
Après le pot, j’ai raccompagné une collègue de travail à l’hôtel.
C’est à ce moment qu’apparu Nathan. Carole prit sa tête entre ses mains, figée.
D’un air narquois, Nathan s’approcha pour serrer la main à Marc. Celui-ci la repoussa violemment, mais Nathan ne se démonta pas.
- Et oui, mon pote, désolé, c’est ce qui arrive quand une femme est insatisfaite.
Marc garda son calme, puis leur demanda de s’approcher, visage contre visage.
- Je vais vous détruire, murmura-t-il à leurs oreilles...tous les deux.
Le visage de Nathan perdu de sa superbe, tandis que Carole s’effondrait, en larmes.
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