les leçons de piano 7/

Récit érotique écrit par nordenvie le 07-08-2014
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Catégorie Sadomazo

 

LUNDI 28 AVRIL

 

Le WE est enfin terminé, j'en suis presque soulagée!

Pourtant rien d'anormal,

Vendredi nous sommes rentrés très tard et notre samedi fut consacré à la récupération!

 

Quelques courses en ville, la télé, la musique, repos dodo  voilà résumé!

 

Quand même, Hervé n'a pas arrêté de me chambrer, en me demandant de bien vouloir lui jouer du piano…… il jubile déjà ……….et moi je m'inquiète! ……enfin je ne sais pas vraiment!

Dimanche après-midi je me suis quand même décidée à nettoyer la paire de collants que j'avais laissée sous le lit……… presque avec tristesse………mais je ne pouvais pas imaginer que Hervé ou qui que ce soit retrouve ce collant dans l'état où je l'avais laissé.

 

Mon corps s'est mis également au repos, au calme,-

 

Il est 10heures, j'ai pris ma douche, me suis habillée d'un jean et d'un fin pull, sans être particulièrement belle, je me sens suffisamment sexy avec le V du col qui met avantageusement en valeur ma petite poitrine que j'ai laissée libre de toute entrave,-

Je suis devant le piano et je répète mes gammes depuis 10 mn.

 

On sonne,-

Le facteur annonce un petit colis à me remettre, je lui ouvre la porte de l'immeuble,-

En attendant qu'il arrive je me demande ce que c'est que ce colis …….j'ai rien commandé ou alors……..mais oui, je l'avais oublié celui-là……..bien sur j'en suis sure…….Adam et Eve et pouf j'ai une bouffée de chaleur et je deviens toute rouge juste au moment où le facteur arrive.

 

Il me tend le petit colis, me tend son cahier en me demandant une signature!

Il me regarde fixement!

Peut être qu'il sait ce qu'il y a dans le colis! Re bouffée de chaleur!

Peut être qu'il sait d'où ça vient avec le nom de l'expéditeur!

Allez vite j'échange une signature et un merci contre une bonne journée et je rentre cacher mon trouble en fermant la porte derrière moi.

 

Je tremble juste un peu, bizarrement, le colis est là sur la table et j'hésite à l'ouvrir,-

Sur le dessus c'est indiqué A&E et l'adresse de l'expéditeur!

Alors bien sur je suis certaine que le facteur a deviné ce qu'il y avait dans le colis, je suis certaine que pour lui A&E n'ont pas de secret! C'est pas très malin, je vais avoir l'air de quoi maintenant!

 

J'ouvre le colis, et déballe le gode commandé!

Je crois que j'ai été sur ce coup là prétentieuse! L'engin est de taille! Bigre! Le contact est agréable.

 

Je le soupèse dubitative……et le repose dans le colis.

Je retourne au piano et me relance dans mes gammes

Zut zut et encore zut, trois fois que je me plante alors que j'étais bien partie tout à l'heure!

Bon je me détends quelques minutes et je reprends ……encore loupé!

J'enrage, ça m'agace sérieusement!

J'abandonne le piano et vais dans la cuisine me chercher un verre de lait,-

Tout en buvant le lait je repense au gode que j'ai laissé dans le séjour.

Je le ramène dans la cuisine, balance l'emballage dans la poubelle,-

Je me mets alors à rire toute seule en m'imaginant faire tremper le gode dans le lait,-

 

Plouf aussitôt pensé, aussitôt fait, en plus ça va lui faire perdre cette odeur désagréable de caoutchouc!

Impressionnant quand même!………je me demande si je peux "avaler" cet engin!

Hop je le trempe à nouveau dans le lait et direction ma bouche qui s'ouvre et gobe l'engin sans aucune difficulté. Bon je m'en doutais quand même,-

Je le suce une fois, deux fois ….pas terrible comme goût!

J'ouvre mon frigo et j'en sors un tube de lait concentré,- je presse alors le concentré que j'étale avec application sur l'extrémité du gode,-

De nouveau je le gobe avec la même sensation mais cette fois avec un goût quelque peu meilleur, mais bof!

 

 

Ceci étant, cette "récréation" a eu un effet visible sur ma poitrine dont je distingue parfaitement les tétons qui tentent de se frayer un chemin au travers de la maille du pull,-

Le gode dans la main droite, l'extrémité toute humide de ma salive mélangée au lait concentré, je sors mon sein gauche et j'entreprends alors de m'exciter le téton avec le gode,-

La réaction est quasi immédiate et me fais plaisir à voir,-

Mon téton semble se propulser vers l'extérieur, l'aréole de mon sein se brunit, mon sein gonfle de plaisir,-

Je me dirige vers la fenêtre pour m'asseoir sur l'appui, je continue à me frotter le sein, et je n'ai qu'une envie, me lécher le téton enduit de salive et de lait concentré,-

Mon sein droit réclame sa part de plaisir que je lui donne encore sans me faire prier,-

J'enlève maintenant mon pull, pour faire glisser le gode entre mes seins, de mon ventre à ma bouche, comme une cravate de notaire magistrale,-

J'ai chaud, d'autant plus chaud que sous l'appui de fenêtre se trouve le radiateur qui me chauffe les fesses,-

Je tente de me lécher les bouts de seins mais en vain,-

Tout en continuant à m'astiquer avec le gode, ma main gauche est descendue au niveau de ma ceinture qu'elle défait rapidement pour ensuite faire sauter les quatre boutons de la braguette,-

Elle se glisse entre le coton blanc de mon slip et la toile de jean, tout mon corps se met en alarme, j'aime, j'adore, je devine mon clito déjà disponible, chaque mouvement de ma main déclenche un frisson, chaque pression de mes doigts m'électrise,-

Le gode dans la bouche, je me désape et retire mon jean,-

Cette fois je m'installe au travers de la fenêtre, toujours sur l'appui qui me chauffe les fesses, ma jambe gauche est tendue verticalement contre la fenêtre alors que ma jambe droite repose au sol, cette position me dégage mon entrecuisse encore habillée de coton blanc,-

J'imagine des voisins en train de me mater ainsi exposée à ma fenêtre, je ne cherche même pas à voir, cela m'excite encore plus, je m'astique désormais le minou au travers de ma culotte, le coton est tout humide, j'écarte le tissu, je voudrai l'arracher, j'écarte sans ménagement mes grandes lèvres, y glisse brusquement trois doigts qui m'écartent encore plus, je me fais mal mais cette douleur ne fait qu'accentuer mon plaisir, je présente le gode tout gluant en face de mon vagin enfin libéré, le fait un moment tourner tout autour pour d'un coup sec, violent, rageur, l'enfoncer profond dans mon vagin,-

Je lâche un cri de douleur, je ne sais réprimer des larmes, mais dans le même temps je jouis puissamment, longtemps, le gode me remplit totalement, mes soubresauts n'y font rien, il reste bien en place, ma main n'a pas lâché le gode, je le sens progresser en moi, encore et encore, je me cambre pour calmer la douleur et faciliter son passage, mes seins vont exploser, j'offre une vue étonnante aux passants ou aux voisins, j'en suis certaine,-

Tout aussi violemment, je m'arrache le gode du vagin, je me sens aussitôt me vider, comme une fontaine, je me sens couler, je me fourre le gode dans la bouche, couvert de mes secrétions et de mon jus que je lèche avec délectation, je ferme les yeux en pensant à ce viol consenti et délicieux.

 

Le retour sur terre prend du temps, je me sens anéantie, mon sexe est particulièrement sensible, je l'ai doucement recouvert de ma culotte, le gode, partenaire finalement très efficace, est au sol,-

 

Je le ramasse en abandonnant mon "mirador" et me dirige vers la salle de bains pour une douche que j'estime indispensable et salutaire,-

 

Tout en marchant, j'observe le piano, que je suis prête à bientôt considérer comme l'objet maléfique déclencheurs de toutes mes perversions…. J'en souris, car sans conteste, j'adore me pervertir ainsi, et j'y prends de plus en plus de plaisir,-

 

Mon après midi fut particulièrement calme, habillée négligemment d'une paire de chaussettes, d'un grand pull tunique descendant jusqu'à mi-cuisse et recouvrant mon corps entièrement nu, alternant quelques moments de lecture, quelques moments de télé,-

 

A plusieurs reprises, je suis allée m'enduire le sexe de crème intime, tant il me brûle,-

La douceur de mes caresses contrastant avec ma fièvre intérieure,-

 

Vers 18 heures, je me suis décidée à me préparer pour mon cours de piano,-

En face de ma garde-robe, je me remémore la phrase de Julie- et n'oubliez pas Madame ROLAND, pensez à soigner votre tenue pour votre cours….

Je trouve ça d'un ridicule, et en haussant les épaules, je me décide pour un jean et un pull,-

Après tout ce n'est pas une gamine qui va m'imposer quoi que ce soit!

 

Même chose pour mes sous vêtements, j'ouvre mon tiroir à la recherche d'un soutif et d'une culotte sans prétention,-

Je trouve tout au fond du tiroir un soutien gorge en vichy bleu et la culotte assortie! Je les avais oublié ceux là,-

J'enfile le soutien gorge, mets bien en place mes petits seins dans les bonnets,-

J'avoue que c'est vraiment pas terrible, surtout en voyant tous mes dessous plus précieux et sexy les uns que les autres, étalés sur le lit,-

Après tout, je fais ce que je veux et hop j'enlève mon soutif bleu et me choisis un soutien gorge ARGENTOVIVO, rouge, qui me donne aussitôt une poitrine de rêve et m'éclaire le visage d'un sourire radieux,-

Mon pull par-dessus qui moule parfaitement mes seins,- Super!

J'enfile mon string,- A chaque mouvement j'ai mon sexe qui s'enflamme, la brûlure de ce matin n'est toujours pas calmée,-

J'enfile mon jean, mais là c'est trop,- j'ai le sexe en feu, j'en pleurerai!

Non je ne peux pas rester comme cela, c'est insupportable,- j'enlève mon jean et mon string et j'attrape la robe noire à parements blancs que je me suis faite offrir il y a quelques semaines par Hervé,-

Après avoir retiré mon pull, j'enfile ma robe par la tête,-

Elle arrive mi-cuisse, fermeture éclair dans le dos, du bas de mes reins à ma nuque, simple mais très belle, très agréable surtout! Et en plus avec cette robe je peux mettre des collants en coton ou même des leggings,-

 

J'opte pour des leggings, noirs, qui montent jusqu'en dessous de mes fesses,-

Ah oui une culotte!         problème j'ai horreur de dépareiller mes sous-vêtements, et le string assorti me fait trop mal!       Je fouille dans mon tiroir à la recherche d'une culotte qui pourrait être assortie à mon soutien gorge           rien de terrible!

Après quelques minutes de recherches, je baisse ma robe sur mes cuisses, et m'observe dans le miroir,-

Parfaite, je me trouve parfaite, et en plus libre de toute contrainte ………..

J'enfile une paire de bottes, mon manteau et file à mon cours,-

 

Dehors, tout en marchant, je sens l'air froid qui glisse sous mon manteau et ma robe et anesthésie mon sexe,- la sensation n'est absolument pas déplaisante……..

 

Arrivée en bas de l'immeuble de Julie, une affiche collée sur la porte de l'ascenseur m'informe que l'ascenseur est en panne …

La cage d'escalier me tend les bras, heureusement il n'y a que trois étages,-

A peine engagée que derrière moi s'engouffre un jeune couple,-

Ils sont quelques marches en dessous de moi, je les entends parler doucement, rire aussi, je me sens observée,-

Instinctivement je tente de plaquer mon manteau contre mes cuisses,- je ne sais pas s'ils peuvent voir mes fesses nues sous mon manteau,-

Sur le palier du troisième étage, je me sens soulagée, ils continuent leur montée,-

A ma hauteur, le jeune homme est tout sourire et me fais un signe de tête,- Sa jeune compagne elle, me gratifie d'un bonsoir discret, qui contraste avec la force et la profondeur du regard qu'elle porte sur moi,- Je disparais en leur accordant un sourire gêné et tout en me dirigeant vers l'appartement de Julie, je tente d'interpréter le regard de cette jeune femme

- jalousie?    Non c'est sur

- haine?  Non plus

- moquerie?      Non

- indifférence?    Certainement pas

alors quoi?       Admiration? Désir?  je ne sais pas, un sentiment que je ne connais pas en tous cas, où alors pas dans ces conditions là

 

La porte de l'appartement de Julie s'ouvre et en entrant la vérité s'impose à moi! Ces yeux, ce regard, ils me rappellent les yeux et le regard de ….Delphine….quand…….ce cocktail terrible de luxure et d'envie…….

 

- bonsoir Madame ROLAND

Julie m'arrache de mes pensées

- bonsoir Julie, pas pratique cet ascenseur en panne!

- il est en panne depuis ce matin, mais bon ça permet de faire des rencontres sympas!

Elle me claque ça à croire qu'elle lit encore dans mes pensées!

D'autorité elle me retire mon manteau et m'emmène vers la salle de répétition,-

 

A peine assise sur le tabouret face au piano, que je remarque que mes deux photos ridicules sont toujours là sur le bord du clavier……..mais non ou pas exactement car il y en a une troisième derrière les deux autres…… Dès que Julie me tourne le dos je dégage la troisième photo et découvre cette fois une paire de bas à l'entrecuisse souillée………je suis estomaquée, cette paire de bas, c'est la mienne celle de vend…………

- allez Madame ROLAND pas le droit de traîner, il vous reste ce soir et demain soir pour parvenir à vos fins

Et sans autre mot elle me tend une partition,-

- si vous jouez les quinze premières pages de cette partition, vous en avez pour un peu plus de cinq minutes et donc vous gagnez votre pari

Je pose mes doigts sur le clavier et tout en tentant de déchiffrer les notes je commence à jouer,-

La première fois j'ai au moins du faire une vingtaine de fautes,-

La deuxième guère moins!

Les troisième et quatrième fois, j'ai eu l'impression que ça allait mieux, mais à voir l'attitude de Julie ce n'était qu'une mauvaise impression,-

Et à chaque fois, Julie me reprenait, me remettait les doigts au bon endroit, me jouait le morceau pour m'imprégner et du rythme et des notes,-

 

Quand je jouais, elle m'observait fixement sans bouger, parfois installée face à moi, parfois dans mon dos,-

Quand elle jouait, je regardais ses mains et ses doigts qui volaient de touche en touche,-

 

Au bout d'une heure environ, et après une ultime tentative de ma part de jouer ce morceau – tentative que moi j'avais trouvée convaincante …- Julie qui était restée dans mon dos, vint se poster juste face à moi,-

Elle était raide, les jambes faiblement écartées, les bras croisés sur sa poitrine, les lèvres légèrement pincées,-

 

- Madame ROLAND, c'est insoutenable! Vous ne jouez pas vous appuyez sur des touches, il n'y a pas d'âme, pas de technique, pas de rythme rien!

Plus elle parle et plus je devine la colère qui sourde en elle,- Je baisse la tête comme une enfant qui se fait grondée, les mains jointes sur mes fesses,- Je ne sais quoi répondre..

- et bien tant pis Julie, tant pis pour moi,

- hors de question Madame ROLAND que vous jouiez de cette manière ……..

- mais Julie, ce n'est pas grave, mon mari n'y connaît rien, et puis si moi je suis nulle, vous vous aurez fait votre travail

- Madame ROLAND, si vous n'avez aucune fierté, moi je suis orgueilleuse et je ne peux admettre qu'un élève se complaise dans la médiocrité

Devant une telle véhémence, je fais mine de me lever

- restez assise Madame ROLAND, je vous le dirai quand vous pourrez vous lever! Votre cours prend fin dans une heure et vous ne bougerez pas tant que je ne vous y autorise pas!

Je suis abasourdie, je me rassois d'un coup sur le banc!

Julie est furieuse,-

- vos poignées sont rigides comme des bouts de bois, je vous avais demandé de les assouplir chez vous, vous n'avez rien fait, vous ne m'avez pas écoutée, voilà le résultat! ……..je vais vous montrer moi, vous allez apprendre à être souple tant pis pour vous!

Je ne comprends rien.

- levez-vous Madame ROLAND et mettez vous là face au mur

Mécaniquement j'obéis, je me lève et me dirige dans l'angle de la pièce qu'elle vient de me désigner.

Elle m'empoigne par les épaules et me met face au mur.

- levez les bras au-dessus de votre tête

tout en levant les bras, je découvre une barre fixée horizontalement sous le plafond entre les deux angles du mur,- je ne l'avais jamais remarquée!

J'entends Julie qui tire le tabouret, grimpe dessus.

Elle me saisit le poignet gauche et l'emprisonne dans une sorte de pince fixée sur une chaîne, passe la chaîne autour de la barre et referme l'autre pince autour de mon poignet droit.

Elle m'a passé des menottes et je suis maintenant pendue au plafond, reposant au sol sur la pointe des pieds,-

- mais Julie vous êtes folle?

- taisez-vous Madame ROLAND, et à partir de maintenant plus aucun mot, c'est moi qui décide et désormais vous m'obéissez! Commencez d'abord à me faire des excuses

- excusez moi Julie……..

Je me mets à imaginer le spectacle que j'offre, ainsi pendue au plafond les bras en l'air.

J'imagine ma robe remontée presque sous mes fesses nues, dévoilant mes jambes habillées de leggings. Je suis presque soulagée d'être face au mur, bien que ne rien voir a un effet déstabilisant,-

J'ai mal aux poignets, aux bras, aux pieds.

Soudain Julie attrape le haut de la fermeture éclair de ma robe et la baisse entièrement d'un geste vif,-

Je me retrouve avec ma robe entièrement ouverte dans le dos, j'éprouve à ce moment un sentiment de honte mais je suis incapable de parler, je n'ose pas me retourner, je suis comme une poupée entre les mains de son bourreau,-

Au silence succède brutalement, une musique céleste……….Julie s'est mise au piano et joue le morceau que j'aurais du jouer

L'air est beau, calme, envoûtant,- il a comme un effet soporifique sur moi, la douleur s'évacue, j'ai l'impression d'entrer en transe, je rentre dans un monde parallèle ou le plaisir est exacerbé.

Je n'entends même pas la musique s'arrêter

- Alors Madame ROLAND, vous avez apprécié cet air de piano, vous avez ressenti le bonheur qui se dégage du morceau quand il est bien joué

- oui oui Julie

- Taisez vous Madame ROLAND, je ne vous ai pas autorisée à parler

Julie me dégrafe alors mon soutien gorge, baisse mes leggings sur mes chevilles et remonte ma robe jusqu'au dessus de mes hanches mettant en pleine lumière mes fesses totalement nues,-

- ah bien vous Madame ROLAND quel culot!  Alors comme cela pas de culotte! On vient à mon cours sans culotte! Vous êtes le parfait exemple d'une bourgeoise vicieuse!

Ces mots claquent et me font mal,- Je ne peux quand même pas lui expliquer que si je n'ai pas de culotte c'est parce que j'ai mal au sexe et que si j'ai mal au sexe c'est parce que je me suis branlée ce matin comme une chienne lubrique!

Et puis de toute façon je n'ai pas le droit de parler!

- la bourgeoise mérite une punition, n'est ce pas Madame ROLAND

Et sans attendre de réponse, Julie dégrafe sa longue ceinture en cuir,-

Je n'ai pas le temps de comprendre que sa ceinture claque sur mon dos, juste entre mes omoplates,-

Presque aussitôt, elle vient s'insinuer entre mes fesses et son extrémité me ravive instantanément mes brûlures intimes,-

Je pleure oui, je pleure mais ne parviens pas à crier sous les coups qui s'abattent indifféremment sur mon dos, sur mes fesses ou entre mes fesses,-

Mon corps devient braise, mon sexe devient fontaine, mon esprit s'évapore,-

J’oublie le mal, je m’imagine non je me rêve attachée aux grandes lèvres de Julie,-

 

 

Je sens les mains de Julie qui désormais me caressent le dos, en me remontant doucement la fermeture éclair de ma robe, elle me remonte mes leggings, remets ma robe sur mes fesses,-

Julie me libère les mains et tout aussi naturellement me raccompagne au piano,-

Il n'y a pas eu un seul mot échangé, elle est là juste en face de moi et m'observe,-

J'ai commencé à jouer le morceau, d'abord en hésitant puis de plus en plus facilement, je ne sens plus la douleur de mes poignées, je ne sens plus la douleur des coups dans mon dos, mes fesses sont comme endormies, je joue ….je joue pendant plus de cinq minutes ……elle me sourit, et ce sourire m'enchante et m'emporte, mon corps exulte, explose, je jouis comme jamais je n'ai eu l'impression de jouir, les contractions se multiplient, je sens mon jus qui inonde mes cuisses, j'ai le sentiment d'être la plus heureuse des femmes …

- ne vous l'avais-je pas dit Madame ROLAND, pour jouer d'un instrument, quel qu'il soit, il faut d'abord souffrir, apprendre à supporter la souffrance, l'accepter pour se transcender…….pour atteindre la jouissance ………….avez vous joui Madame ROLAND?

Cette question est posée si crûment que je ne peux m'y soustraire

- oui Julie je crois que oui………j'ai joui oui comme jamais je crois auparavant

- j'en étais sure Madame ROLAND, je vous ai vue jouir, je peux même vous dire sur quelles notes vous avez commencé à jouir, puis recommencé….. je vous félicite, vous avez très bien joué

- merci Julie, c'est grâce à vous, oui grâce à vous que ce soir j'ai réussi à jouer, j'ai joué pour vous,

- allez Madame ROLAND le cours est fini, rentrez chez vous et commencez à savourer votre future victoire

Je me lève du tabouret, à la fois heureuse et honteuse,-

Honteuse de m'être ainsi laissée dominer par Julie – y aurait-il profondément en moi une part de masochisme – honteuse d'avoir éprouvé du plaisir et aussi honteuse de sentir ma robe se coller contre mes fesses, son tissu se gorgeant de mon jus étalé sur mes cuisses,-

 

Pendant que je tente de retrouver une tenue présentable, je regarde Julie, je regarde la ceinture de sa robe qui a rejoint sa place comme si de rien n'était,-

Je n'arrive pas à la percer, tantôt douce comme une cuiller de miel, tantôt aiguisée comme un couperet,-

Je ne connais rien d'elle finalement, non rien, joue-t-elle avec moi comme peut être d'ailleurs avec ses autres élèves – mais a t'elle seulement d'autres élèves? –

Est-elle cinglée ou géniale?

Quelle femme, quelle maîtresse est-elle?

Je me dirige vers la porte de l'appartement et m'apprête à sortir

- merci encore Julie à demain

- non Madame ROLAND, je vous ai dit que votre cours était terminé! C'est fini! Vos cours s'arrêtent ce soir! Vous recevrez ma facture par courrier! Au revoir Madame ROLAND!

- mais non Julie, demain, il reste encore demain, je peux encore progresser

-C'est terminé Madame ROLAND! ………..TERMINE!

Et hop je me retrouve dehors sur le palier, bouche bée, les yeux embués, remuant la tête de droite à gauche, les mains tremblantes……..j'ai envie de crier, de l'implorer, qu'elle me prenne dans ses bras, qu'elle fasse ce qu'elle veut de moi, qu'elle me fasse l'amour!

Et c'est alors que je repense au premier jour où je suis venue, lorsque sur le palier, implorait également une autre femme ………. Ses mots me reviennent instantanément

 

"- non Julie, s'il te plait, garde moi, laisse moi encore venir, s'il te plait, on a eu…..j'ai eu tant de plaisir depuis deux mois

- non Madame GALOY, je vous ai dit que vos cours étaient terminés et ce soir c'est fini!

Le ton est péremptoire presque cinglant, alors que l'autre voix est, elle tremblante, presque suppliante

- non Julie, tu ne peux pas ainsi rompre brutalement…….. après tout je suis aussi une cliente ………. Je devine dans la voix des sanglots étouffés, le terme "aussi" me laisse perplexe ……..Julie garde-moi, ne serait-ce qu'un cours par semaine…."

 



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