les leçons de piano 3/

Récit érotique écrit par nordenvie le 07-08-2014
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Catégorie Sadomazo

Et là elle éclate de rire! Et son rire entraîne le mien ,-

- allez plus sérieusement je vous attends donc chaque soir de 19 heures à 21 heures et peut être arriverais-je ainsi, Madame ROLAND, à vous permettre de jouer le 29 avril prochain!

De toute façon, que vous perdiez ou gagniez, je suis certaine de vous donner beaucoup de plaisir! énormément de plaisir même!

- merci et donc à demain 19 heures!

- attendez Madame ROLAND, avant que vous ne partiez, je vais vous montrer votre futur donjon!

- donjon? C'est à dire……?

- donjon, ou plutôt salle de torture, enfin le cabinet dans lequel vous aurez à souffrir pour apprendre le piano! Souffrir mais aussi obéir!

Et elle s'engagea dans le petit couloir à gauche de l'entrée de son appartement, passa devant ce que je supposais être une chambre et une salle de bains, pour ensuite ouvrir la porte de la pièce du fond.

- et voilà le paradis! N’oubliez pas que le paradis côtoie toujours l’enfer…

Je découvre alors un piano à queue, installé au centre de la pièce, et deux tabourets installés côte à cote devant le clavier.

- elle vous plait votre salle de torture?

- euh oui mais bon je crois qu'il y a pire comme endroit

- je pense aussi me dit –elle en fermant la lumière et en me raccompagnant vers l'entrée de son appartement,-

Pendant que je remets mon manteau, elle me tends un formulaire

- obligations professionnelles confidentielles! J'ai besoin de tout connaître de vous et donc je vous demanderai de bien vouloir le compléter et de me le donner demain.

On se sert alors la main en sortant de son appartement.

- au revoir Madame ROLAND, merci de votre confiance et à demain

- au revoir euh …. Je peux vous appeler Julie? Appelez moi Elsa

- oui bien sur Madame ROLAND, appelez moi Julie

- et bien bonne soirée Julie

 

Dans l'ascenseur j'entends la porte de l'appartement se fermer.

Tout le long du chemin, en rentrant chez moi, je me remémore cette rencontre, et le sentiment qui domine c'est comme un malaise, j'ai vraiment eu l'impression d'être une gamine, mais en aucun cas je n'ai eu envie de changer de rôle.

Sentiment bizarre de se sentir commandée, dirigée, entraînée par une femme plus jeune de près de 15 ans.

 

Ma soirée avec Hervé fut terne, devant la télé,-

J'ai eu une nuit mouvementée, j'ai beaucoup rêvé sans garder de souvenirs particuliers de mes rêves, mais je me souviens quand même d’avoir rêvé d’un piano et je voyais Julie en train de jouer, habillée d’un corset en cuir….ou à demi nue, le regard sévère 

 

Cette histoire de donjon m’avait marqué…..

 

 

Le lendemain à 18h45 je suis déjà devant le portail de sa résidence,-

J'attends fébrilement 10 minutes avant d'appuyer sur la sonnette Julie PIANO

Le portail s'ouvre, j'entre dans la résidence, j'appelle l'ascenseur qui met de longues minutes avant de s'ouvrir.

Mince, j'avais envie de monter seule, mais une dame d'environ 50 ans rentre en même temps dans l'ascenseur.

- bonjour madame, quel étage s'il vous plait

- bonjour madame, au troisième, merci

Pendant le court trajet, je regarde cette dame dans le miroir de l'ascenseur et je me mets à penser qu'une quinzaine d'année nous sépare ………

 

La porte de son appartement s'ouvre.

- bonsoir Madame ROLAND, entrez

- bonsoir Julie

Etonnant je l'appelle Julie et elle continue à m'appeler par mon nom.

- vous avez passé une bonne nuit, vous êtes en pleine forme pour votre première séance?

Non je ne vais pas lui dire que j'ai mal dormi, je ne vais pas lui dire que j’ai rêver d’elle, nue dans un corset en cuir, non, garder de la distance

- oui oui je me sens d'attaque, je suis sure que ce soir déjà vous serez fière de moi

- vous en êtes si sure?  Allez on y va, vous connaissez le chemin n'est-ce pas…… donnez moi votre manteau …vous gardez votre sac?

 

Elle referma la porte capitonnée de "ma cellule" et m'installa devant le piano,-

Pendant qu'elle me règle le tabouret, accroupie à mes pieds, je regarde la pièce, le piano laqué blanc sur cette moquette beige, cette jeune femme brune à mes pieds (ah oui tiens c'est vrai elle est brune), les murs capitonnés.

 

Pendant deux heures elle m'expliqua comment bouger les mains, comment effleurer avec grâce le clavier, comment chacun de mes doigts devait frapper les touches.

A chaque fois elle reprenait mes mains pour les poser au bon endroit, plusieurs fois elle me massa les poignets, plusieurs fois aussi elle se fâcha parce que je perdais ma concentration.

Ces deux heures durèrent à peine dix minutes ….. de volupté.

 

 

- Madame ROLAND, pour bien jouer il est impératif que vos poignets soient très très souples, comme des lianes, de même jouer doit être pour vous comme une libération, un sentiment de liberté après un trop long moment de privation ou après un très long supplice

- supplice? Je vais essayer d'y penser en jouant Julie, promis

- ce n'est pas suffisant d'y penser Madame ROLAND, non, il faut qu'hors des cours, vous vous fassiez mal de telle manière qu'en cours, votre corps et votre esprit se libèrent ensemble……… c'est indispensable pour bien jouer, c'est la philosophie de l'amour extrême ……..c'est à ça que vous devez absolument tendre Madame ROLAND! Vous m'avez bien comprise Madame ROLAND

- euh oui Julie

- vous devez absolument avoir mal, vous faire mal avant de venir jouer! Il faudrait idéalement qu'en jouant vous jouissiez!  Réfléchissez y Madame ROLAND et bonne soirée!

- à demain Julie, même heure n'est-ce pas?

- oui Madame ROLAND, à demain même heure.



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07-08-2014 0 4314

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