Je plaisantais sur le fait que de tromper mon mari avec son meilleur pote, devant lui,
m’exciterait. Je dis cela avec humour, devant nos amis. Je ne doutais pas de la réaction de mon mari. C’est arrivé un soir qui était censé être amusant, pleins de rires.
Nous avions invité quelques amis à dîner. Le salon était chaleureux, la musique jouait et les verres s’entrechoquaient, tandis que tout le monde discutait. Julien, mon mari, venait de finir les grillades dehors, pendant que je mettais la table.
- Tu es magnifique Laura, dit Claire.
Il est vrai que Dieu n’avait pas lésiné sur ma beauté, m’offrant un corps parfait, que les femmes jalousaient, et que les hommes aimeraient bien tester dans leur lit. D’autant que ce jour là , j’étais audacieusement vêtue. Courte jupe, chemisier légèrement ouvert, laissant entrevoir mes sublimes atouts. Je me tournais, la remerciais en souriant.
Je surpris le regard de mon mari posé sur moi, certainement fier d’avoir la chance de posséder une femme comme moi. Nous étions mariés depuis bientôt six ans, ensemble depuis huit ans. Julien savait tout de moi, mes rires, mes insécurités, mes mensonges.
Lucas, un de nos fidèles amis était venu sans Sarah, sa petite amie. Julien connaissais Lucas depuis la fac. A cette époque, nous avons tout vécu ensemble, amourette, rupture, révisions tard dans la nuit, puis perte de vue. Lucas était comme un frère pour Julien. Il lui faisait entièrement confiance, connaissant sa fidélité en amitié.
La soirée commença normalement. On plaisantait sur de vieux souvenirs. Lucas se moquait de Julien, de ses insécurités, le trouvant trop sérieux, trop mou, il disait que c’était moi qui l’avais aidait à se détendre. Tout le monde a ri. Puis, alors que les verres continuaient à se vider, les blagues sont devenus plus mordante, plus personnelles. Audrey plaisanta sur le fait que Lucas flirtait avec toutes les filles au lycée. avant de rencontrer Sarah. Claire rit, dit.
- Oh que oui, je me souviens de cette période, il pouvait charmer n’importe laquelle.
Je ne pus contenir un rire. Lucas me regarda, un sourire narquois éclairant son visage.
- Même-toi ? Sourit-il
Personne ne remarqua la façon dont je regardais Lucas, ça ne dura qu’une seconde, un éclair dans mes yeux qui ne ressemblait pas à de l’amusement. Puis je souris et dit.
- Oh...s’il te plaît, si j’avais voulu, j’aurai tout à fait pu te séduire.
Pendant un instant, la pièce resta silencieuse avant que je n’ajoute.
- Hé...du calme tout la monde, je plaisante, c’était juste une blague.
Claire a ricané, Lucas a souri, gêné. Julien est resté assis, se demandant si ce n’était qu’une blague. On sait quand quelque chose cloche, même si on ne peut pas l’expliquer. C’est à ce moment que je lis de la tristesse sur son visage, comme une fissure. Je me dis de ne pas trop insister, que l’alcool fait dire des bêtises. Mais pendant le reste de la soirée, je sentais qu’il ne pouvait pas se débarrasser de ce malaise. Chaque regard entre Lucas et moi devenait plus lourd, chaque rire plus aigu.
Petit à petit, Julien se remit en phase avec le groupe. C’est à ce moment que Lucas proposa un jeu. « Action ou Vérité. » Julien me fixa, un trouble dans son regard. Moi-même sentis une gêne s’installer en moi. Ce jeu pouvait aller loin dans l’intimité, mais tant bien que mal, nous avons tous accepté, même Julien, peut-être la recherche d’une faille, d’un indice.
Les premiers gages furent amusants, genre avouer des situations bizarres, un petit baiser volé à son voisin, plus passionnés s’il s’agissait d’un couple. Peu à peu, le jeu devint plus corsé, les questions plus intimes. Julien se tendit, se demandant certainement qu’il allait apprendre quelque chose. Je me sentis soudain embarrassée. C’est à ce moment que Lucas lâcha une bombe.
- A toi Laura. Action ou vérité ?
- Vérité voyons, je n’ai rien à cacher.
A cet instant, je croisais le regard de Lucas, un léger sourie illuminait son visage. Que pouvait-il savoir sur moi. Depuis que j’étais mariée, je n’avais rien à me reprocher. Il me jeta un regard sournois, tenant les autres participants en haleine. Puis, d’un air désinvolte, posa la question.
- Quand tu as dit que tu aurais pu me séduire, le pensais-tu vraiment.
Je marquais un long silence, ce qui laissa un doute planer dans le salon. Je croisais le regard interrogateur de mon mari, surpris par mon hésitation. Puis je lançais.
- Euh...nous étions encore adolescent, tout le monde embrassait tout le monde. Mais peut-être étais-je attirée par toi à l’époque, je ne sais pas.
Ma réponse fut accueillie avec un sourire de la part du groupe, plus froidement par mon mari, s’attendant peut-être à un aveu. Il se leva, chassa la chaise d’un coup de pied. On pouvait lire la colère sur son visage, me fixant d’un regard que je n’avais jamais vu. Par respect, le groupe quitta la pièce. Sans un mot, Julien monta se coucher.
Seul Lucas, hébergé sur place, resta avec moi, m’aidant à débarrasser, faire les pavés, ranger la vaisselle. Une fois tout en ordre, il me proposa de prendre un dernier verre. On s’installa sur le canapé. Tout en trinquant, je lui demandais ce qui lui avait pris pour me mettre mal à l’aise comme il l’avait fait. Il me regarda, souriant, caressant ma joue d’un revers de main. Je lui demandais à quoi il faisait allusion tout à l’heure.
- Te souviens-tu de ton enterrement de jeune fille, ta nuit passée dans le « van » de Guy.
Bien sur que je m’en souvenais. Comment oublier son enterrement de jeune fille, quitter son célibat. Lucas aussi le savais, et je n’avais aucun doute sur sa discrétion.
Cette nuit là avait été torride. Lucas était un amant exceptionnel, capable de tenir une femme toute une nuit. Je m’étais offerte comme jamais, brisant tout les interdits. De douce fellation en pénétration sous toutes ses formes, levrette, sodomie. Je l’ai fait bénéficier de toute les faveurs que j’avais toujours refusés à Julien, même une fois mariée. Au petit matin, j’avais perdu le nombre de fois qu’il m’avait faite jouir. Au réveil, je quittais le « van » épuisé, sentant la culpabilité m’envahir. Le pire, c’est quand j’appris que Guy était l’homme que Julien détestait le plus sur terre.
Je demandais à Lucas si je pouvais compter sur sa discrétion. J’appréciais quand il me dit que je n’avais pas à m’inquiéter. Mon verre fini, je montais à l’étage, lui lançant un léger sourire, et lui dis que je prendrais la chambre d’amis.
J’étais allongée sur le lit, vêtue d’une nuisette rouge, revisitant la soirée qui aurait pu être désastreuse. C’est là , perdue dans mes pensées, qu’un léger bruit me fit sursauter. Je vis la porte, que je n’avait pas fermée totalement s’ouvrir. C’était Lucas. Il venait s’excuser, me qu’il était désolé de m’avoir mis mal à l’aise, et me souhaitait une bonne nuit. Je me surpris de lui dire de rester.
Lucas s’approcha lentement, je décelais de l’inquiétude sur son visage, pensant que je lui en voulais. Je lui pris la main, le rassurais, ma vision changeant, le trouvant soudain très séduisant, plein de charme. Quand nos mains s’effleurèrent, je sentis le désir brûler en moi. Nos visage s’approchèrent, jusqu’à ce que nos lèvres se frôlent. Je passais mon bras derrière son cou, lui donnais un tendre un tendre baiser. Puis le baiser devint torride, passionné. On basculait sur le lit, enlacés.
Calmement, il glissa une main sous la nuisette, fut à peine surpris de ne rien trouver aucun en dessous. J’étais entièrement nue. Ses doigts, d’une incroyable douceur, parcouraient mon corps. Les caresses, de plus en plus intimes, étaient douces, subtiles. Il caressait mes seins gorgés de désir, faisait rouler les bouts entre ses doigts, Je tirais sur l’élastique de son caleçon, lui signifier de le quitter. Apparu alors l’objet de tout mes désirs. Il dégageait une virilité hors norme.
Je le fis mettre sur le dos, pris sa bite en bouche, le chevauchais, m’y empalais dessus en gémissant de plaisir. Puis je me positionnais pour me faire prendre en levrette, ma position préféré, mais que je voulais tester avec une autre queue que celle de mon mari. Je guidais moi-même l’énorme bite vers mes lèvres intimes. Délicatement, il avança à coup feutrés dans ma chatte, pour s’y installer.
Les étreintes allaient crescendo. La sensation de mes seins dressés, s’agitant sous les puissant coups de queues, m’excitaient au plus haut point. Je sentais ses mains avides de mon corps en chaleur, épouser les plis de ma peau. Les yeux rivés sur les draps, je me laissais aller à cette pénétration, dont la violence des assauts m’arrachaient les premiers gémissements de plaisir. J’atteignis un orgasme hors magnitude
Soudain, Lucas dévia de sa trajectoire initiale. Je sentais la pression sur l’orifice encore vierge de mon corps. Mes doigts s’agrippaient aux draps, serrant les dents. Puis la douleur s’estompa, laissant la place à un intense plaisir. Face à moi, le miroir me renvoyait l’image d’une femme mariée, heureuse de connaître autre chose qu’avec son mari. Je le sentais vibrer en moi, tandis que je jouissais pour la énième fois. Lucas présenta son gland décalotté au bord de mes lèvres. Je compris le message.
J’ouvris la bouche, engloutis la bite qui déjà éjectait son épaisse semence au fond de ma gorge. Je le gardais en bouche, voulais que cette éjaculation ne s’arrête jamais, que j’en boive tout le contenu, jusqu’à ce que la source soit tarie. Nous roulons sur le lit, enlacés, lèvres soudées dans un sulfureux baiser. J’étais épuisée, contrairement à Lucas qui voulait poursuivre.
Mais des bruits de pas dans le couloir mirent fin à toutes envies. Certainement Julien qui allait aux toilettes. Je mis ma main devant la bouche de Lucas, imposant le silence.
Une fois que Lucas se soit retiré, je remplis la baignoire. Mon corps repus avait besoin d’un bon bain, pour évacuer la fatigue de cette intense relation.
Je réfléchis à cette nuit, sentis la culpabilité tomber sur mes épaules. Mais pourquoi culpabilisé alors que j’avais été consentante pour tromper mon mari. J’étais la seule responsable de cette trahison. Julien ne méritait pas ça.
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